21nov. 2019 - C'est la mer qui prend l'homme, moi la mer elle m'a prit, j'me souviens, un mardi. Voir plus d'idées sur le thème la mer, photographie, paysage. Confidentialité . Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les C'est pas l'homme qui prend la merC'est la mer qui prend l'hommeTatatinMoi la mer elle m'a pritJ'me souviensUn mardiJ'ai troqué mes santiangsEt mon cuir un peu zoneContre une paire de Dock SideEt un vieux ciré jauneJ'ai déserté les crassesQui m'disaient Soit prudent »La mer c'est dégueulasseLes poissons baisent dedansDès que le vent souffleraJe repartiraDès que les vents tournerontNous nous en alleronsC'est pas l'homme qui prend la merC'est la mer qui prend l'hommeMoi la mer elle m'a pritAu dépourvuTant pisJ'ai eu si mal au courSur la mer en furieJ'ai vomi mon quatre heureEt mon minuit aussiJ'me suis cogné partoutJ'ai dormi dans des draps mouillésCa m'a coûté des sousC'est la d'plaisance, c'est l'piedDès que le vent souffleraJe repartiraDès que les vents tournerontNous nous en alleronsOhohohohoh hisséo !C'est pas l'homme qui prend la merC'est la mer qui prend l'hommeMais elle prend pas la femmeQui préfère la campagneLa mienne m'attend au portAu bout de la jetéeL'horizon est bien mortDans ces yeux délavésAssise sur une bite d'amarrageElle pleureSon homme qui la quitteLa mer c'est son malheurDès que le vent souffleraJe repartiraDès que les vents tournerontNous nous en alleronsC'est pas l'homme qui prend la merC'est la mer qui prend l'hommeMoi la mer elle m'a pritComme on prend un taxiJe f'rais le tour du mondePour voir chaque étapeSi tous les gars du mondeVeulent bien m'lâcher la grappeJ'irais aux quatre ventsFoutre un peu le boxonJamais les océansN'oublieront mon prénomDès que le vent souffleraJe repartiraDès que les vents tournerontNous nous en alleronsOhohohohoh hisséo !C'est pas l'homme qui prend la merC'est la mer qui prend l'hommeMoi la mer elle m'a pritEt mon bateau aussiIl est fier mon navireIl est beau mon bateauC'est un fameux trois mâtsFin comme un oiseauTabarli, Pageot,Kersoson et RiguidelNaviguent pas sur des cageots,Ni sur des poubellesDès que le vent souffleraJe repartiraDès que les vents tournerontNous nous en alleronsC'est pas l'homme qui prend la merC'est la mer qui prend l'hommeMoi la mer elle m'a pritJe m'souviens Un vendrediNe pleure plus ma mèreTon fils est matelotNe pleure plus mon pèreJe vis au fil de l'eauRegardez votre enfantIl est parti marinJe sais c'est pas marrantMais c'était mon destinDès que le vent souffleraJe repartiraDès que les vents tournerontNous nous en alleronsDès que le vent souffleraJe repartiraDès que les vents tournerontNous nous en alleronsDe requin !Dès que le vent souffleraJe repartiraDès que les vents tournerontNous nous en alleronsDès que le vent souffleraNous repartiraDès que les vents tournerontJe me n'en allerons
11On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. 12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. 13 J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c’est là une occupation

Paroles de la chanson Vrai reconnait vrai par Rohff Pas d'fumée sans coup de feu Vrai de vrai reconnait vrai Ce n'est pas la mer qui prend l'homme, c'est l'homme qui te nique ta mère Ce n'est pas la trap qui fait la street, c'est la street qui l'attrape et le monte en l'air Ce n'est pas le flingue qui t'fume, c'est le mec qui arme et qui tire Ce n'est pas la tirette qui fait le biff, c'est le millionnaire qui retire C'est pas la Féfé qui roule vite, c'est Hous qui accélère C'est pas le feu rouge qu'est grillé, c'est qu'tous les feux sont au vert Ce n'est pas la loi qui [torture ?], mais l'homme qui l'a écrite C'est pas les cachetons qui font les légumes, mais le mother fucking doc' qui les prescrit Ce n'est pas l'héro qui fait le gue-shla, c'est la pule-cra qui la bicrave Ce n'est pas ta reus' qui fait la biatch, mais le pervers qui la bouillave C'est pas la téloche qui bousille les gosses, c'est les parents irresponsables C'est pas l'illicite qui t'emmène au hebs, c'est ton poto la poucave C'est pas les keufs qui t'ont pété, c'est toi qui ouvre trop ton cul au portable C'est pas la juge qui t'a péché, c'est toi qui est passé à table Vrai de vrai reconnait vrai Vrai de vrai reconnait vrai Vrai de vrai reconnait vrai Vrai de vrai reconnait vrai J't'ai pas reconnu J't'ai pas reconnu J't'ai pas reconnu J't'ai pas reconnu C'est pas la bécane qui a tué ton pote, c'est le jour qu'il devait mourir Paix à son âme, mais frérot apprend à conduire Ce n'est pas toi qui est jaloux, mais les chiens remplis de reproches Ce n'est pas les gens qui te pourrissent, mais ces connards de proches Ce n'est pas le swag qui fait la sse-cla, mais l'attitude du mec habillé Ce n'est pas toi qui roule en gamos, mais le pélo qui t'l'a loué J'ai pas l'alcool mauvais, c'est ce fils de pute qui m'a soûlé Ce n'est pas toi qui lui met profond, poto c'est lui l'enculé Ce n'est pas toi qu'est généreux, non c'est elle qui t'a michtonné Son cœur ne t'a pas menti, mais sa grosse chatte t'a mitonné Derrière la plus timide, se cache souvent la plus chaudasse Derrière l'mec sérieux se cache souvent le plus gros chien d'la casse Derrière ??? nerveux, se cache femme mal baisée Derrière shmitt nerveux, se cache garçon maltraité Derrière petit qui joue les chauds, se cache oncle réputé On bouffe les couilles de personne, et ce jusqu'à c'qu'on s'fasse buter Vrai de vrai reconnait vrai Vrai de vrai reconnait vrai Vrai de vrai reconnait vrai Vrai de vrai reconnait vrai J't'ai pas reconnu J't'ai pas reconnu J't'ai pas reconnu J't'ai pas reconnu Yeah, mon 94 Dix-neuvième, vingtième, khey Vrai de vrai reconnait vrai Ici j't'ai pas reconnu Nique ta mère sur ce son d'bâtard mental gros C'est pas la paix qu'on attend, c'est

5« Toutes les paroles de Dieu sont dignes de confiance. C’est un bouclier pour ceux qui le prennent comme abri. 6 N’ajoute rien à ses paroles. Sinon, il te fera des reproches et il dira que tu mens. 7 « Mon Dieu, je te demande seulement deux choses, donne-les-moi avant ma mort. 8 Éloigne de moi la fausseté et le mensonge.

Bien qu'elle ait été choisie par Renaud comme chanson d'ouverture de son 6ème album, ce dernier ne lui prédisait pas le succès qu'elle allait rencontrer. Jamais sortie en tant que single disque 45 tours, ce morceaux est l'un des plus diffusé à la radio après Mistral Gagnant et l'un des plus célèbres auprès du grand public. Le fait de la placer en première position n'est pas un choix irréfléchi, ce titre introductif a pour but de présenter le tournant qu'a pris l'artiste dans sa vie ainsi que dans sa carrière. Il abandonne définitivement son côté voyou et parfois agressif, chantant la zone et critiquant la société française, pour se tourner vers le monde, la nature, sa fille… et y puiser de nouvelles inspirations. Renaud a écrit cette chanson alors qu'il entamait son retour vers la France après un voyage en bateau de plusieurs mois en Atlantique ouest et mer des Caraïbes. Il dira plus tard pour une interview se souvenir avec précision du jour où il l'a écrite “… Exactement le 23 juin 1983. Lolita était sur mes genoux. La musique m'est venue en même temps que le texte. Je relate ma vie à bord de façon humoristique, pleine d'autodérision.” Ce périple fût l'aboutissement de son projet personnel qui consistait à s'éloigner de sa vie en métropole pour emmener sa femme et sa fille sur un bateau, sur son bateau. En effet depuis le mois d'aout 1981, le chanteur a entrepris la construction de son propre voilier, une goélette de 14 m de long destinée à traverser l'océan Atlantique.

Laruse est ambivalente : soit elle est perçue comme une fraude ou une fourberie, soit elle est perçue comme un art, une surprise inventive et habile et elle peut revêtir un aspect décisif. Elle peut donc être perçue comme ingénieuse ou infâme. C’est le contexte et le domaine qui permettront de l’évaluer.
Life 30/09/2017 0326 "La majorité des hommes ne se rend pas compte de ce que vit la moitié de la population." Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet SEXISME - "C'est lorsque j'ai commencé à mettre des mots dessus que je me suis rendue compte que la harcèlement de rue n'était pas quelque chose d'isolé, mais un vrai problème de société", explique Salomé Joly. En 2014, pour passer son bac, en Suisse, elle doit produire un travail de maturité, l'équivalent des Travaux personnels encadrés en France. "Je voulais travailler sur quelque chose qui me tenait à cœur", raconte-t-elle au HuffPost. Trois ans plus tard, ce travail a débouché sur une bande dessinée, "Silencieuses". "Quand on a commencé à travailler sur le projet, à la mi-2015, mon éditeur n'avait jamais vraiment entendu parler de harcèlement de rue", poursuit la jeune auteure. Elle-même était surprise, lorsqu'elle a partagé pour la première fois ses questionnaires auprès de ses proches pour recueillir des témoignages, de voir à quel point ces pratiques étaient considérées comme banales. "C'est des petits actes qui peuvent paraître anodins, donc on n'en parle pas autour de nous. Par exemple, je ne vais pas dire à mon père quand je change d'itinéraire pour me sentir en sécurité..." Au lycée, elle rassemble toutes ces histoires du quotidien pour en faire un journal intime d'une jeune fille fictive, Anaïs. Pour toucher un public plus large, son éditeur lui conseille de le transformer en bande-dessinée. Les témoignages sont adaptés en dessin par Sybilline Meynet. La pénalisation doit servir à faire connaître la réalité du harcèlement Pour Salomé Joly, tous ces actes, des remarques salaces aux attouchements, se transforment en harcèlement quand il n'y a plus d'échange entre les deux personnes. "A partir du moment où on ne veut pas entrer en contact et que l'autre continue, c'est du harcèlement", explique-t-elle. "Il ne faut pas arrêter la gentillesse, les compliments la séduction. Mais quand on nous répète douze fois la même chose dans la même journée, c'est beaucoup trop lourd." "Il faut vraiment apprendre à tous à en prendre conscience la majorité des hommes ne se rendent pas compte de ce que vit la moitié de la population." Sa bande-dessinée est un premier outil pour aider à prendre conscience de cette réalité, et briser les silences. "Un garçon que je connaissais sur Genève, assez dragueur, avec peu de respect pour les filles, a été parmi les premiers à lire la BD, parce qu'elle avait été déposée là où il travaillait", illustre-t-elle. "Il était choqué, il ne se rendait pas compte des effets que ça pouvait avoir sur les filles, et s'est promis de changer." Elle se félicite aussi des projets de pénalisation proposés en Suisse comme en France. Avant de tempérer rapidement "la pénalisation n'est pas une solution, c'est un moyen pour poser les principes de ce que la société n'accepte pas". Une loi qui ne serait difficilement applicable, mais qui aide à faire bouger les mentalités. Pour qu'une moitié de la population se sente enfin en sécurité dans les espaces publics. Découvrez ci-dessous un des témoignages recueillis par Salomé Joly et publié dans "Silencieuses" Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet Salomé Joly/Sibylline Meynet A voir également sur Le HuffPost Lhomme est au service de Dieu. C'est Dieu qui le place dans le jardin, pour le cultiver et le garder. Il y a là deux principes en un seul, le fait de travailler, non pas de faire n'importe quoi et n'importe comment, mais selon sa volonté. L'homme va être ouvrier pour Dieu et avec Dieu. Il est aussi question de garder. 120 chants de marins Les musiques Midi © Net-Marine ont été réalisées par Yannick Le Bris . Vous pouvez retrouver tous ces chants, et plus, sur le site des . Quinze marins sur le bahut du bord Yop la ho une bouteille de rhum A boire et le diable avait réglé leur sort Yop la ho une bouteille de rhum Long John Silver a pris le commandement Des marins et vogue la galère Il tient ses hommes comme il tient le vent Tout l'monde a peur d'Long John Silver C'est Bill le second du corsaire Le capitaine Flint en colère Est revenu du royaume des morts Pour hanter la cage du trésor Essaye un peu d'le contrecarrer Et tu iras où tant d'autres sont allés Que'qu'un aux vergues et que'qu'uns par d'ssus bord Tout l'monde pour nourrir les poissons d'abord Tous finirons par danser la gigue La corde au cou au quai des pendus Toi John Forrest et toi John Merick Si près du gibet qu'j'en ai l'cou tordu . Dans mon sac de matelot J'ai mis tout c'que j'avais de plus beau Souvenirs de tous pays Bouteilles de rhum et de whisky Une montre qui ne marche pas Ma pipe et mon tabac J'y ai mis l'harmonica Qu'j'avais acheté à Malaga Refrain Avec mon harmonica, je souffle le voile A l'harmonica, l'harmonica Pour naviguer la polka, écoutez ça les gars Faut faire l'harmonica Il m'accompagne partout Une chanson prête à chaque trou Il sait des tas de refrains Dont la plupart sont des marins A bord pendant les quarts, à bord Il fait rêver les gars Il leur parle de la terre Et du pays de leurs amours Du temps où j'étais pas manchot Il faisait la cour dans les pays chaud A une sombre beauté Qui n'voulait pas s'laisser tenter Sa peau et son corps était noirs Elle ne voulait rien savoir J'lui ai dit qu'j'étais matelot Elle a criée "Je suis perdue" Cui qu'à composé cette chanson C'est Henri Jacques, matelot de pont Si elle est à votre goût Les gars faut lui payer un coup Avec sa mine de trafiquant Faut lui rincer les dents Offrez-lui un coup d'taffia Et j'vous jure bien, il le boira . Hardi les gars, vire au guindeau Good bye, Farewell, good bye, farewell Hardi les gars, adieu Bordeaux Hourra, oh Mexico, oh oh oh Au cap Horn, il ne fera pas chaud Haul away, hé, oula tchalez A fait la pêche aux cachalots Hal matelot, hé, ho hisse hé ho Plus d'un y laissera sa peau Good bye, Farewell, good bye, farewell Adieu misère, adieu bateau Hourra, oh Mexico, oh oh oh Et nous irons à Valparaiso Haul away, hé, oula tchalez Où d'autres laisseront leurs os Hal matelot, hé, ho hisse hé ho Ceux qui reviendront pavillon haut Good bye, Farewell, good bye, farewell C'est premier brin de matelot Hourra, oh Mexico, oh oh oh Pour la bordée ils seront à flot Haul away, hé, oula tchalez Bon pour le rack, la fille, le couteau Hal matelot, hé, ho hisse hé ho L' PONT DE MORLAIX C'est en passant sul' pont d'morlaix, Oh lo Oué La belle Hélène j'ai rencontré, Oh lo Oué Bien humblement je l'ai saluée, Oh lo Oué D'un beau sourire elle m'as r'mercié, Oh lo Oué Mais j'ai bien vu qu'c'est charité, Oh lo Oué Car c'est une dame de qualité, Oh lo Oué C'est une fille de capitaine Nantais, Oh lo Oué A matelot ne sera jamais, Oh lo Oué Pour nous sont les garces des quais, Oh lo Oué Qui volent, qui mentent, qui font tuer, Oh lo Oué Je n'étale plus j'vas tout larguer, Oh lo Oué J'vas faire mon trou dans la salée, Oh lo Oué Matelot mon coeur est embrumé, Oh lo Oué Buvons quand même à sa beauté, Oh lo Oué Encore un coup pour étarquer, Oh lo Oué Hisse le grand foc tout est payé, Oh lo Oué LE GRAND MAT VEUT D'LA ROUTE Ho les gars la grand voile a besoin d'nos bras Cric crac sabot cuillère à pot Plus y a de la voile plus on étalera Le grand mat veut d'la route, on ira ça ira Embraque dur cric crac, embraque bien matelot Cric crac sabot cuillère à pot La grand voile et nous on s'arrangera Oh l'filin dans nos mains fait craquer la peau. bis. Oh les gars les huniers ont besoin d'nos bras Cric crac sabot cuillère à pot Comme dans un lit le vent s'y couchera Le grand mat veut d'la route on ira ça ira Embraque dur cric crac, embraque bien matelot Cric crac sabot cuillère à pot Le hunier et nous on s'arrangera Oh l'filin dans nos mains fait craquer la peau. bis. Oh les gars le navire a besoin d'nos bras Cric crac sabot cuillère à pot S'il veut de la toile on lui en donnera Le grand mat veut d'la route, on ira ça ira Embraque dur cric crac, embraque bien matelot Cric crac sabot cuillère à pot Le navire et nous on s'arrangera Oh l'filin dans nos mains fait craquer la peau. bis. LA TRAMONTANE Je n'irai jamais à la pêche Parc'que j'suis un peu boiteux Ce n'est pourtant ce qui m'empêche D'aimer la mer comme mes vieux Lorsque j'y pense, mon coeur soupire Je n'aurai jamais mon bateau Je taillerai petit navire Dans du liège avec mon couteau REFRAIN Et pourtant Je suis content Lorsqu'on entend Chanter une sardane Je suis content Quand on entend crier le goéland Je suis content Quand on entend Souffler la tramontane Je suis content Quand on entend Souffler le vent d'antan Dans les haubans Peut être un jour de tempête Nul ne pourra sortir du port Ce sera pour moi jour de fête Je resterai tout seul à bord Si par hasard je ferai naufrage Le filet sera mon linceul Pas de canot de sauvetage Jusqu'au bout je veux rester seul. . A moi forban que m'importe la gloire Né fils de roi et de prostituée Sur des cadavres j'ai chanté la victoire Et dans un crâne j'ai bu la liberté Vierge craintive, toi, ma captive Ce soir je vais dévorer tes appâts Encore brûlant d'une autre amante Tes vertus vont expirer dans mes bras Refrain Vin qui pétille, femme gentille Sous tes baisers brûlant d'amour, oui d'amour Plaisir bataille vive la canaille Je bois, je chante et je tue tour à tour. Etant forban je vis dans ma cabine En méprisant les lois , même la mort Ne vivant que de meurtre et de rapine Je bois mon vin dans une coupe d'or Vivre d'orgie est ma seule espérance Le seul bonheur que j'ai su conquérir car sur les flots j'ai bercé mon enfance Et sur les flots un forban doit mourir. Pendu au mât d'une barque étrangère Mon corps un jour servira d'étendard Et tout mon sang rougira la galère Aujourd'hui fête et demain le hasard Allons esclaves, debout mes braves Buvons l'ivresse et l'orgie à grands flots Aujourd'hui fête , demain peut être Mon corps ira s'engloutir dans les flots Si par hasard par un coup de fortune Je capturais l'or d'un beau galion Riche à pouvoir décrocher la lune Je m'en irai vers d'autres horizons Là vénéré tout comme un gentilhomme Moi qui ne fut qu'un forban qu'un bandit Là je pourrais peut être tout comme un roi dormir dans un bon lit. MARIN Marin ta peau est douce emmène moi Je veux revivre mon enfance Marin, je vais mourir emporte moi Je veux rentrer à Recouvrante J'ai vu le port de Barcelone Les bouges d'Anvers et de Tanger A qui m'achète je me donne Et tant qu'au mousse qu'au gabier Marin c'est ma dernière escale Une heure encore et c'est fini Je ne verrai plus les draps sales Et les murs crasseux des garnis. Je sais Shanghai et Sumunan Et Liverpool et Macao Tous les bordels d'Amsterdam Et tous les claques de Rio Marin, mes bas sont ton escale Pendant une heure, pendant huit jours Viens oublie tout, viens mets les voiles Vers la plus belle des amours On m'a vendue à Baltimore Et rachetée à Saigon A qui voulait de mes trésors Je n'ai jamais su dire non Marin, c'est ma dernière escale Ne t'en vas pas j'ai bien trop mal Si tu savais comme j'ai mal Si tu savais comme j'ai froid. . Et le premier c'est un marin Et le premier c'est un marin Toujours le verre à la main La bouteille sur la table Jamais il n'aura ma main Cet homme est misérable. Et le deuxième c'est un barbu Et le deuxième c'est un barbu Il est barbu par devant Et barbu par derrière Jamais il n'aura ma main Barbu de cette manière Et le troisième c'est un bossu Et le troisième c'est un bossu Il est bossu par devant Et bossu par derrière Jamais il n'aura ma main Bossu de cette manière Le quatrième est un boiteux Le quatrième est un boiteux Quand je le vois venir de loin Avec sa petite jambe courte Jamais il n'aura ma main Sa démarche me dégoutte Et le cinquième c'est un sonneur Et le cinquième c'est un sonneur Je lui donnerai ma main Mon coeur et ma boutique Nous irons par les chemins En jouant de la musique. LA COMPLAINTE DU BARREUR Sous le firmament sans nuage Sur les océans endormis, nous voguons vers quelques rivages. Vers l'horizon bleu qui s'enfuit Nous avons quitté nos villages Nous sommes partis le coeur gros Seigneur garde nous du naufrage Prends pitié de tes matelots Sur nous la nuit pose ses voiles Et l'onde murmure tout bas Le regard tremblant des étoiles Semble veiller sur notre mât Le frémissement des cordages Répond aux soupirs des grands flots. Seigneur garde nous du naufrage Prends pitié de tes matelots. Mais voici venir la tempête . De la quille au mât frémissant Le bateau se cabre et tient tête A l'assaut du gouffre écumant Consolidons bien les cordages Vite préparons les radeaux Seigneur garde nous du naufrage Prends pitié de tes matelots. La fureur des vents s'est calmée Le soleil joyeux brille au ciel Les vagues se sont apaisées Aucun ne manque à l'appel. Et toi tu commandes aux orages Maître de la terre et des flots Tu nous as gardé du naufrage Grand merci pour tes matelots LE BORY LE BATEAU Le Bory le bateau où tu as voyagé De Lorient jusqu'à Tahiti Nouméa et l'Australie tu as laissé tout ton bonheur N'oublies pas le bateau, le Bory Même quand tu partiras demain matin à Paris N'oublies pas tous les amis du Bory Le commandant du bateau c'est monsieur Planchon N'oublies pas son bateau, le Bory Le Bory le Bory le bateau de ta vie Tu n'oublieras jamais le Bory Le Bory le bateau qui t'a fait voyager bis Dans tous les atolls de Polynésie Dans toutes les îles du Pacifique. Y'A PAS DE BIERE Ma fiancée s'appelle Hélène Ca fait dix huit ans qu'on se connaît Comme je l'aime et comme elle m'aime Ca fait longtemps qu'on serait mariés Mais voilà je n'ai pas de chance Mais voilà je n'suis pas verni Elle me parle du Bory elle me parle du Bory Alors que cent fois je lui ai dit Y'a pas de bière pas de bière sur le Bory Bory Bory Il fait si chaud y' a pas d'eau sur le Bory On meurt de soif moi je suis si bien ici Devant la bonne bonne bière du pays Il n'y aurait pas eu de problèmes Si elle avait voulu aller A Amsterdam ou à Bruxelles Y' a bien longtemps qu'on serait mariés Mais voila je n'ai pas de chance Mais voila je n'suis pas verni Elle me parle du Bory elle me parle du Bory Alors que cent fois je lui ai dit Y'a pas de bière pas de bière sur le Bory Bory Bory Il fait si chaud y' a pas d'eau sur le Bory On meurt de soif moi je suis si bien ici Devant la bonne bonne bière du pays TROIS MARINS DE GROIX Nous étions trois marins de Groix, Ah! Embarqués sur le saint François REFRAIN Il vente, il vente, C'est l'appel de la mer qui nous tourmente. Le mousse est allé prendre un ris Un paquet de mer l'aura pris. On n'a retrouvé que son chapeau son garde pipe son couteau. Sa pauvre maman s'en est allée Prier à sainte Anne d'Auray. Sainte Anne, rendez moi mon garçon Il était jeune, il était blond. Et sainte Anne lui répondit Tu le verras en paradis. . Ils reviennent encore à l'heure des marées S'asseoir sur le muret, le long de la jetée Ils regardent encore au delà de Brehat Respirant le parfum du vent qui les appelle Mais il est révolu le temps des Terres Neuvas La race des marins, chez nous ne s'en va pas REFRAIN Loguivy de la mer, Loguivy de la mer Tu regardes mourir les derniers vrais marins Loguivy de la mer, au fond de ton vieux port S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts Ils ont connu le temps où la voile était reine Ils parlent des haubans, des focs et des misaines De tout ce qui à fait le charme de leur vie Et qui qu'ils emporteront avec eux dans l'oubli Mais s'il s'est révolu le temps des cap-horniers Il reste encore chez nous d'la graine d'aventurier Je n'ai jamais su dire ce que disent leur yeux Perdus dans ce visage buriné par le vent Ces beaux visages d'hommes, ces visages de vieux Qui savent encore sourire et dire à nos vingt ans Remettez vos cabans, et rompez les amarres Allez-y l'avant, mais tenez bon la barre ENFANT DU VOYAGE Enfant du voyage Ton lit c'est la mer Ton toit les nuages Eté comme hiver Ta maison c'est l'océan Tes amies sont les étoiles Tu n'as qu'une fleur au coeur Et c'est la rose des vents Ton amour est un bateau Qui te berce dans ses voiles Mais n'oublie pas pour autant Que l'on t'attend Enfant du voyage Ton coeur s'est offert Aux vents aux nuages Là-bas sur la mer Mais tu sais que dans un port Tremblant à chaque sirène Une fille aux cheveux d'or Perdue dans le vent du nord Une fille aux cheveux d'or Compte les jours et les semaines Et te garde son amour pour ton retour. Et te garde son amour pour ton retour. PETIT MARIN Dans ton caban bleu et blanc Tu es rentré sans savoir comment As réussi à passer la coupée Petit marin il est l'heure d'aller te coucher REFRAIN Tes yeux se voilent Tu as au moins trois grammes Tu es plein, enivré Entends tu les glaçons qui se mettent à tinter Et demain matin petit marin Quand tu auras cuvé ton vin Tu r'mettra ça, sans savoir pourquoi Petit marin tu es un sacré raisin Et dans dix ans petit marin Tu te diras comme le temps est loin Où je pouvais mettre dans mon nez Sans que mes mains tristement se mettent à trembler Et dans trente ans petit marin Touque après touque tu auras fait ton chemin Sans te soucier si ça te fait du mal Petit marin tu finiras à l'arsenal . C'est Jean François de Nantes OUE, OUE, OUE Gabier sur la fringante Oh mes bouées Jean François Débarque en fin d'campagne OUE, OUE, OUE Fier comme un roi d'Espagne Oh mes bouées Jean François En vrac dedans sa bourse OUE, OUE, OUE Il a vingt mois de course Oh mes bouées Jean François Une montre, une chaîne OUE, OUE, OUE Valant une baleine Oh mes bouées Jean François Branl'bas chez son hôtesse OUE, OUE, OUE Bitte et boss et largesse Oh mes bouées Jean François La plus belle servante OUE, OUE, OUE L'emmène dans sa soupente Oh mes bouées Jean François De conserve avec elle OUE, OUE, OUE Navigue mer belle Oh mes bouées Jean François En vidant la bouteille OUE, OUE, OUE Tout son or appareille Oh mes bouées Jean François Montr' et chaîne s'envolent OUE, OUE, OUE Mais il prend la vérole Oh mes bouées Jean François A l'hôpital de Nantes OUE, OUE, OUE Jean François se lamente Oh mes bouées Jean François Et les draps de sa couche OUE, OUE, OUE Déchirent avec sa bouche Oh mes bouées Jean François Il ferai de la peine OUE, OUE, OUE Même à son capitaine Oh mes bouées Jean François Pauvr'Jean François de Nantes OUE, OUE, OUE Gabier sur la fringante Oh mes bouées Jean François . Adieu Diego nous n'irons plus A Tanambo le soir venu Pour y chiquer une anisette Avec cent sous de cacahuètes Car c'est demain que nous partons vers l'espérance Revoir enfin le doux pays de mon enfance C'est bien joli de faire 2 ans aux colonies Mais le pays natal, ça vaut bien mieux Qu'Madagascar et c'est normal pays chacal Adieu Pauline et sa musique Nouvel hôtel et son bordel Adieu Diego et ses ramas Adieu Diego nous on s'en va Car c'est demain que nous partons vers l'espérance Revoir enfin le doux pays de mon enfance C'est bien joli de faire 2 ans aux colonies Mais le pays natal, ça vaut bien mieux Qu'Madagascar et c'est normal pays chacal L'amour en France c'est beaucoup mieux On peut au moins s'faire sucer le noeud Tandis qu'ici à Tanambo On peut même pas s'faire sucer l'poireau Car c'est demain que nous partons vers l'espérance Revoir enfin le doux pays de mon enfance C'est bien joli de faire 2 ans aux colonies Mais le pays natal, ça vaut bien mieux Qu'Madagascar et c'est normal pays chacal PAPI Papi était un fier mécano De je n'sais quel bateau Il naviguait sur tout' les mers En n' buvant pas que d'l'eau Il a juré dans un bistrot A ses collègues émus Je pêcherais une bielle étrange Que l'chef n'a jamais vu You can fish in a millpound Fish in the sea Fish in a bath tube yes But dont fish me Il a donc quitté sa machine Vers l'ouest il naviguait Le jour la nuit il travaillait A ses lignes d'arbres et ses filets De tous les poissons il pêchait De nombreux spécimens Et une nuit pendant qu'il dormait Il pêcha une clé allen Un jour surpris par le mano maître Son bateau s'arrête Papi ne perdant pas la tête Constata les dégâts Le bateau n'avance plus Il n'avait plus d'gazole Ni papi plus beaucoup d'espoir Ni plus beaucoup d'pétrole Puiss' une nuit au large de Kerguellen Ou p't être d'la Rochelle Croyant sentir le chef braillard Y's dit j'crois bien qu'c'est lui Tant qu'il a pu s'est planqué Mais tout semblait lui dire Que ce jour là c'n'était pas un Trois galons à fuir Ses mains tombèrent ses yeux brillèrent Enfin il était sùr Et un ? marquant l'angoisse Déformait sa figure Puis dans un tourbillon d'gasole Le chef est apparu En fixant papi dans les yeux Il dit je te salue Ah te voilà dit le chef maill' J't'ai longtemps attendu Si tu as quelque chose à m' dir' C'n'est vraiment pas d'refus Ca n'marche plus depuis quinz' jours Et l'bateau n'tient plus l'coup Et papi a réparé La machine d'un seul coup Vous les papis de toutes les mers Buvez modérément Que cette histoire véridique Vous serve d'avertissement Papi si tu veux bien savoir Qui m'a dit ce poème Un soir juste avant ton départ C'est le poisson lui-même . Jean François pour aller au bal s'habille en amiral Bottes et casaques, chapeau ciré Jean François est paré REFRAIN Savez vous les gars danser la polka Aimez vous valsez la mer va vous faire danser Le vent qui souffle de partout accorde son biniou Il ne sait pas beaucoup d'refrain Mais ils sont tous marins La mer a du boire un coup d'trop elle qui ne boit que de l'eau Elle saute à tort et à travers La chemise à l'envers A coup de roulis à coup de tangage les matelots assoupis Vont en mesure et bord sur bord Avec le bout dehors Ca manque de femmes mais on s'en fout on est mieux entre nous Les filles malgré leur bon coup de rein N'ont pas le pied marin SUR LES BORDS DE LA LOIRE La belle se promène Le long de son jardin bis Le long de son jardin Sur les bords de la Loire Le long de son jardin Sur le bord du ruisseau Tout près du vaisseau charmant matelot Elle voit v'nir un'barque de trente matelots De trente matelots sur les bords de la Loire De trente matelots sur les bords du ruisseau Tout près du vaisseau charmant matelot Le plus jeune des trente chantait un'chanson Chantait un'chanson Sur les bords de la Loire Chantait un'chanson Sur les bords du ruisseau Tout près du vaisseau charmant matelot Votre chanson est belle J'voudrai bien la savoir etc.... Montez dedans la barque Et je vous l'apprendrai etc..... Quand elle fut dans la barque Elle se mit à pleurer etc.... Qu'avez vous donc la belle Qu'avez vous à pleurer etc.... Je pleure mon avantage Que vous m'avez volé etc.... Ne pleurez pas la belle Je vous le rendrai etc.... Ca ne se rend pas dit elle Comme l'argent prêté etc.... NOUS SOMMES MARINS Nous sommes marins au long cours Embarqués sur le Marlboro A charge de coton et de viande A route de nouvelle Zélande Sommes partis à Litteltown Sous ordre du capitaine Anderson Quand un coup de nord est méchant Nous surpris sans l'abri sous l'vent REFRAIN Notre misère de tous les jours C'est notre pain quotidien Notre misère de demain Elle prend corps avec le jour Avons lutté journées entières Nuits et jours traînant sur le pont Sans cesse balayé par la mer Avons touché sur les hauts fonds Pour me conduire sur les flots J'ai pris Bretagne pour bateau Sa misère et son gouvernail Sa liberté gonfle les voiles Fils de Lande Ne soit pas sourd à la légende Ecoute Bretagne t' appelle Demain renaîtra Jean Chapelle Le barde des causes perdues Et un barde qui perdu la vue Au temps des fleurs et des semailles Au temps des champs vêtus de paille Sommes morts de froid et de faim Assis sous le gaillard avant Huit hommes avec le lieutenant Dans cette foutue purée de poix Rejaunis l'ajonc, sur la lande Pour redorer notre blason Rajeunis L'hermine de légende Elle flotte au grand mât d'Artimon MATELOT canon Matelot puisqu'il fait bon vent Poussons ce soir la chansonnette Matelot puisqu'il fait bon vent Montons tous chanter sur l'avant Et le chant du gaillard d'avant Montera jusqu'à la dunette Et le chant du gaillard d'avant Egayera tout le bâtiment REAGAN DOUGAN C'était un fameux équipage A bord du Manchester Tous des forbans, des gars du large Commandés par Spencer Une chaîne dans l'eau, une jambe de bois C'était notre serment Quoi qu'il arrive on est avec toi Jusqu'au dernier tourment Reagan Dougan vous autres matelots A l'abordage le partage n'en sera que plus gros Tuez les tous pour leurs écus ou vous serez pendus A la plus haute vergue du mat comme un bourgeois cossu C'était un sacré ramassis de Sacrés pirates à la mer De fripouilles de tous acabits Ayant tué père et mère Voler et piller massacrer C'était notre métier Pour l'or l'argent il faut tuer Oh les gars pas de pitié Rouler dans l'ivresse et la fièvre Sans peur d'être pendu Notre coeur se nourrit de rêve Nos mains ont du sang dessus Pour une femme ou une injure On se battra demain Ne rêvons que de nouvelles captures et de nouveaux butins . J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ Une troupe de marins d'ouvriers de paysans Où allez vous camarades avec vos fusils chargés Nous tendrons des embuscades viens rejoindre notre armée La voilà la blanche hermine Vive la mouette et l'ajonc La voilà la blanche hermine Vive fougère et Clisson Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux francs Moi je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps Je viendrai à la nuit noire tant que la guerre durera Comme les femmes en noir, triste et seule elle m'attendra Et sans doute pensera t-elle que je suis en déraison De la voir mon coeur se serre là-bas devant la maison Et si je meurs à la guerre pourra t-elle me pardonner D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ Une troupe de marins d'ouvriers de paysans. . C'est un fameux trois mats fin comme un oiseau Hisse et oh Santiano Dix huit noeuds quatre cent tonneaux Je suis fier d'y être matelot REFRAIN Tiens bon la barre et tiens bon le vent Hisse et oh Santiano Si dieu veut toujours droit devant Nous irons jusqu'à San Francisco Je pars pour de longs mois en laissant Margot Hisse et oh........ D'y penser j'avais le coeur gros En doublant les feux de St Malo On prétend que là-bas l'argent coule à flot Hisse et ........ On trouve l'or au fond des ruisseaux J'en ramènerai plusieurs lingots Un jour je reviendrai chargé de cadeaux Hisse et ......... Au pays j'irai voir Margot A son doigt je passerai l'anneau Tiens bon le cap et tiens bon le flot Hisse et oh Santiano Sur la mer qui fait le gros dos Nous irons jusqu'à San Francisco JE REVIENS J'ai couru à travers le monde de Shanghai jusqu'à San Francisco Sous le vent et la tempête pour toi j'ai mené mon bateau Je reviens de coeur en fête jusqu'aux portes de Saint Malo REFRAIN Je reviens, je reviens, je reviens au pays Sous le vent et la tempête Pour toi j'ai mené mon bateau Je reviens le cœur en fête Jusqu'aux portes de Saint-Malo Droit devant depuis 20 semaines, d'Amsterdam à l'île de Bornéo J'ai souvent cru que l'orage finirait par avoir ma peau Mais j'ai retrouvé courage et le chemin de Saint Malo Sous les feux et les vents de glace, d'Istambul jusqu'à Valparaiso J'ai fait le tour de la terreau vent sur Santiago Par les portes de l'enfer qui conduisent à Saint Malo Cheveux noirs ou bien cheveux d'anges, de Lisbonne au port de San Diego Mes amours mes demoiselles, s'envolaient comme des oiseaux C'était toi vraiment la plus belle de New York à Saint Malo LES AVISOS ESCORTEURS Quand je pense à ce vieux Schoelcher Qui a sillonné tant de mer Com'lui j'voudrais pas terminer Au fond d'un port de l'Uruguay Et je me souviens du Rivière Qui dans sa vie a bien tourné Il a changé de carrière Est devenu bâtiment d'essais REFRAIN Les avisos étaient merveille Que nul bateau ne peut remplacer En outre-mer c'est plus pareil On a même plus envie de rêver Tu as mouillé à Ouvéa Surprises, Loyautés, Iles des pins Et Charner tu me resteras Comme le meilleur de mes copains Mais il faut penser au Bourdais Qui comme les autres il a trinqué Faire la conserve c'est bien fini Une dernière mission c'est bien fini REFRAIN Toi qui a marqué Tahiti Comme ton vieux collègue le Henry Pour toi aussi c'est bientôt fini Oui je parle de toi le Bory Toi le Viêt-nam te remercie Balny tu as sauvé des vies Protet pauvre coque usée Douze noeuds tu n'dois pas dépasser REFRAIN Doudard va falloir y aller A la casse tu devras passer Lorient ville qui t'a vu naître Lorient te verra disparaître Paroles de GUY CTX .Musique "Le France" HENRIK Greame Allwright Henrik était un fier pêcheur De je ne sais quel pays Il naviguait sur toutes les mers En buvant de l'eau de vie Il a juré dans un bistrot Devant ses collègues émus Je pêcherais un poisson étrange Que l'homme n'as jamais vu REFRAIN You can fish a mill pond Fish in the sea Fish in a bath tub, yes But dont fish me Il a donc quitté son pays Vers l'ouest il naviguait Le jour, la nuit il travaillait A ses lignes et ses filets De tous les poissons il pêchait De tous spécimens Et une nuit pendant qu'il dormait Il pêcha une baleine Un jour surpris par la tempêt' Son bateau s'retourna Henrik ne perdant pas la tête Pêcha la tête en bas Buvez modérément Le bateau fait un tour complet Il n'avait plus de boussol' Ni Henrik plus beaucoup d'espoir Ni plus beaucoup d'alcool Puis un'nuit au large de Brest ou p't'être d'Australie Croyant sentir le poisson mordre A dit j'crois bien que c'est lui De toutes ses forces il a tiré Le vent semblait lui dire Que ce jour là, c'n'était pas un Vulgaire poisson à frire Ses mains tremblèrent, ses yeux brillèrent Enfin il était sûr Et un sourire béat d'extase Eclairait sa figure Puis un tourbillon d'écumes L'poisson disparut Et en fixant Henrik dans les yeux Il dit je te salue Ah te voilà dit le poisson J't'ai longtemps attendu Si tu as quelque chose à boire C'n'est vraiment pas de refus Je n'ai rien bu depuis qinz'jours Et j'ai une faim de loup Puis le poisson a avalé Vous les pêcheurs de tout'les mers Buvez modérément Que cette histoire véridique Vous serve d'avertissement Pêcheurs si vous voulez savoir Qui m'a dit ce poème Un soir en buvant dans un bar C'est le poisson lui même. . C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris J'me souviens un mardi J'ai troqué mes santiags Et mon cuir un peu zone Contre une paire de dock side Et un vieux ciré jaune J'ai déserté les crasses Qui m'disaient, soit prudent La mer c'est dégueulasse Les poissons baisent dedans Dès que le vent soufflera, je repartira Dès que les vent tourneront, nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris Au dépourvu, tant pis... J'ai eu si mal au coeur Sur la mer en furie Qu'j'ai vomis mon quatre heure Et mon minuit aussi J'me suis cogné partout J'ai dormi dans des draps mouillés Ca m'a coûté des sous C'est de la plaisance, c'est le pied Dès que le vent soufflera, je repartira Dès que les vents tourneront, nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Mais elle prend pas la femme Qui préfère la campagne La mienne m'attend au port Au bout de la jeté L'horizon est bien mort Dans ses yeux délavés Assise sur une bitte D'amarrage, elle pleure Son homme qui la quitte La mer c'est son malheur Dès que le vent soufflera, je repartira Dès que les vent tourneront, nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris Comme on prend un taxi Je f'rai le tour du monde Pour voir à chaque étape Si tous les gars du monde Veulent bien m'lacher la grappe J'irai aux quatre vents Foutre un peu le boxon Jamais les océans N'oublieront mon prénom C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris Et mon bateau aussi... Il est fier mon navire Il est beau mon bateau C'est un fameux trois mats Fin comme un oiseau hisse ho Mais Tabarly, Pajot Kersauzon, Riguidel Naviguent pas sur des cageots Ni sur des poubelles Dès que le vent soufflera, je repartira Dès que les vents tourneront, nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris Je m'souviens un vendredi Regardez votre enfant Il est parti marin Je sais c'est pas marrant Mais c'était son destin Ne pleures plus ma mère Ton fils est matelot Ne pleures plus mon père Je vais au fil de l'eau Dès que le vent soufflera....... . C'est dans la pipe qu'on met l'tabac Ou la, ou la C'est dans la pipe qu'on met l'tabac Ou la, ou la REFRAIN Paré à virer les gars faudrait haler On s'reposera quand on arrivera Dans le port de Tacoma C'est dans la cave qu'il y a les rats C'est dans la gueule qu'on met le tafia C'est dans la mer qu'on met les mats Mais les filles ça se met dans les bras. LES FILLES DE LORIENT REFRAIN Ce sont les filles de Lorient, jolie Ce sont les filles de Lorient, Bon dieu qu'elles sont jolies lonla bis. S'en vont le soir se promener, jolie bis Le long de la cale Horie lonla REFRAIN En regardant vers la mer jolie bis Ont vu trois beaux navires lonla. REFRAIN Arrive, arrive beau matelot, jolie bis J'te souhaite une bonne arrivée lonla. REFRAIN Et si mon mari était dedans, jolie bis Encore meilleure arrivée lonla. REFRAIN Et si mon mari n'y est pas, jolie bis Au diable ces beaux navires lonla. REFRAIN S'en vont le soir se promener, jolie bis Le long de la cale Horie lonla. . A l'aube sur le quai Gueydon Devant l'petit pont Chantait la chanson Le branle-bas de la croisière Et dans la blanche baleinière Jean Bouin notre brigadier Son bonnet caplé Un peu sur l'coté Me rappelle mon bâtiment C'était le bon temps Celui de mes vingt ans Le bidel capitaine d'armes Et son cahier d'punis Dans la cayenne f'sait du charme A je ne sais quelle souris Mais j'garde au coeur une souffrance Quand le quartier-maître clairon Sonnait en haut d'Recouvrance Aux filles de Laninon La plus belle de Laninon Fanny Kersauson M'offrit un pompon Un pompon de fantaisie C'était elle ma bonne amie Elle fréquentait un bistrot Rempli de mat'lots En face du dépôt Quand je pense à mes plaisirs J'aime mieux m'étourdir Que d'men souvenir Ah! Fanny de Recouvrance J'aimais tes yeux malins Quand ton geste plein d'élégance Balançait des marsouins Je n'étais pas d'la maistrance Mais l'atout en mains Et tu v'nais me voir le dimanche Sur le Duguay Trouin A c't'heure je suis retraité Maître Timonier, aux Ponts et Chaussées Je fais le service des phares Et j'écoute la fanfare De la mer en son tourment D'Molène à Ouessant Quand souffle le vent Tonnerre de Brest est tombé Pas du bon coté Tout s'est écroulé A c'qui reste de Recouvrance N'entrerait pas un Sako Et Fanny ma connaissance Est morte dans son bistrot J'n' ais pus rien en survivance Et quand jez bois un coup d'trop Je sais que ma dernière chance J'me dis que ma dernière chance S'rait d'faire mon trou dans l'eau . REFRAIN Matelot le vent est bon La cambuse pleine de jambon Avons été si longtemps A sec de toile de gros vent D'où viens tu oiseau de mer J'arrive d'une grande île Vous annoncer que la terre Est proche de quelques milles Est-ce vous le capitaine Troude Qui vous posez sur le pont Lorsque s'écorchent nos coudes Au bois du mât d'artimon Et me reconnaissez-vous Cap'taine Troude moi qui de vous Ai pris cent coups de bâtons A charge de punition Dites-nous que terre est proche Et que les vents sont portants Sonne l'heure de la bamboche Attendue de si longtemps L'ARTILLERIE DE MARINE REFRAIN L'artillerie d'marine Voilà mes amours Et je l'aimerai, je l'aimerai sans cesse L'artillerie d'marine Voilà mes amours Et je l'aimerai, je l'aimerai toujours J'ai fait trois fois le tour du monde Dans mes campagnes j'n'ai jamais vu, non jamais vu J'n'ai jamais vu chose aussi ronde Que l'trou d'mon, que l'trou d'mon, que l'trou d'mon cul Il y a plusieurs calibres au monde 67, 68 et même plus Mais aucun n'entrerai je pense Dans l'trou d'mon, dans l'trou d'mon, dans l'trou d'mon cul A mon premier voyage en Chine Un mandarin gras et dodu, gras et dodu Voulu m'enfoncer l'bout d'sa pine Dans l'trou d'mon, dans l'trou d'mon, dans l'trou d'mon cul Dans l'artillerie d'marine Tous les obus sont si pointus, sont si pointus Qu'ils entreraient sans vaseline Dans l'trou d'mon, dans l'trou d'mon, dans l'trou d'mon cul . REFRAIN Allons à Messine, pêcher la sardine Allons à Lorient, pêcher le hareng Ils étaient deux amants qui s'aimaient tendrement Qui voulaient voyager, mais ne savaient comment Ah ah ah...... Qui voulaient voyager mais ne savaient comment Le vît dit au con tu sera bâtiment Ah ..... Le vît dit au con tu sera bâtiment Je serais le grand mât que l'on plante dedans Ah ..... Je serais le grand mât que l'on plante dedans Les poils de mon cul serviront de haubans Ah ..... Les poils de mon cul serviront de haubans Et les morpions grimperont dedans Ah ..... Et les morpions grimperont dedans Mon rouston de droite sera Commandant Ah ..... Mon rouston de droite sera Commandant Mon rouston de gauche sera Lieutenant Ah ..... Mon rouston de gauche sera Lieutenant La peau de mes couilles fera voile au vent Ah ..... La peau de mes couilles fera voile au vent Le trou de mon cul soufflera dedans Ah ..... Le trou de mon cul soufflera dedans Ah ! Crénom de dieu ! Qu'ça puera la dedans Ah ..... . Adieu, cher camarade, adieu, faut se quitter Faut quitter la bamboche, à bord il faut aller En arrivant à bord, en montant la coupée Devant l'officier d'quart, il faudra se présenter, faudra se présenter Ah ! qu'elle est triste et dure la vie du matelot On y mange que des briques, on y boit que de l'eau On couche à la dure sur un vieux lit de camp On fait triste figure quand on a pas d'argent, quand on n'a pas d'argent Au poste de manoeuvre, sur le gaillard d'avant On nous fait mettre en ligne au pied du cabestan Un maudit second maître, la garcette à la main Aux ordres du premier maître, nous astique les reins, nous astique les reins Dimanches et jours de fête, on nous fait travailler Comme des bêtes de somme qui sont chez nos fermiers Aux rations, les couganes des biscuits pleins de vers Le quart de vin en bas, la nuit les pieds aux fers, la nuit les pieds aux fers Et vous jeunes fillettes, qui avez des amants Bourlinguant tout là-bas, à bord des bâtiments Ah soyez leur fidèles, gardez bien votre coeur A ces marins fidèles qui ont tant de malheurs, qui ont tant de malheurs Et toi, ma pauvre mère, qu'as tu fait de ton fils Marin c'est la misère, marin c'est trop souffrir J'ai encore un petit frère qui dort dans son berceau Je t'en supplie ma mère n'en fait pas un matelot, n'en fait pas un matelot Et si je me marie, qu'un jour j'ai des enfants Je leur briserai un membre avant qu'ils ne soient grands Je ferai mon possible pour leur avoir du pain Le restant de ma vie pour qu'ils n'soient pas marin, pour qu'ils n'soient pas marin. DANS LES PRISONS DE NANTES Dans les prisons de Nantes, lang di...... Dans les prisons de Nantes, Il y avait un prisonnier bis Personne ne vint le voir, lang di....... Personne ne vint le voir, Que la fille du geôlier bis Un jour il lui demande, lang di ...... Un jour il lui demande, Que dit-on de moé bis On dit de vous en ville, lang di .... On dit de vous en ville, Que vous serez pendu bis Mais s'il faut qu'on me pende, lang di ..... Mais s'il faut qu'on me pende, Déliez moi les pieds bis La fille était jeunette, lang di .... La fille était jeunette, Les pieds lui a délié bis Le prisonnier alerte, lang di .... Le prisonnier alerte, Dans la Loire s'est jeté bis Dès qu'il fût sur les rives, lang di .... Dès qu'il fût sur les rives, Il se mît à chanter bis Je chante pour les belles, lang di .... Je chante pour les belles, Surtout celle du geôlier bis Si je reviens à Nantes, lang di .... Si je reviens à Nantes, Oui, je l'épouserai bis Dans les prisons de Nantes, lang di...... Dans les prisons de Nantes, Il y avait un prisonnier bis LE MAITRE A BORD Et oui les matelots vous avez tous la frousse Mais oui je le sais bien qu'il est vieux mon trois mâts Mais il faut douze hommes, un capitaine, un mousse Qui le remonteront vers le Guatemala Alors pendant huit jours il cherche un équipage Contraint de le former de marins d'occasion Vagabonds sans aveux dont certains tatouages Affichent l'anarchie et la révolution Mais lui le malabar au moment du départ Leur dit je vous préviens REFRAIN Je suis le maître à bord Moi seul suis le maître Bien des costauds, des forts Ont dû le reconnaître Je vous promets, moi commandant Bonne ration, bon vent, bonne goutte Je serai juste et indulgent Mais il faudra que l'on m'écoute Et maintenant le cap au nord Je suis le maître à bord Depuis quarante jours le navire est en route Les vents sont contre lui, le mauvais temps aussi S'avançant dans la nuit, quatre hommes fous de rage Vent, l'insulte à la bouche, le couteau à la main Parler au capitaine, au nom de l'équipage Il faut que tu nous donnes des biscuits et du vin Mais le malabar leur dit voyez là-bas Voyez ce phare c'est le Guatemala REFRAIN Je suis le maître à bord Ce soir du moins je l'espère Nous toucherons au port Vous serez libre à terre Oui mais ici mille sabords Je n'admets pas la moindre pipate Je materais tous les plus forts Que chacun regagne son poste Car j'ai sur vous droit de vie et de mort Mais la brise ne fléchit, balancé par la houle Le trois mâts va tanguant sous la force du vent Bientôt c'est l'ouragan, on ne voit plus le phare Les voiles se déchirent et les flots furieux Emporte un marin, alors le malabar Sent le trois mâts craquer et crie sauve qui peut Les canots à la mer, que dieu veille sur vous Mais ils ont répondu venez avec nous Non je suis le maître à bord Je dois le reconnaître les droits me rendent fort Me font parler en maître mais le devoir commande encore Demeure au pied du mât de misaine Tu ne dois pas quitter ton bord C'est le devoir du capitaine Et maintenant face à la mort Je suis le maître à bord . Le corsaire le grand coureur est un navire de malheur quand il s'en va en croisière pour aller chasser l'anglais le vent, la mer et la guerre tournent contre le français REFRAIN Allons les gars gai, gai Allons les gars gaiement Il est parti de Lorient avec belle mer et bon vent il cinglait bâbord amure naviguant comme un poisson un grain tombe sur sa mâture v'la le corsaire en poton Il nous fallut remâter et bougrement relinguer tandis que l'ouvrage avance on signale par tribord un navire d'apparence à mantelets de sabords C'était un anglais vraiment à double rangée de dents un marchand de mort subite mais le français n'a pas peur au lieu de brasser en fuite nous le rangeons à l'honneur Les boulets pleuvent sur nous nous lui rendons coups pour coups pendant que la barbe fume à nos braves matelots dans un gros bouchon de brume il nous échappe aussitôt Nos prises au bout de six mois ont pu se monter à trois un navir' plein de patates plus qu'a moitié chaviré un deuxième de savates et le dernier de fumier Pour nous refaire des combats nous avions à nos repas des gourgades et du lard rance du vinaigre au lieu de vin du biscuit pourri d'avance et du camphre le matin Pour finir ce triste sort nous venons périr au port dans cette affreuse misère quand chacun s'est vu perdu chacun selon sa maniére s'est sauvé comme il a pu Le cap'tain et son second s'ont sauvé sur un canon le maître sur la grande ancre le commis dans son bidon ah le sacré vilain cancre le voleur de ration Il eut fallu voir le coq et sa cuisine et son croc il s'est mis dans la chaudière comme un vilain pot au feu il s'est mis vent arrière atterrit au feu de dieu De notre horrible malheur Seul le calfat est l'auteur en tombant de la grand'hune dessus le gaillard d'avant a r'bondi dans la cambuse a crevé le bâtiment Si l'histoire du grand coureur à su vous toucher le coeur ayez donc belles manières et payez-nous largement du vin, du rack, de la bière et nous serons tous contents. REFRAIN Allons les gars gai, gai Allons les gars gaiement . REFRAIN Buvons un coup, buvons en deux A la santé des amoureux A la santé du roi de France Et merde pour le roi d'Angleterre Qui nous a déclaré la guerre Au 31 du mois d'août Nous vimes venir sous l'vent à nous Une frégate d'Angleterre Qui fendait la mer et les flots C'était pour attaquer Bordeaux Le commandant du bâtiment Fit appeler son lieutenant Lieutenant te sent tu capable Dis-mois te sens-tu assez fort Pour prendre l'anglais à ton bord Le lieutenant fin et hardi lui répondit capitaine oui Faite branle bas à l'équipage Je va hisser no't pavillon Qui rest'ra bout sous le vent Le maître donne un coup de sifflet Pour faire monter les deux bordées Tout est paré pour l'abordage Hardis gabiers, matelots Braves canonniers, mousses, petiots Dix vire lof pour lof en arrivant Nous l'abordions par son avant A coups de haches d'abordage De pique, de sabre, de mousqueton En trois cinq sec je l'arrimions Que dira-t-on du grand rafiot A Brest, a Londres et à bordeaux Qu'a laissé prendre son équipage Par un corsaire de dix canons Lui qui en avait trente et si bon LA TAVERNE A la taverne on boit on fume, le soir en montant de la cale Avec les copains ces marins, qui tous les jours triment comme des chiens Sans haine sans hargne dans la nature, craquant leur os crevant leur peau Les mains crispées sur le filin, pour gagner leur pain quotidien A la taverne, on fait les comptes, sur les prix d'une cargaison On s'acharne on discute ferme, il n'est pas question d'abandon Le paysan a dans sa ferme, lui bien des soucis de moisson Quand à nous sur cette terre ferme, ne brade pas notre poisson A la taverne quand viens la brune, on vient se réchauffer le sang Dans les écuelles la soupe fume, servie par la fille du patron Autour de la table on s'installe, sans façon silencieusement En écoutant la triste histoire, d'un vieux bourlingueur d'océans Dans la taverne on se raconte, l'histoire d'un moussaillon de bord Qui un jour de violent orage, est passé par dessus bord Jean-François était jeune d'age, il habitait tout prés du port On la r'trouvé dans le filet, au cours d'la suivante marée De la taverne on voit les dunes, on vont s'égayant des enfants Têtes blondes et têtes brunes, défiant déjà les ouragans Aujourd'hui ce sont jeux de plage, face à la mer qui les attends Car demain quand ils seront grands, ils deviendront des moussaillons . Le sac sur l'épaule et la pipe au chapeau Tiens bon, oh matelot ! Faut monter à bord pour se remettre à flot Sur la route de San-Francisco bis Tiens bon, oh matelot ! Adieu la bamdoche et les filles au sang chaud Sur la route de San-Francisco bis Le vieux qui nous mène à du vice plein la peau Tiens bon, oh matelot ! Il dresse les bordées à coup de barre de guindeaux Sur la route de San-Francisco bis Tiens bon, oh matelot ! Avec lui on s'ra toujours de quart en haut Sur la route de San-Francisco bis Le jour comme la nuit faudra crocher l'morceau Tiens bon, oh matelot ! Sur notre paillasse y'aura jamais de repos Sur la route de San-Francisco bis Tiens bon, oh matelot ! Mais on lui prouvera qu'on n'est des manchots Sur la route de San-Francisco bis LE SOUS MARINIER REFRAIN C'est le sous-mama, le sous marinier Qui baise le jour et qui chante la nuit C'est le sous-mama, le sous marinier Qui baise le jour et qui chante la nuit J'ai parcouru les mers, et j'ai souvent baisé Des brunes des blondes, le soir dans les fossés J'enculai les grenouilles, je baisais les crapauds On m'a sucé les couilles le soir au bord de l'eau C'est la reine d'Angleterre qui traversait les mers Pour voir si les Français baisaient comme les Anglais Saperlipopette les couilles rasaient le pont C'est encore le Français qui remporte le pompon C'est la reine d'Espagne qui dit à son mari J'aime bien le champagne et j'aime aussi ton vit Mon petit Alphonso ce soir au bord de l'eau Je taillerai une plume pour mettre à mon chapeau C'est la reine d'Autriche qui sur un canapé S'faisait lécher les miches par un sous marinier Au bout de 36 semaines, oh monde inattendu Elle s'aperçut qu'son ventre était plus gros qu'son cul. . Refrain Les Lorientaises c'est comme les homards Elles ont toutes des rubans rouge et noir Les gars d'la flotte voudrais les voir Pour les embrasser sur la bouche le soir Devinez ce qu'il y a deux bis Y a deux testaments, L'ancien et le nouveau Devinez ce qu'il y a trois bis Y a Troyes en Champagne, Y a deux testaments........... Devinez ce qu'il y a quatre bis Y a Catherine de Russie, .................................... Devinez ce qu'il y a cinq bis Y a Saint Petersbourg ................................. Devinez ce qu'il y a six bis Y a système métrique, .................................. Devinez ce qu'il y a sept bis Y a c'est épatant, .......................... Devinez ce qu'il y a huit bis Y a huître de Belon, .............................. Devinez ce qu'il y a neuf bis Y a n'oeuf à la coque, ................................ Devinez ce qu'il y a dix bis Y a dissymétrique, .......................... Devinez ce qu'il y a onze bis Y a on se fait chier, . Refrain Du rhum des femmes et d'la bière non de dieu Un accordéon pour valser tant qu'on veut Du rhum des femmes c'est ça qui rend heureux Que l'diable nous emporte on a pas trouvé mieux Oh oh oh oh oh on a rien trouvé de mieux Hello captaine fait briller tes galons Et reste bien au chaud quand on gèle sur le pont Nous c'est not' peine qui nous coule sur le front Alors tient bien les rennes tu connais la chanson Ca fait une paye qu'on a pas touché terre Et même une paye qu'on s'tape des gonzesses en poster Tant pis pour celle qui s'pointera la première J'lui démonte la passerelle, la cale, la dunette arrière Tout est gravé quelque part sur ma peau Tellement qu'en ai les bras comme des romans photo Blessure de guerre cul de bouteille coup d'couteau Tant qu'il y aura des comptoirs on aura des héros Trois milles du cap c'est les foies c'est les glandes Quand t'as l'coeur qui dérape et les tripes qui fermentent J'essaie d'penser aux claques aux filles qui s'impatientent Pas au bateau qui craque entre deux déferlantes JEAN QUEMENEUR Il s'appelait Jean Quemeneur C'etait le fils d'une demi-soeur A la fameuse madame Lareur La grande Hortense Celle qui tenait un caboulot "Aux gars de Dinard et Saint-Malo" En face la caserne du dépôt A Recouvrance. Sa mère était une Kervarec Une gross' qui pue du bec Et qu'eut pas la chance Ave' pierr' son premier mari Bon garçon mais faible d'esprit Qui dans son grenier se pendit A Recouvrance. Son père était commis du port Travaillant peu mais buvant fort Il était content de son sort Comme bien on pense Avec sa pipe et son journal Faisait sa ronde dans l'arsenal Du "point du jour" au"fer à cheval" A Recouvrance. C'était parent aux Kervella Qui n'à pas connu ces gens-là Qui faisaient tant de tralala De manigances Portant voilettes et grands chapeaux Qu'on aurait dit ou peu s'en faut Qu'ça fréquentait les aristo A Recouvrance .../... C'est par une nuit qu'il vit le jour Numéro 13 d'la rue d'la tour Il faisait noir comme dans un four Et quand on pense Avec ça un vrai temps de canard De la pluie, du vent, du brouillard C'qui mit la sage femme en retard A Recouvrance. Puis le malheur vint, qui l'eut cru Son père un soir qu'il etait nu Tomba sur la tête et mourrut Sans connaissance Et sa mère eut ce mot touchant "Gast" me voilà veuve à présent J'ai plus de père pour mon enfant A Recouvrance. Puis sa mère mourut à son tour Toujours au 13 d'la rue d'la tour Mais sa tante Yvonne Marc'hadour Qu'à de l'aisance Et du coeur autant que d'l'argent Jura le soir de l'enterrement D'être une mèr' pour le petit Jean A Recouvrance. Elle l'envoya à l'ecole Où il attrapa la rougeol' La scarlatin', la p'tit vérol' Bref son enfance Fut celle de tous les moutards Enfants légitimes ou batards Qu'on voit roder sur les remparts A Recouvrance. L'enfant grandit. Quand il fut grand Travailleur et intelligent Il voulut être vétéran Ici commence L'histoire de ses amours avec Marie-Madeleine le poullaouec la nièce à Jean-François Cussec A Recouvrance Elle était jolie comme un cœur I l l'épousa fou de bonheur Dedans l'église de Saint-Brieuc Ah ! quelle bombance Ah ! quelle gaieté, quelle entrain Mesdames, messieurs jusqu'au matin Dans les salons du p'tit jardin A Recouvrance Mais à deux ou trois jours de là Sa femme légitime le trompa Avec un Second Maître calfat Plein de prestance Avec un Second Maître fourrier Un commis du port , un pompier l'agent LE GOFF et tout l'quartier De Recouvrance Un soir au fond de Kervallon Femme sans coeur et sans renom Elle fit d'un caporal Clairon La connaissance Ils s'en allèrent bras d'ssous , bras d'essus Au pardon d'la chapelle jésus Depuis on n' les à plus revus A Recouvrance. Le pauvre Jean pour oublier Se mit alors à s'arsouiller Dans tous les bistrots du quartier A l'espérance au débit d' la mère Pouliquen Et même au retour du Tonkin On le voyait soir et matin A Recouvrance. Or un soir qu'il ventait très fort Roulant de babord à tribord Il termina au fond du port Son existence D'avoir voulu le pauvr' garçon Aider son ami Kerguanton Larguer l'amarre du petit pont De Recouvrance. . Paroles et musique de Heymann et Boyer, BOF de "Capitaine Craddock" 1933. Quand on est matelot , On est toujours sur l'eau. On visite le monde ; C'est le métier le plus beau . bis Du pôle sud au pôle nord ; Dans chaque petit port, Plus d'une fille blonde, Nous garde ses trésors. bis Nous n'avons pas de pognon, Mais comme compensation, A toutes nous donnons, Un p'tit morceau d'not ' pompom . REFRAIN C'est nous les gars de la Marine, Quand on est dans les Cols Bleus, On a jamais froid aux yeux. Partout, du Chili jusqu'en Chine On les reçoit à bras ouverts Ces vieux loups de mer . Quand une fille nous chagrine , On se console avec la mer avec la mer. C'est nous les gars de la Marine , Du plus p'tit jusqu'au plus grand , Du mousaillon au Commandant . Les amours d'un Col Bleu Ca n'dure qu' un jour ou deux, A peine le temps de s'plaire Et de se dire adieu. bis On a un peu de chagrin, Ca passe comme un grain. Ces plaisirs de la terre C'est pas pour les marins bis Nous n'avons pas le droit De vivre sous un toit . Pourquoi une moitié Quand on a le monde entier . KALONDOUR Je naquis la nuit en Février Quand le soleil passe dans l'eau Emporté par des mers enfantines Je survis au loin sur des collines Qui dira par une bouche amère Ce qui tient mon âme emprisonnée Qui dira par une bouche amère Ce qui tient mon âme emprisonnée. La Bretagne a-t-elle autant de charme Pour border de sable l'horizon, Pour colorer mes yeux de ses vagues Et couronner mon front de ses algues J'ai des landes farouches dans la tête J'ai des vents parfumés dans l'oreille Le ressac habite dans mon cœur J'ai des huitres et du vin dans la bouche. Quand je m'embarque dans mes océans Je mets la voile vers les barreaux scellés De la fenêtre ouverte à l'autre bout Par où mon âme voudrait s'envoler Qui dira par une bouche amère Ce qui tient mon âme emprisonnée Qui dira par une bouche amère Ce qui tient mon âme emprisonnée Au fils des quais, glissant sous les arches Où l'herbe pousse entre les pavés Je cherche dans des reflets d'enfance Des souvenirs d'avant que je marche Ma mer est là, qui coule toute grise Et qui se brise en écume blanche Sur les étraves des pilliers des ponts Comme des femmes sillagent mon front. Ter LA MADELON DU MARIN Tout le monde sait ou se trouve la cambuse Ou le marin s'en vient chercher son pinard Tout le monde en boit mais personne n'en abuse Un marin saoul ça ne se voit que par hasard C'est le pinard qui nous fait vivre Qui nous redonne la santé On peut nous suprimer les vivres Mais au pinard pas y toucher Adieu les permissions Il n'y a plus d'amour Ce qu'il faut au marin C'est ses trois litres par jour REFRAIN Si le commis voulait Nous servir à boire A la cambuse, on ferait tous la queue Et c'est là qu'il y aurait des histoires Le pinard ne f'rait pas vieux Pour qu'un marin oublie jusqu'à sa mère Et pour noyer son immense cafard Il ne lui reste qu'une seule chose à faire Boire du pinard, du pinard, du pinard. Nous avons tous au pays une payse Que nous trompons a chaque escale mainte fois Mais dans le courrier pour rassurer la promise On dit je t'aime et j' ne pense toujours qu'a toi Mais la petite pas bete en somme Répond par le courrier suivant Ne t'en fait pas mon p'tit bonhomme Je pense a toi a chaque instantx ton bateau reviendra Peut être bien demain Mais ne t'en fais donc pas Je sais que tu est un marin LA MADELON 2 Pour dégorger le jarret du premier-maître Il est là-bas à deux pas d'not'bâtiment Un p'tit boxon aux murs recouverts de lierre Le 3-6-9, c'est le nom de la maison Les servantes sont belles et cochonnes Mais la plus belle de la maison Ce n'est ni Carmen, ni Simone Nous l'appelons la Madelon Elle branle le jour, elle baise la nuit Elle fait divers plaisirs, mais ne fatigue jamais. La Madelon vient nous servir à boire Un bock de bière dans un coin du boxon Où chacun peut lui sucer la poire Et lui chatouiller le bouton, la Madelon La Madelon pour nous n'est pas sévère Quand on lui prend la taille ou les nichons Elle jouit, c'est tout le mal qu'elle sait faire Madelon, la p'tite reine du boxon, la Madelon. Un quartier-maître au bachi de fantaisie S'en va trouver Madelon dans son kebab Il lui dit je veux te baiser ma jolie Sur un plumard ou sur le bord du trottoir Je veux te baiser en levrette Je veux te baiser en canard A poil ou avec ta liquette Je veux te baiser quelque part Elle lui dit mon chou, pour toi ce sera cent sous, Si t'en met cinq de plus, tu baiseras l'trou d'mon cul. La Madelon vient nous servir à boire Un bock de bière dans un coin du boxon Où chacun peut lui sucer la poire Et lui chatouiller le bouton, la Madelon La Madelon pour nous n'est pas sévère Quand on lui prend la taille ou les nichons Elle jouit, c'est tout le mal qu'elle sait faire Madelon, la p'tite reine du boxon, la Madelon. . La mer, qu'on voit danser, Le long des golfes clairs, A des reflets d'argent, La mer, Des reflets changeants sous la pluie. La mer, au ciel d'été, Confond ses blancs moutons, Avec les anges si purs, La mer, Bergère d'azur infini. Eh voyez, près des étangs Ces grands roseaux mouillés Voyez ces grands oiseaux blancs Et ces bateaux rouillés. La mer, les a bercés, Le long des golfes clairs, Et d'une chanson d'amour, La mer, A bercé mon coeur, pour la vie. . Une chanson écrite par Théodore Botrel sur une musique de qui a été chantée pour la première fois en 1896 par Mayol au "Concert Parisien" ! Elle fit la gloire de son interprète et de son auteur qui entama sa propre carrière de chanteur au "Chien Noir", habillé en costume breton ! Quittant ses genets et ses landes Quand le breton se fait marin Pour aller aux peches d'Islande Voici quel est le doux refrain Que le pauvre gars fredonne tout bas REFRAIN J'aime Paimpol et sa falaise son église et son grand pardon J'aime surtout ma paimpolaise qui m'attend au pays breton Quand les marins quittent nos rives Le vieux curé leur dit bon vent Priez souvent Monsieur Saint Yves Qui nous voit des cieux toujours bleus Et le pauvre gars fredonne tout bas Le ciel est moins bleu, n'en déplaise A Saint Yves , notre patron Que les yeux de ma paimpolaise Qui m'attend au pays breton Guidé par la petite étoile Le vieux patron d'un cotre fin Dit souvent que sa blanche voile Semble l' aile du Séraphin Et le pauvre gars fredonne souvent Ta voilure ,mon vieux Jean Blaise Est moins blanche au mat d'artimon Que la coiffe de ma paimpolaise Qui m'attend au pays breton LE FRANCE Ne m'appelez plus jamais France La France ,elle m'a laissé tomber Ne m'appelez plus jamais France C'est ma dernière volonté Quand je pense à la vielle anglaise Qu'on appelait le Queen Mary Echoué si loin de ses falaises Sur un quai de Californie Quand je pense à la vielle anglaise Jenvie les épaves englouties Les longs courriers qui cherchaient un reve Et n'ont pas revu leur pays J'étais un bateau gigantesque Capable de croiser huit vents J'étais un géant j'étais presque Presque aussi fort que l'océan J'étais un bateau gigantesque J'emportait des milliers d'amants J'étais la France , qu'est ce qu'il en reste Un corps mort pour des cormorans Quand je pense à la vielle anglaise Qu'on appelait le Queen Mary Je ne voudrai pas finir comme elle Sur un quai de Californie Que le plus grand navire de guerre Ait le courage de me couler Le cul tourné vers Saint-Nazaire Pays breton ou je suis né . Adieu foula', adieu mad'as Adieu guenda , adieu collier-chou Dou-dou à moi , y va pa'ti' bis Hélas , hélas , c'est pou' toujou' bis Bonjou' , monsieur le capitaine Bonjou' , monsieur le commandant Moi veni' fai' an ti pétition bis Pou' vous laisser dou-dou moi ,ben à moi bis Mademoiselle , il est t'op ta' La consigne est déjà signée Le navi' est su' la bouée bis D'un instant , il va appa'eiller bis Bel bateau a qui dans la 'eclade Qui s'en dou-dou moi pou' mener ailleu' Dou-dou à moi ,y va pa'ti' bis Hélas , hélas c'est pour toujou' bis Adieu foula', adieu mad'as Adieu guenda , adieu collier-chou Dou-dou à moi , y va pa'ti' bis Hélas , hélas , c'est pou' toujou' bis . Chantons pour passer le temps Les amours passés d'une belle fille Chantons pour passer le temps Les amours passés d'une fille de quinze ans Aussitôt qu'elle fut promise Aussitôt elle changea de mise Et prit l'habit de matelot Et vint s'embarquer à bord du navire Et prit l'habit de matelot Et vint s'embarquer à bord du bateau Le capitaine du batiment D'avoir à son bord un si beau jeune homme Le capitaine du batiment Le fit monter sur l'gaillard d'avant Beau matelot , ton joli visage Tes beaux yeux , ton joli corsage Me font toujours me rappeler Mes amours passés avec une belle Me font toujours me rappeler A une beaute du port de Lorient Mon capitaine assurément Vous me badinez , vous me faites rire Je n'ai ni frères ni parents Et ne suis pas né au port de Lorient Je suis né à la Martinique Je suis même un enfant unique Et c'est un vaisseau hollandais Qui m'a débarqué au port de Dunquerque Et c'est un vaisseau hollandais Qui m'a débarqué au port de Calais Ayant navigué sept ans Sur le même bateau sans se reconnaitre Ayant navigué sept ans Se sont reconnus au débarquement Puisqu'ici l'amour nous rassemble Nous allons nous marier ensemble L'argent que nous avons gagné Il nous servira pour notre ménage L'argent que nous avons gagné Il nous servira pour nous marier Celui qu'a fait la chanson C'est le gars CAMUS ,gabier de misaine Celui qu'a fait la chanson C'est le gars CAMUS ,gabier d'artimon Oh matelot hisse la grande voile Au cabestan , que tout le monde y soit Et vire , et vire vire donc Sinon t'auras pas d'vin dans ta gamelle Et vire , vire vire donc Sinon t'auras pas d' vin dans ton bidon AMSTERDAM Dans le port d' Amsterdam, y a des marins qui chantent Les rêves qui les hantent au large d'Amsterdam. Dans le port d'Amsterdam y a des marins qui dorment Comme des oriflammes, le long des berges mornes Dans le port d'Amsterdam y a des marins qui meurent Pleins de bière et de drames aux premières lueurs Mais dans le port d'Amsterdam, y a des marins qui naissent Dans la chaleur épaisse des langueurs océannes Dans le port d'Amsterdam, y a des marins qui mangent Sur des nappes trop blanches des poissons ruisselants Ils vous montrent des dents à croquer la fortune A décroisser la lune à bouffer des haubans Et ça sent la morue jusque dans le coeur des frites Que leur grosses mains invitent à revenir en plus Puis se lèvent en riant dans un bruit de tempête Referment leur braguette et sortent en rotant Dans le port d'Amsterdam y a des marins qui dansent En se frottant la panse sur la panse des femmes Et ils tournent et ils dansent comme des soleils Cachés dans le son déchiré d'un accordéon rance Ils se tordent le cou pour mieux s'entendre rire Jusqu'a c'que tout à coup, l'accordéon expire Alors le geste grave , alors le regard fier Ils remontent leur batave jusqu'en pleine lumière Dans le port d'Amsterdam y a des marins qui boivent Et qui boivent et reboivent et reboivent encore Ils boivent à la santé des putains d'Amsterdam De hambourg ou d'ailleurs ; enfin ils boivent aux dames Qui leur donnent leur joli corps , qui leur donnent leur vertu Pour une pièce d'or ; et quand ils ont bien bu Se plantent le nez au ciel se mouchent dans les étoiles Et ils pissent comme je pleure sur les femmes infidèles Dans le port d'Amsterdam .....Dans le port d'Amsterdam...... LE PLANCHER DES VACHES Quand du poste de vigie On crie terre à babord Le marin , l'ame ravie Se croit déjà au port Il n'a plus qu'une pensée Tirer une bordée Il n'a plus que cette idée Joyeux, il chante alors Refrain On est heureux comme des poissons dans l'eau Sur le plancher des vaches On peut guincher dans tous les caboulots Sur le plancher des vaches Le vin, les femmes, on a tout çà Mais oui, madame, sur ce plancher là c'est presqu'un amiral, le matelot Sur le plancher des vaches Bravant roulis et tangage Pour se remettre à flot Du sous marin , léquipage Fait escale au bistrot Il trinque la nuit entière Si bien que ,peuchère Malgré qu'il soit sur la terre Il est encore sous l'eau N'ENTENDS TU PAS SOUS TA FENETRE Nentends tu pas ta fenètre Celui qui t'aime , ton quartier- maitre Je reviens du tonkin ou j'ai fini Heureux de te revoir ma jolie Refrain J'ai quitter ma belle tonkinoise C'est pour toi ma charmante Françoise Tu étais la plus belle de l'ile Loin de toi je n'étais pas tranquille Pour toi j'ai ramené de belles choses De beaux foulards de soie, des blancs , des roses, Un singe , une guenon , un éventail Tout ça des souvenirs de Shangai Si tu veux au coeur de l'ile rousse Je te promènerai en pousse-pousse Je te ferai connaitre savamment Ces lieux que les chinois adorent tant Si tu ne descends pas alors je monte Surtout ne rougis pas et n'ai pas honte J'ai attendu longtempspour te revoir Je ne voudrai pas rester seul ce soir . Il était un petit navire bis Qui n’avait ja, ja, jamais navigué bis Oh! Eh! Oh! Eh! Matelot, matelot navigue sur les flots bis Au bout de cinq à six semaines bis Les vivres vin, vin, vinrent à manquer bis ... On tira z'à la courte paille bis Pour savoir qui, qui, qui sera mangé bis ... Le sort tomba sur le plus jeune bis Le mousse qui, qui, se mit à pleurer bis ... Ô sainte Vierge, ô ma patronne, bis Je vous en prie, de moi ayez pitié bis ... Sur le pont du petit navire bis Des poissons pleuv', pleuv', pleuvent par milliers bis ... C'est ainsi que le petit mousse bis Par un grand mi, miracle fut sauvé bis ... Si vous aimez bien cette histoire bis Nous allons la, la, la recommencer bis . Texte Gaston COUTE Musique Marc ROBINE Y faut qu' tout l'monde mange ici bas C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai Nous autres si on part sur l'bateau C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai C'est pour faire manger nos petiots C'est-y pas vrai les Terre-neuvas Parfois l'un d'nous tombe à la mer C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai Comme dans une grande gueule affamée C'est-y pas vrai les Terre-neuvas Tant pis pour lui le pauv'garçon C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai Faut qu'ils mangent aussi les poissons C'est-y pas vrai les Terre-neuvas Les ceusses qui restent après ça C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai S'mettent à pêcher ces poissons la C'est-y pas vrai les Terre-neuvas S'mettent à pêcher avec ardeur C'est y pas vrai c'est-y pas vrai C'est pour engraisser l'armateur C'est y pas vrai les Terre-neuvas Il faut qu'tout l' monde mange ici bas C'est y pas vrai, c est-y pas vrai Y'a qu'nos petiots qui ne manges pas C'est y pas vrai les Terre-neuvas Puisqu'on ne peche pas su'l' bateau C'est y pas vrai c' est-y pas vrai De quoi faire manger nos petiots C'est y pas vrai les Terre-neuvas Alors qu'est-ce qu on va foutre là-bas C'est y pas vrai c est-y pas vrai Alors qu'est-ce qu' on va foutre Là-bas C'est y pas vrai les Terre-neuvas On va péché avec not' coeur C'est y pas vrai c'est-y pas vrai C'est pour engraisser l'armateur C'est y pas vrai les Terre-neuvas . Tri martelod yaouank, ra la la, la digatra Trois jeunes matelots Tri martelod yaouank o voned da veaji Allaient en voyage O voned da veaji, gé, o voned da veaji, Le vent les emmena Gand n’ael oant bet kaset, tra la la, la digatra Vers un pays nouveau Gand n’ael oant bet kaset beteg an douar nevez E kichen mein ar veilh… Près de la pierre d’un moulin O deus mouilhet o eriou… Ils ont mouillé l’ancre Hag e-barz ar veilh-ze Et dans ce moulin E oa eur zervichourez Il y avait une servante Hag hi goulenn ganin… Et elle de me demander Pelec’h peus grêt konesañs… Où fera t’on connaissance ? En Naoned’n eur marhad, A Nantes, au marché En eur joazis eur walenn Nous choisirons un anneau Ni zimezo hon daou… Nous nous marierons tous deux Hag al’ barz eun tiegez… Et nous irons dans une maison Ni rai n tieegez mad Nous aurons une bonne maison Ha pa n’eus ket avantaj ! Et pourquoi pas davantage… Echu eo ma chanson… Ma chanson est finie, An hini oar a gano c’hoaz, Celui qui sait chantera encore An hini oar a gano skler, Celui qui sait chantera clair An hini oar a gontinu… Celui qui sait la continue. . Prends le large mon gars C'est le vent qui t'appelle Prends le large mon gars Il est temps de partir Prends le large mon gars C'est le vent qui t'appelle Eho ! Les gars, au vent de la mer Eho ! Les gars chantant Prends le large mon gars Sur la vague jolie Ton bateau glissera Comme un grand goéland Prends le large mon gars Sur la vague jolie Eho ! Les gars... Prends le large mon gars N'aie pas peur des tempêtes Prends le large, ton bras Est plus fort que la mer Prends le large mon gars N'aie pas peur des tempêtes Eho ! Les gars... Prends le large mon gars C'est la vie qui t'appelle Hisse toutes les voiles Bonne route et bon vent Prends le large mon gars C'est la vie qui t'appelle Eho ! Les gars... . Hé, garçon, prends la barre, Vire au vent et largue les ris Le vent te raconte l'histoire De ces marins couverts de gloire Il t'appelle, et tu le suis Vers les rives lointaines Que tu rêves tant d'explorer Et qui sont déjà ton domaine, Va tout droit sans fuir la peine Et sois fier de naviguer Sur la mer et sur terre, Au pays comme à l'étranger, Marin, sois fidèle à tes frères, Car tu as promis naguère De servir et de protéger. Nota Il existe une version "Chant de l'Ecole des Apprentis Mécaniciens de la Flotte" avec ce couplet Nous naviguons, marins De premier grain Nous, les mécaniciens d'la Flotte Jamais ne mollirons ni ne cèd'rons Dans les coups d'chien Gardons souvenir d'amitié À l'école de Saint Mandrier Retranscrit par Francis Belmont francisbelmont . Nous partirons vers un nouveau pays Ohé ohé ohé Nous ne craignons ni peine ni roulis Ohé ohé ohé Refrain Il faut chanter puisque la mer est belle Il faut chanter puisque nous partirons bis Nous voguerons le cap sur le printemps... Et dans les mats vont chanter nos vingt ans... Quand l'ouragan balaiera le pont... Nous maintiendrons bien haut le pavillon... Et puis un soir mouillant dans le vieux port... Nous chanterons le dernier chant du bord... . Encor' et hop ! et vire bis Encor' et hop et vire, vire Encore un coup Hardi les gars l'ancr' et dans les fonds Hardi les gars, maillon par maillon Hardi les gars nous l'arracherons Les gars si nous virons. C'est pas l'moment les gars d'être saouls C'est pas l'moment d'avoir les bras mous C'est pas l'moment d'plier les genous Les gars faut virer tout. L'ancr' est à pic on va déraper L'ancr' est à pic, la mer a lâché L'ancr' est à pic, des mains des pieds Les gars il faut virer Encore un coup, c'est pour le retour Encore un coup, enlève le plus lourd Encore un coup, c'est dernier tour Les gars virons toujours . C'était un bateau qu'était grand qu'était beau Ohé les matelots ! Il fendait les vagues, il fendait les flots Ohé les matelots ! Sur la mer immense chantaient les matelots. Partit en voyage aux pays lointains, Ohé les matelots ! L'épée de saint Jacques montrait le chemin Ohé les matelots ! Sur la mer immense voguaient les matelots. Un soir la tempête survint brusquement Ohé les matelots ! Et tout l'équipage luttait dans le vent Ohé les matelots ! Sur la mer immense, luttez les matelots ! Le vent à soufflé quatre jours et trois nuits Ohé les matelots ! Et dans la tempête se sont endormis Ohé les matelots ! Sous la mer immense dormaient les matelots. . Tout au fond de la mer Les poissons sont assis bis Attendant patiemment Qu'les pêcheurs soient partis bis Ah ! Ah ! Ah ! Refrain Ohé du bateau, du grand mât, De la hune, Eho du beaupré, du grand mât, Des huniers ! Tra la la la la ! bis Y a des vétérans Tout barbus, tout fripés bis Echappés par hazard Des hameçons, des filets. bis Ah ! Ah ! Ah ! Les plus jeunes des poissons Passent ainsi leur temps bis A charmer les grands fonds, De leurs cris, de leurs chants. bis Ah ! Ah ! Ah ! Et voilà donc pourquoi Seuls rentreront aux ports bis Les plus grands terre-neuvas Les cales vides jusqu'au bord. bis Ah ! Ah ! Ah ! . Adieu donc ma mie, je m'en vas bis Puisque mon bâtiment s'en va bis Je m'en vas faire un tour à Nantes Puisque le roi me le demande. Puisque dans Nantes tu t'en vas, Un corselet m'apporteras, Un corselet avec des manches Faites de soie rose et blanche. Mais quant à Nantes fut arrivé Au corselet n'a plus pensé N'a plus pensé qu'à la ribote, Au cabaret avec les autres Mon Dieu, qu'est c' que ma mie dira ? Tu lui diras, tu mentiras Tu lui diras que dans tout Nantes Y a pas de corset comme elle demande. J'aim'rais mieux la mer sans poissons Et la montagne sans vallon Et le printemps sans violettes Que de mentir à ma Jeannette. . Ca nous a pris trois mois complets Pour découvrir quels étaient ses projets... Quand le père nous l'a dit, c'était trop beau, Pour les vacances nous avions un bateau. D'un bond, d'un seul et sans hésitation, On s'document' sur la navigation En moins d'huit jours nous fûmes persuadés Qu'la mer pour nous n'aurait plus de secrets Refrain Encore heureux qu'il ait fait beau .............. Et qu'la Marie Josèph soit un beau bateau bis Le père alors fit preuve d'autorité "J'suis ingénieur, laissez moi commander." D'vant l'résultat, on lui a suggéré Qu'un vrai marin vienne nous accompagner Alors j'ai dit "J'vais prendre la direction, Ancien marin, j'sais la navigation." J'commence à croire qu'c'était prématuré. Faut pas confondre Guitare et Naviguer Côté jeunes filles, c'était pas mal, Ca nous a couté, l'écoute de grand-voile En la coupant Maguy dit "J'me rappelle Qu'un d'mes louveteaux voulait de la ficelle." Pour la deuxième fallait pas la laisser Toucher la barre ou même s'approcher Car en moins d'deux, on était vent debout "J'aime tant l'expression, disait-elle, pas vous ?" Quand finalement on pu réparer, Alors on s'est décidé à rester. Mais on n'a jamais trouvé l'appontement Car à minuit on n'y voit pas tellement On dit "Maussad' comme un marin breton", Moi j'peux vous dire qu'c'est pas mon impression Car tous les gars du côté d'Noirmoutiers Ne sont pas prêts d's'arrêter d'rigoler. . Avec Jean Bart s'en sont allé Ohé du mousse, le vent te pousse Avec Jean Bart s'en sont allé Gars de Dunkerque et de Calais Pour sur la mer battre l'Anglais Refrain Chante le vent, Ohé, Eho ! Hisse la voile, fier matelot Voguèrent alors nuit et jour Ohé du mousse, le vent te pousse Voguèrent alors nuit et jour Et déjà parlaient de retour Quand l'Anglais parut à l'entour. Les attaquèrent en chant Ohé du mousse, le vent te pousse Les attaquèrent en chant Tuant, fendant, décapitant Sans même faiblir un instant. Au soir sur le flot apaisé Ohé du mousse, le vent te pousse Au soir sur le flot apaisé Flottait au haut du grand hunier Le pavillon fleurdelisé. . Je reviens dans mon pays Le coeur plein de souvenirs J'vais retrouver mes amis Et je vais pouvoir leur dire J'ai navigué bien souvent Tout au long des océans, Mais je n'avais pas disparu Et me voilà revenu. Refrain Vogue, vogue mon bateau Vogue, vogue au fil de l'eau, Vogue, vogue mon bateau Nous arriverons bientôt. J'ai entassé dans mes cales, Tout au long de mes escales, Des bijoux et des joyaux, Dont je leur ferais cadeau. J'ai de l'or pour plus de cent briques, Le whisky gonfle mes barriques J'le ferai couler à flots, Nous n'boirons plus jamais d'eau. Mais pour Belle Marianne, Que je n'ai jamais cessé d'aimer Dans mes courses océanes Tout au long de ces années Que l'on fasse sonner les cloches Qu'on les fasse carillonner Demain y'aura de grandes noces, Demain je vais l'épouser. . METTEZ LA CHALOUPE A L'EAU Mettez la chaloupe à l'eau bis Matelot tomba dans l'eau, m'entendez vous ? Refrain Et si toi ti-ti moques de moi Moi ji mi moque di vous. Matelot cassa sa bras bis Chirurgien qui était là, m'entendez vous ? Li vouli qu'on li coupa bis Matelot li vouli pas, m'entendez vous ? A la foire s'en alla bis Et c'est là qu'il acheta, m'entendez vous ? Une pipe et du tabac bis Mon histoire finit là, m'entendez vous ? . Un beau navire à la riche carène S'en vint mouiller au large de Tahiti Quand sur la rive une jeune Tahitienne A sa compagne murmurait tout bas Si tu le vois, dis-lui que je l'adore S'il m'aime encore, s'il m'a gardé sa foi Ah ! ... Au large de Tahiti. Sur le vaisseau, le bel enseigne rêve Aux jolis yeux d'une Française aimée La Tahitienne chante sur la grève De ses amours la triste mélopée Adieu marin, tu m'as ravi mon âme Tu t'en retournes à ton pays lointain Ah ! ... Au large de Tahiti. Dans l'eau profonde, la Tahitienne glisse En murmurant le nom de l'infidèle Et sa couronne aux fleurs couleur de perles S'en va au fil des flots indifférents Souffle le vent, et voguent les nuages Sous les étoiles qui brillent dans la mer Un beau navire à la riche carène S'en vint mouiller au large de Tahiti. . LES FILLES DE LA ROCHELLE Sont les filles de La Rochelle Ont armé un bâtiment ........... bis Pour aller faire la course Dedans les mers du Levant Refrain Ah ! la feuille s'envole, s'envole, Ah ! la feuille s'envole au vent, La grand-vergue est en ivoire, Les poulies en diamant, .........bis La grand-voile est en dentelle, La Misaine en satin blanc. Les cordages du navire ..... Sont de fils d'or et d'argent bis Et la coque est en bois rouge Travaillée fort proprement. L'équipage du navire ............ C'est tout filles de quinze ans bis Le cap'tain qui les commande Est le roi des bons enfants. Hier, faisant sa promenade Dessus le gaillard d'avant ... bis Aperçut une brunette Qui pleurait dans les haubans ... Qu'avez vous jeune brunette .. Qu'avez vous à pleurer tant ? bis Avez vous perdu vot' mère Ou quelqu'un de vos parents ? J'ai cueilli la rose blanche ... Qui s'en fut la voile au vent bis Elle est partie vent arrière Reviendra en louvoyant. . Sur un baleinier John s'est réveillé, John Kalak Kalak a tou la hé. Quelqu'un criait paré à larguer, John Kalak Kalak a tou la hé, Tou la hé ho tou la hé, John Kalak kalak a tou la hé. Dans une taverne il s'est fait enrôler, Par un bosco qui l'avait saoulé. À bord ton temps tu l'passes à étarquer, C'est pas l'cap'taine qui monte dans les huniers. Par le Cap Horn 3 fois ils sont passés, Mais rien qu'une fois son sac il a posé. Et des baleines ils n'en ont pas pognées, Y'a qu'le sale temps qu'ils ont harponné. Mais aux Marquises L'enfer s'est terminé, Dans les bras d'la goélette la mieux gréée. John est heureux avec sa vahiné, C'est pas demain qu'il va réembarquer. . L'était une frégate lon la, l'était une frégate, C'était la Danaë, à prendre un ris dans les basses voiles, C'était la Danaë, à prendre un ris dans les huniers. A son premier voyage lon la, à son premier voyage, La frégate a sombré, à prendre un ris dans les basses voiles, La frégate a sombré, à prendre un ris dans les huniers. Et de tout l'équipage... Un gabier s'est sauvé... Il aborde une plage... Il savait bien nager... Mais là sur le rivage... Une belle éplorée... Bell' comme une frégate... Française et pavoisée... "Pourquoi pleurer la belle... Pourquoi si tant pleurer... "Je pleure mon avantage... Dans la mer est tombé... Et qu'aurait-on, la belle... Si on vous le rendrait ?... Lui en ferait l'offrande... Avec mon amitié"... A la première plonge... L'gabier n'a rien trouvé... A la centième plonge... Le pauvre s'est noyé... Car jamais avantage... Perdu n'est retrouvé... . Merci au PM Philippe Georges, président OM/OMS, et à l'équipage du SNA Emeraude rouge. La mer sans arrêt, fermait le clapet Les cheveux défaits, nos tympans claquaient, Du fond du CO, des voix qui disaient, Et toujours les mêmes, La vue rapidement, y'a des bâtiments On aperçoit plus l'île du levant Et c'était comme si tout recommençait La pesée mal faite, Le barreur arrière Le maître de central Le chef de CO En prennent plein le dos Pendant ce temps la, à la propulsion Nous ignorions tout des évolutions Dans la chaleur sèche de l'huile et la graisse, C'était la détresse, Bien mal informés car toujours derniers, Malgré les micros transistorisés, Et c'était comme si tout recommençait, Avarie de barre Alerte dépression La ventilation Incendie propulsion J'en passe des meilleures, Et puis la coupole a eu sa voie d'eau Y'a le lumineux qui a fait son boulot L'alerte est donnée, les GE stoppée, Et puis l'on assèche, Malgré la soupape qu'est encore grippée Et c'était comme si tout recommençait, Hisser le tube d'air Lancer les GE Prendre la charge en air Immersion clapet En route vers Toulon. . Sur l'air de "Amstrong" - Claude Nougaro Ca y est on va faire surface Je suis mal dans ma peau Je vais vomir sur mes godasses J'en ai froid dans le dos Tangage, roulis, je sens que c'est r'parti Sur babord, sur tribord J'ai l'estomac qui s'tort C'est le blues du Gerbord Au CO face à mon radar J'balance des peaux de renards Et sur le coté droit du scope M'arrive une escalope Tangage, roulis, je sens que c'est r'parti Sur babord, sur tribord J'ai l'estomac qui s'tort C'est le blues du Gerbord Au relais des quatre fois poulaines Je sais que j'suis le meilleur Au dessus de la cuvette j'me déchaine J'détiens tous les records Mercalm, Marzine Suppositoires, dramamine, Rien n'y fait, tout ressort, J'ai l'estomac qui s'tord, C'est le blues du Gerbord . Une autre adaptation d'un chant de paras. Refrain Mais après tout Qu'est-ce qu'on s'en fout Qu'est-ce qu'on s'en fout Tra la la après une plongée rapide Tu auras cessé de vivre A mille mètres au fond des mers Ce sera ton cimetière Ils sont sur des mers étrangères Des pauvres gars dont les matafs, dont les matafs Qui chaque jour risquent leur vie Sous-marinier oui nous voilà, oui nous voilà Pour faire partie de cette élite Il faut savoir boire et manger, boire et manger Comme on n'est pas certain de vivre Il faut savoir en profiter, en profiter Mais comme on n'a jamais eu de veine Le sous-marin ne remontra pas, ne remontra pas Au bout de huit jours plus d'une semaine Dans les journaux on trouvera, on trouvera Tous ces petits gars ces prolétaires Qui par amour pour leur bateau, pour leur bateau Ont un beau jour quitté leur mère Pour s'en aller au fond des flots, au fond des flots Mais si un jour la vie s'arrête Ta fiancée n'en mourra pas, n'en mourra pas Au bout de six mois, plus d'un semestre Un autre gars elle trouvera, elle trouvera Et ta pauvre mère ignorante A tout ce mal qui l'a comblée, qui l'a comblée A la messe ira le dimanche Se recueillir et pour prier, et pour pleurer . Devant l'éternel j'vous jure que j'en ai vu Des grandes, des belles, des moches et des tordues Tous les ports du monde ont chacun la leur Celle qui vous plombent à 100 dollars de l'heure Y'en a toujours une pour t'emballer le coeur Une qu'est plus douce plus gentille qu'ses consoeurs Qui t'dit c'est ok, parfois je t'aime Une qui t'promet d'attendre que tu reviennes Mais qui s'gêne pas pour y r'tourner quand même Martiniquaise partie niquer Une Angolaise partie se faire angoler Une Thaïlandaise faîte pour tailler Une Mexicaine excitant l'mec cité Dans ces bordels je peux dire que j'ai aimé Les jouvencelles comme les vielles édentées Pourvu qu'ça respire et pis qu'ça bouge Et qu'ca m'fasse rire sinon c'est l'carton rouge Mais chaque fois y'a une p'tite qu'est pas pareille Qu'a les yeux plus grands qu'la mer et le ciel Qui t'prend toute la tête comme un soleil Qui t'fait la fête, qui connaît pas l'sommeil Qui t'rend ta tête en prenant ton oseille Armoricaine armoirisée Une Brésilienne qui s'appelait Roger Une Sicilienne qu'avait pas de frères Une Irlandaise terminée à la bière J'en ai tellement fait dans tous les pays J'ai l'impression d'naviguer rue de Saint-Denis De toutes les couleurs, de toutes les races Y'a des p'tites soeurs qui ont laissées des traces A chaque escale le grand amour m'attend Quand j'craque j'fais pas semblant, je saute dedans Pour peu qu'j'tienne une caisse, qu'j'y penses trop fort J'suis comme un klebs fidèle jusqu'à le mort A la tigresse qui s'occupe de mon corps Bergère Allemande qui aboyait Une portugaise qu'avait 60 balais Une Égyptienne qui f'sait les fouilles Une vénérienne qui refilait la chtouille Cap sur les îles, cap sur les colonies Une beauté black et j'repeuple les Antilles Quelques chose s'enflamme à chaque fois Pour une de ces dames j'ferais n'importe quoi Pt'être même bien que j'arrêterais d'picoler D'être marin et dev'nir quincaillier Ne plus avoir qu'elle comme ciel de lit Lui dire qu'elle est belle et qu'c'est pour la vie Oublier le bordel indefinitly Une Londonienne qu'était toute molle Et une Tartare absolument mongole Une Suédoise qui suait dur Une miss Pôle nord ou un phoque j'suis pas sûr . Traditionnel Normand Ce sont les gars de Senneville Ah ! ce sont de bons enfants Ils ont fait faire un navire J'aime la belle endormie Pour aller au hareng blanc J'aime la belle en dormant. Le beau navire était d'ivoire Et le mât était d'argent Y avait dans ce navire J'aime la belle Palmyre Un' jeun' fille qui dormait tant J'aime la belle en dormant. Le capitaine du navire Mit la main sur ses bas blancs Tout beau, tout beau capitaine J'aime la bell' Marjolaine Vous n'irez pas plus avant J'aime la belle en dormant Vous avez eu mon coeur en gage Mais j'ai pas eu votre argent L'galant fouille dans sa boursette J'aime la bell' Mariette Lui tir' cent écus comptant J'aime la belle en dormant. Tenez, tenez ma mignonnette V'là pour la mère et l'enfant Vous l'enverrez aux écoles J'aime la belle Nicole Aux écoles de Rouen J'aime la belle en dormant. Votre enfant ira aux écoles Aux écoles de Rouen Il priera Dieu pour son père J'aime la belle Sévère Et pour sa mèr' pareillement J'aime la belle en dormant. . Traditionnel Refrain Vous soupirez les filles, Pour vos jeunes amants. Nous sommes à Saint-Nazaire En espérant l’beau temps Le beau temps est venu, On mit la voile au vent. Refrain Le beau temps est venu On mit la voile au vent Nous n’fûmes pas loins en mer, Nous reçûmes un coup d’vent. Refrain Nous n’fûmes pas loins en mer Nous reçûmes un coup d’vent L’un fonce à la cambuse, L’autre au gaillard d’avant. Refrain L’un fonce à la cambuse L’autre au gaillard d’avant L’un emporté par la mer, L’autre emporté par le vent. Refrain Las s’écrie le cap’taine C’étaient de beaux enfants Z’étaient bien mieux à terre A faire de doux serments. . TROIS MATELOTS DU PORT DE BREST Traditionnel breton Trois matelots du port de Brest De sur la mer, djemalon lonla lura, De sur la mer se sont embarqués. Ont bien été trois mois sur mer Sans jamais terre, djemalon lonla lura, Sans jamais terre y aborder. Au bout de cinq à six semaines Le pain le vin, djemalon lonla lura, Le pain le vin vint à manquer. Fallut tirer la courte paille Pour savoir qui, djemalon lonla lura, Pour savoir qui serait mangé. La courte paille tomba sur le chef Ce s’ra donc moi, djemalon lonla lura, Ce s’ra donc moi qui s’rai mangé. Oh non sinon, mon capitaine La mort pour vous, djemalon lonla lura, La mort pour vous j’endurerai. La mort pour moi si tu l’endures Cent écus d’or, djemalon lonla lura, Cent écus d’or je t’y donn’rai. Ou bien ma fille en mariage Ou c’beau bateau, djemalon lonla lura, Ou c’beau bateau qui est sous nos pieds. Il n’était pas à demi-hune Se mit à rire, djemalon lonla lura, Se mit à rire et à chanter. Courage mes enfants courage Je vois la terre, djemalon lonla lura, Je vois la terre de tous côtés. Je vois les tours de Babylone Trois charpentiers, djemalon lonla lura, Trois charpentiers y travailler. Je vois les moutons sur la lande Trois belles bergères, djemalon lonla lura, Trois belles bergères à les garder. Je crois que j’en reconnais une C’est ma maîtresse, djemalon lonla lura, C’est ma maîtresse du temps passé. . Louis Le Cunfft En quittant Brest et Recouvrance Adieu la France Pour aller fair' la course à l'Anglais Chantons sans regret, Car là-bas, dans les mers lointaines On d'viendra de grands capitaines. Refrain T'auras du galon mon garçon, Mais faudra monter au mât de misaine, T'auras du galon mon garçon, Mais faudra monter au mât d'artimon. La chanson que fredonnait naguère Ô mat'lot cell' qui est douce à ton coeur Dit au vent qu'l'amour vaincra la guerre Et qu'au r'tour tu trouv'ras le bonheur Dit au vent qu'l'amour vaincra la guerre Et qu'au r'tour tu trouv'ras le bonheur. Mais l'gabier qui, dans la grand'hune Rêve à la lune Ne r'verra plus les côtes de France Adieu Recouvrance Car soudain un coup d'vent le jette Et sur l'pont le v'là tout en miettes. Refrain La chanson que fredonnait ta mère Ô mat'lot gard' la toujours dans ton coeur Mais dans l'eau faut j'ter tout's nos chimères Les marins n'sont pas faits pour l'bonheur Mais dans l'eau faut j'ter tout's nos chimères Les marins n'sont pas faits pour l'bonheur. . Y avait un' fois un marinier Qu'avait bien envie d' s'amuser S'en fut à la Courti-ille! Ousque le vin péti-i-i-ille! Refrain Il nous faut du vin-in! Et du vin nouveau-eau! Du vin nouveau! L'hôtesse lui ayant demandé Quoi c'est qu'il voudrait bien bouffer "D' la merde ou bien d' la viande Pourvu que ça soy' tendre". Refrain L'hôtess' lui ayant demandé Où c'est qu'il voudrait bien coucher "Là-haut, dans la soupente Avec votre servante". Refrain Sur les onze heur's, sur les minuit La bell' voulut sortir du lit Il la prit par la cuisse, Lui dit "Faut que j' t'emplisse". Refrain Le lendemain, au matin jour, La belle pleurait ses amours "Qu'a pleur', qu'a chie, qu'a chante Elle en a plein son ventre". Refrain Celui-là qu'a fait la chanson C'est un marinier de Couëronn. Couëron, tout près de Nantes, Ville très commerçante. . Sont des hommes de grand courage, Ceux qui partiront avec nous Ils ne craindront point les coups, Ni les naufrages, Ni l'abordage, Du péril seront jaloux Tout ceux qui partiront avec nous. Ce seront de hardis pilotes, Les gars que nous embarquerons. Fin gabiers et francs lurons Je t'escamote Toute une flotte Bras solide et coup d'oeil prompt Tout les gars que nous embarquerons. Ils seront de fiers camarades, Ceux qui navigueront à bord, Faisant feu babord, tribord, Dans la tornade Des canonades Vainqueurs rentreront au port Tout ceux qui navigueront à bord. Car c'est le plus vaillant corsaire Qui donna l'ordre du départ. Vite en mer et sans retard. Faisons la guerre A l'Angleterre, Car c'est le fameux Jean Bart Qui nous commandera le départ. . LES MARINS DE NOTRE VILLE Les marins de notre ville Ne sont pas des ignorants Ils ont fait faire un navire Pour aller vers le Levant. Refrain Non, non, non, n'ai pas de maîtresse Passe mon temps fort joliment Le navire était d'ivoire Et les avirons d'argent L'équipage qui le monte C'est tout's jeun's fill's de quinze ans. Refrain L'capitaine qui le guide C'est le roi des bons enfants Il fit monter la plus jeune Pour mettre la voile au vent. Refrain Quand elle fut sur la hune Ell' pleura amèrement Regrettez-vous votre père Votre mèr' tous vos parents ? Refrain Je regrette ni mon père Ni ma mère, ni mes parents Je regrett' mon coeur volage Qu'est parti la voile au vent. Refrain Il est parti vent arrière, Il reviendra vent devant Il reviendra mouiller l'ancre Dans la rad' des bons enfants. . LE CAPITAINE DE SAINT-MALO Le capitaine de Saint-Malo Ali alo Qui fait la pêche au cachalot Ali alo ali alo Ali alo. Il a trois filles qui font la peau, Ali alo La première à Valparaiso. Ali alo ali alo Ali alo. La deuxième à Rio d'Janeiro Ali alo La troisième à San Francisco. Ali alo ali alo Ali alo. Il donne à boire à ses mat'lots Ali alo A grand coupe d'barre de guindeau. Ali alo ali alo Ali alo. Il mange la viande et laisse les os. Ali alo Il boit le vin et toi de l'eau. Ali alo ali alo Ali alo. A la manoeuvre le bosco Ali alo Te dresse à coups de cabillot. Ali alo ali alo Ali alo. Le lieutenant t'envoie la-haut Ali alo A coups de bottes dans le dos! Ali alo ali alo Ali alo. Et le second qui est l'plus beau Ali alo Si tu groumes il te fout à l'eau. Ali alo ali alo Ali alo. . Refrain L'âme de nos marins plane sur l'océan Je l'ai vue ce matin sur l'ail' d'un goëland Ell' s'enferme le soir sur les îl's endormies Protégeant les secrets qui entourent leur vie. On fredonne la mer les ports et les bateaux Les peintr's en ont tiré tous leurs meilleurs tableaux On parl' des goëmons exhalant leur parfum Mais on ne chante pas l'âme de nos marins. Refrain Quand vous traînez vos bott's sur les pavés des quais Vous rêvez près du phare au bout de la jetée Vous écoutez le vent siffler dans les filins Mais vous ne pensez pas à l'âme des marins. Refrain Et vous gens de la mer qui venez tous les soirs Sur les ancres rouillées un instant vous asseoir Vous traînez dans la nuit parfois jusqu'au matin Mais vous ne dites rien sur l'âme des marins. Refrain Et moi pauvre paumé j'ai passé mon caban J'interroge le ciel, j'interroge le vent Si je fais la bamboche en chantant des refrains Je ne sais pas prier pour l'âme des marins. . Traditionnel de haute Bretagne Dans le port il est arrivé Un navire en cuivre doublé Que personne n'a visité Que la fille d'un conseiller. Refrain Par ma foi j'donn'rai bien cinq sous Pour passer la barque avec personne n'a visité Que la fille d'un conseiller. Dans un canot ayant sauté, Elle dit Nage à aborder. . BRASSONS BIEN BRASSONS CARRE Traditionnel Breton A Nantes, à Nantes, vient d'arriver Un beau trois-mâts chargé de blé Refrain Au bras d'tribord arrière Brassons bien partout carré Nous somm's plein vent arrière. Au quai d'la fosse est amarré Le beau trois-mâts chargé de blé Refrain Joli marin, gentil gabier Combien vendez-vous la perrée? Refrain Pour vous la bell' c'est à gagner Par trois nuits de partie carrée Refrain Joli marin, gentil gabier J'connais pas la partie carrée Refrain La belle, je vous l'apprendrai Dans un joli grand lit carré Refrain Joli marin, j'voudrais y aller Dans ton joli trois-mâts carré Refrain La bell', sur le trois-mâts carré On n'embarqu' pas d'poulies coupées Refrain D'San Francisco à Valparaiso J'enverrai mon trois-mâts carré Refrain Dans un' tempête il a sombré Le beau trois-mâts chargé de blé Refrain En talisman d'fidélité Au quai d'la fosse est exposé. . Traditionnel Breton / Tri Yann Après sept années de guerre, Sept années de bâtiment. Je reviens de Grand-terre, Je reviens à Lorient. Je reviens de Grande-Terre, Guerre, guerre, vente, vent. J'ai passé des nuits entières Debout au gaillard d'avant. Sous bons vents, sous vents contraires, Sous la brise ou les brisants. Voyer mon sac de misère Lourd de coups, vide d'argent. Allez dire au capitaine J'ai obéi trop souvent ! Bonjour ma mie qui m'est chère Revoilà ton cher aimant. Je suis las de trop de guerres Sans voir grandir mes enfants. J'ai reçu tes mille lettres Par le rossignol chantant. Je t'écrivais moins peut-être, Je t'envoyais des rubans. Mes amis plus que naguère, Vous me verrez bien souvent, Après tant d'années de guerre, J'aurais tant et tant de temps. De L'Orient à Grande-Terre, Vent arrière, vent avant, Les fleurs d'hiver étaient belles, Elles annonçait le printemps. Les fleurs d'hiver étaient belles, Guerre, guerre, vente, vent. . Michel Tonnerre Dans la côte à la nuit tombée On chante encor' sur les violons Au bistrot sur l'accordéon C'est pas la bièr' qui t'fait pleurer Et l'accordéon du vieux Joe Envoie le vieil air du mat'lot, Fout des embruns au fond des yeux, Et ça t'reprend chaqu' fois qu'il pleut. Refrain Mon p'tit garçon mets dans ta tête Y'a qu'les chansons qui font la fête Et crois-moi depuis l'temps qu'je traîne J'en ai vu pousser des rengaines De Macao à la Barbade Ça fait un' paye que j'me balade, Et l'temps qui passe a fait au vieux Un' bordée d'rides autour des yeux. Allez, Joe, joue-nous d'l'irlandais Qu't'as appris quand tu naviguais Pendant ton escale à Galway Du temps où t'étais tribordais. Du temps où c'était pas la joie D'veiller au grain dans les pavois Les mains coupées au vent glacé Sans mêm' la forc' de fredonner. Refrain Et y'a l'temps qui mouille au-dehors Dans la toitur' y'a l'vent du nord Les yeux des fill's bell's à aimer Et la chanson qui t'fait pleurer. Et mêm'si t'as pas navigué T'as le droit d'boire avec les autres T'es quand mêm' un frèr' de la côte Et t'as mêm' le droit d' la gueuler. Refrain Quand on s'ra saoûls comm' des bourriques On ira chanter sur les quais En rêvant des fill's du Mexique Les chants des navir's négriers "Hal' sur la bouline, envoyez ", "Quand la boîteuse va t'au marché" "Quand on virait au cabestan", Et tout's les vieill's chansons d'antan. . Traditionnel normand Pendant le morte saison On voit sur le quai les patrons Qui demandent veux-tu qu'j't'engage Tu auras de forts bons gages Tu gagneras beaucoup d'argent Si su'l'banc y'a du flétan Refrain Faut avoir du courage Pour faire ce long voyage L'départ étant arrivé Chacun descend sur le quai Faut faire ses adieux bien vite L'capitaine appelle de suite Répondez à votre nom Embarquez donc les garçons Refrain Arrivé sur les grands bancs On y voit des glaces On mesure les brassées d'eau Pour y prendre sa place On mesure les brassées d'eau Pour s'y placer comme il faut Refrain L'équipage étant à bord Chacun se dispose A prendre son p'tit dejeuner Qui n'est pas grand-chose Après ce joli repas Le guindeau vous casse les bras Refrain Quand on est sur les grands bancs On crie on se déhausse Chacun se lève soudain Pour aller boire la goutte De tribord comme de bâbord Les doris s'en vont dehors Refrain Dans le doris les hommes s'en vont Pour pêcher toute la journée Et quand il est plein d'poissons Faut encore le décharger Hale dessus c'est la morue Hale dedans c'est du flétan . En hommage aux 27 marins du sous-marin Pluviôse, sous-marin perdu corps et biens devant Calais le 26 mai 1910. Extrait du cahier de chant de Louis Pouilly 1911. L'âme aguerrie Sous les flots ils font leur devoir Car la patrie A mis en eux tout son espoir Dans le Pluviôse Insouciants du danger Nos marins en prison close Apprenaient à nous protéger REFRAIN Les mères vont pleurer La mer sans soucis de leurs alarmes A pris leurs grands enfants Sans crainte de les desespérer Triste fatalité Qui fait toujours verser tant de larmes Que de coeurs vont saigner Les mères vont pleurer Soudain l'abîme Ouvrant son sein traître et félon Consomme un crime Engloutissant le sous-marin La mer demeure Implacable et sans merci Notre pauvre France pleure Les enfants qui sont engloutis Toute la France Veut les arracher à la mort Vaine espérance La gueuse brise son effort Elle est la cause Encore d'un pénible deuil Car desormais le Pluviôse Pour ces marins n'est qu'un cercueil Toutes les mères En portant ce deuil national Versent d'amères Larmes depuis ce jour fatal Mais l'équipage Au seuil de son noir tombeau Met une glorieuse page Au lion d'or de son drapeau L'air utilisé pour ce chant est "J'ai tant pleuré" de Joseph RICO... Si quelqu'un connait cet air je suis preneur pour une transposition en MIDI... Cette chanson était celle des Mousses, qui évacuèrent Brest, le 18 juin 1940, et s'en furent en Angleterre. Sur l'air de "En descendant la rue d'Alger". Nous partîm's un mardi matin, bis Quittant l'Arrnoriqu' sans chagrin, bis Pour nous en aller où? Eh bien! ça nous n'en savions rien - Hé ! Vous m'entendez bien ? - Oui, nous t'entendons bien. Nous embarquions sur le Paris, Appareillant cinq heur's et demie, Sous les bombes aériennes, eh bien ! C'était la vraie déveine ! - Hé! Vous m'entendez bien ? - Oui, nous t'entendons bien. La nuit l'on coucha sur la dure Sans même avoir de couverture, Et le lendemain matin, eh bien On avait mal aux reins ! - Hé vous m'entendez bien ? - Oui, nous t'entendons bien. Puis à Plymouth on arriva, On était loin de Guipavas ! Les Anglais, les Anglais, eh bien... Acclamèrent les Français. - Hé! Vous m'entendez bien? - Oui, nous t'entendons bien. Deux jours après on s'en alla, Sur un " transat " on embarqua, Où l'on ne bouffait guère, eh bien ! Mais c'était le Strathaird ! - Hé ! Vous m'entendez bien ? - Oui, nous t'entendons bien. Quat' jours après on se tira, Douze heur's de train on se tapa Que d'paquets d'cigarett's, eh bien, Reçus par les fenêtres ! - Hé ! Vous m'entendez bien ? - Oui nous t'entendons moins l'quart, c'est Liverpool, On était flapis comm' des moules, On arriv' dans un camp, eh bien ? Ouvert à tous les vents ! - Hé ! Vous m'entendez bien ? - Oui, nous t'entendons bien. Le lendemain soir, après l'branl'bas, Tous dans un tram on se tassa, Pour aller au dancing, eh bien ! Sans mettre de smokinge. - Hé ! Vous m'entendez bien ? - Oui, nous t'entendons bien. Et tous les soir ce fut ainsi, On ne rentrait qu'après minuit, Après avoir dansé, eh bien Avec les p'tit's poupées, - Hé! Vous m'entendez bien ? - Oui, nous t'entendons bien ! Puiz un beau jour on annonçà Qu'on devait partir pour Casa. Quand on l'a dit aux belles, eh bien Ell's se mir'nt à pleurer ... - Hé ! Vous m'entendez bien ? - Oui, nous t'entendons bien. Un sam'di matin on prit l'train, Le coeur débordé de chagrin De quitter Literpool, eh bien ... Et ses jolies p'tits poules, - Hé ! Vous m'entendez bien ? - Oui, nous t'entendons bien. À l'horizon se lève et rit l'aube vermeille Marins, perdus en mer Voici l'heure où là-bas le vieux clocher s'éveille Et chante, au matin clair Entendez-vous ? Dans la brise qui jase Tinter l'écho Des cloches du pays. Les flots joyeux que la lumière embrase Ondulent plus blonds que les blonds épis Au loin, c'est l'Angélus ! C'est l'Angélus qui sonne À genoux donc, sous le ciel bleu À genoux donc et priez Dieu Laboureurs de la mer Et que le jour rayonne C'est l'Angélus ! C'est l'Angélus C'est l'Angélus Sur nos mâts triomphants, le soleil plane et brille Marins perdus en mer Voici l'heure où là-bas s'incline la faucille Qui fauche les blés clairs ! Entendez-vous ? Dans la brise hautaine Dans l'air poudreux Où flambent des rayons ! Vibre l'appel d'une cloche lointaine Comme pour bénir nos fiers pavillons ! Au loin, c'est l'Angélus ! C'est l'Angélus qui sonne À genoux donc, sous le ciel bleu À genoux donc et priez Dieu Laboureurs de la mer Et que midi rayonne C'est l'Angélus ! C'est l'Angélus C'est l'Angélus Les feux mourants du jour ont empourpré nos voiles Marins perdus en mer Voici l'heure où là-bas s'allument les étoiles Brodant l'azur moins clair Entendez-vous ? Dans la brise qui rêve Des sons divins Qui semblent s'approcher ! Le paysan dont le labeur s'achève Écoute, pensif la voix du clocher Au loin, c'est l'Angélus ! C'est l'Angélus qui sonne À genoux donc, sous le ciel bleu À genoux donc et priez Dieu Laboureurs de la mer Et que la nuit rayonne C'est l'Angélus ! C'est l'Angélus C'est l'Angélus À bord des grands Dundées gréés de voiles brunes On a raidi les drisses, regarni les tangons Les fiers gars de l'Armor S'en vont chercher fortune Au large de l'Espagne pour capturer le thon Déborde, largu' la voile, la barre à tribord, toute Kénavo, Port-Maria, Loctudy, Ker Végan Souffle, brise marine A bloc de tes écoutes La vague chant' ce soir sur la harpe du vent Pour eux, sois douce mer, tu es souvent méchante Dans tes furies d'automne quand hurle le noroit Et que les vertes houles, sinistres atalantes Couvrent jusqu'à la poupe Les fins thoniers de Groix Berce les fils du large, car ils sont à la peine Tu as vu leurs naissances et trop souvent leurs morts Souffle, brise marine A bloc de tes écoutes Pour que nos beaux voiliers Regagnent tous le port. Oh ! matelot, dis moi mon pote, Si je mens que l'bon Dieu m'tripote Quel yacht ! Est pour un marin, Plus beau que le sien ? Y en a qu'un dans tout' la marine Qui ait une plus fière mine, Quel yacht ! connu des marins De n'import'quel coin ! C'est le Gallipétant p'tit pote La plus belle unité d'la flotte, Tu peux y aller y a pas plus grand Que le Gallipétant, Sur le plus grand navir'toujours Tu rêvais de partir un jour Va t'en content , y a pas plus grand Que le Gallipétant Comme cheminées soixante tuyaux Un grand mât d'auinz'cent mêtres dehaut Quel yacht !Y a trois mill'canons Sur les dix huit ponts ; Pour hisser le grand pavillon La drisse a neuf cent mètr's de long, Quel yacht !Pour appareiller Qu'est-ce qui faut brosser ! Au mat'lots font l'quart en vélo L'capitain'd'arme's roule en moto Quel yacht ! Quand pour l'inspection Y sont sur le pont. On voit passer le commandant En torpédo, naturellement. Quel Yacht ! Tous les officiers Sont motorisés. Comme tenue c'est pas compliqué Pour les mat'lots col et souliers Quel yacht ! Y a qu'les officiers Qui soient culottés. A l'escale y faut voir monter Des palanquées d'filles à marier. Quel yacht ! Pour l'amour, oui, ça, Il est un peu là ! Au Commandant du " Cachalot " Vient d'engager à Saint Malo Vingt gars, pas davantage Mais ils sont tous fiers matelots On ne connaît qu'un seul salaud Parmi cet équipage Qui triche au jeu sitôt qu'il perd Qui est brutal, jaloux, amer C'est…Jhonny Palmer Qui parle à tort et à travers Plus malfaisant que vingt commères C'est … Jhonny Palmer Ne cherchez pas qui a craché Partout sur le tillac Ni celui qui a déchiré La toile du hamac C'est celui qui Pour boire un verre Tuerait son père Vendrait sa mère C'est… Jhonny Palmer Un jour on vole une montre en or Pis v'la qu'on trouve le chat du bord Bouillant dans la marmite Deux jours plus tard, un gars du port D'un coup d'poignard est trouvé mort On a pensé tout d'suite Qui triche au jeu sitôt qu'il perd Qui est brutal, jaloux, amer C'est…Jhonny Palmer Qui parle à tort et à travers Plus malfaisant que vingt commères C'est … Jhonny Palmer Ne cherchez pas qui a volé La belle montre en or Ni froid'ment zigouillé Le chat du bord, le gars du port C'est celui qui Pour boire un verre Tuerait son père Vendrait sa mère C'est… Jhonny Palmer Mais ce qu'on ne saura jamais C'est qu'autrefois, celle qu'il aimait Sa femme, c'était tout comme Un jour partie, ne revint point Il ne dit rien, serra les poing Depuis, c'est un autre homme Qui triche au jeu sitôt qu'il perd Qui est brutal, jaloux, amer C'est…Jhonny Palmer Qui parle à tort et à travers Plus malfaisant que vingt commères C'est … Jhonny Palmer Ne cherchez pas à le guérir Son cœur est endurci Laissez-le dans son coin En attendant, ret'nez ceci Un soir, lassé d'avoir souffert Qui c'est qui s'foutra dans la mer Un pauvre gars JHONNY PALMER… Quand le vaisseau jusqu'à la hune Eut sombré dans la grande mer Blanche comme un rayon de lune Sainte Azénor parut dans l'air La sainte prit dans l'algue verte Le capitaine à demi-mort Et vola vers la terre verte Où fleurissent les genêts d'or Beau marin, dit sainte Azénor Reveille-toi, voici le port Dès qu'il vit la terre bretonne Et ses pommiers prêts à fleurir Vers le château de sa mignonne Le marin se mit à courir. Trois fois à la porte fermée Il fit le signal convenu Sèche tes pleurs, ma bien-aimée Voici ton ami revenu Celui que tu croyais perdu Sainte Azénor te l'a rendu. C'était un voilier de Bretagne Qui s'en allait à Tampico C'était un voilier de Bretagne Qui vint un jour à manquer d'eau. D'un cœur ardent tout l'équipage A Notre Dame, au cœur aimant Pour l'eau d'un seul de ses nuages Promit un beau vaisseau d'argent. Oh! Oh! sur la falaise Qu'il ferait bon Etre chez nous Oh! Oh! dans la fournaise Qu'il serait bon Le cidre doux. Il reste encor un peu d'eau douce Un peu d'eau trouble seulement A bout de force, un petit mousse A bu le reste en se cachant Pris de remords et l'âme en peine Il dit sa faute en sanglotant D'un geste fou, le Capitaine A tué le gosse, à bout portant Oh! Oh! sur la falaise Qu'il ferait bon Etre chez nous Oh! Oh! dans la fournaise Qu'il serait bon Le cidre doux. Ils sont rentrés en Finistère Le Capitaine va, pleurant Sur un autel plein de lumières Poser le beau vaisseau d'argent "Prenez mon sang, prenez ma vie, J'ai tué, pardon, pitié, pitié" "Pleure", dit la Vierge Marie, "Pleure mon gars, t'es pardonné". Oh! Oh! dans la fournaise Ah! qu'il est bon Le cidre doux. Oh! Oh! sur la falaise Ah! qu'il fait bon Être chez nous. C'est un scaphandrier Qui vit au fond des mers C'est un scaphandrier Qui n'a pour univers Qui n'a pour univers Que l'océan Et là-haut sur la mer Y a sa femme qui l'attend Et là-haut sur la mer La la la la la la… Y a sa femme qui l'attend Et là-haut dans sa barque Y a sa femme qui s'ennuie Elle surveille le tuyau Qui donne à son mari Juste assez d'oxygène Pour lui donner l'envie D'aimer une sirène La la la la …la ! C'est un scaphandrier Qui vit au fond des mers C'est un scaphandrier Qui n'a pour univers Qui n'a pour univers Que l'océan Et là-haut sur la mer Y a sa femme qui l'attend Et là-haut sur la mer La la la la la la… Y a sa femme qui l'attend Un jour, enfin lassée Elle a coupé le câble Et puis s'en est allée Vers les dunes de sable Vers l'odeur des jardins Des villes désirables ET LES BRAS DES MARINS La la la la …la ! C'est un scaphandrier Qui vit au fond des mers C'est un scaphandrier Qui n'a pour univers Qui n'a pour univers Que l'océan Et là-haut sur la mer Plus personne ne l'attend Et là-haut sur la mer La la la la la la… Plus personne ne l'attend Mon beau scaphandrier Lui a dit la sirène Te voilà libéré Et plus rien ne t'enchaîne Elle le prend par la mort Et doucement l'entraîne Loin, très loin des humains La la la la …la ! C'est un scaphandrier Qui vit au fond des mers C'est un scaphandrier Qui a pour univers Qui a pour univers Tout l'océan Et là-haut sur la mer Plus personne ne l'attend Et là-haut sur la mer La la la la la la…. PLUS PERSONNE NE L'ATTEND. Ce texte a pour auteur Théodore Botrel, célèbre chansonnier du début du 20ème siècle. Il rend hommage aux 27 marins morts lors du naufrage du submersible Pluviôse, coulé au large de Calais le 26 mai 1910. Il a été publié pour la première fois dans les colonnes du journal local Le Phare de Calais du 25 juin 1910.Au cours d’une rude bataille Sous un soleil éblouissant Le front bravant la mitraille Les pieds nus baignant dans le sang Dans l’infernale griserie Qui vers la mort nous fait courir Oh ! pour défendre la Patrie Qu’il est facile de mourir !Clairons et tambours avec rage Entonnent leur mâle chanson Le cœur affolé de courage Avec eux vibre à l’unisson Et quand les Anges de la Gloire Apparaissent enfin, chantant, On voit les lauriers de victoire Pleuvoir sur tous les comme ceux du Pluviôse » Dans l’eau glauque d’un avant-port Sans combat, sans apothéose, Trouver obscurément la mort ; De son tombeau clore la porte Sans nul espoir de la rouvrir Mourir, mourir de cette sorte Ah ! n’est-ce pas deux fois mourir ?Refrain Remettez les pompons rouges dans la rue ! Qui est fayot, qui est civil, qu’on nous informe ! Pour qu’ les serviettes et les torchons n’ se mélangent plus, Rendons obligatoire le port de l’uniforme .Ma p’tite voisine qu’est native de Keruscun, qui jamais de sa vie n’en a vu la queue d’un, dit " Ça porte bonheur d’ toucher l’pompon d’un marin " En attendant, elle se console avec les miens. Ma grand-mère dit qu’à Brest c’est bien malheureux De ne plus voir dans les rues nos petits cols bleus Ça mettait d’ la couleur dans notre ville triste Et c’était un plus pour faire venir les touristes. Question uniforme c’est sur que l’numéro un Sans aucun doute c’est le p’tit costume du marin L’caban c’est plus chouette que la capote du biffin L’bachi c’est mieux que l’béret du chasseur alpin. Maintenant qu’on a une armée de métier qu’en quelque sorte les fayots sont nos ouvriers On n’va pas leur payer des tenues chamarrées Rien qu’pour défiler l’jour du quatorze Avant on picolait dans tous les ateliers et la jambe de chinois faisait pas la matinée. Autrefois on mangeait l’ midi à la gueule d’or, maintenant si t’as faim vaut mieux bouffer dehors. refrain A l’arsenal, à l’arsenal, y’a plus personne à l’arsenal, y’a plus personne qui gratte à l’arsenal ! Fañch La sieste du matin, y’a longtemps qu’c’est fini, vu qu’ça nous empêchait d’dormir l’après-midi. On apprenait l’métier comme élève aux arpètes, de nos jours t’as au mieux l’intérim à perpète. Yvon C’est sûr que l’on savait fabriquer des bateaux, à présent y’a plus d’quoi construire un pédalo. Dans le temps on avait l’inox pour les bricoles, aujourd’hui y’a plus mèche de trouver un bout d’tôle. J. Paul A l’époque on savait s’arranger des flics mar’, ils sont plus nombreux qu’nous aujourd’hui, y’en a marre. On était bien peinards, un statut d’ fonctionnaire, il nous reste le privé ou bien les militaires. Henry On peut toujours rêver, la Penfeld aux brestois faut pas compter trop d’ssus pour créer des emplois. C’en est vraiment fini de l’Arsouille de naguère, si y’a plus d’bateaux gris, peut-être qu’y aura plus d’guerre ? C'était un petit matelot Sur les flots de la mer indienne, C'était un petit matelot Oh,oh,oh,oh, petit matelot. Voguait de Brest à Frisco, Sur les flots de la mer indienne, Un jour le temps se fit très gros, Oh,oh,oh,oh, petit matelot. Serr' les voil's, tout l'monde en haut, Sur les flots de la mer indienne, Tombe de plus de vingt mètres de haut, Oh,oh,oh,oh, petit matelot. On mit la chaloupe à l'eau, Sur les flots de la mer indienne, Pour vite le tirer des flots, Oh,oh,oh,oh, petit matelot. Mais on ne sauva que son chapeau, Sur les flots de la mer indienne, Sa vieille pipe et ses sabots Oh,oh,oh,oh, petit matelot. Peut-être bien que le p'tit matelot Sur les flots de la mer indienne, Est dans le ventre d'un cachalot Oh,oh,oh,oh, petit matelot. Origine inconnue peut être une adaptation. Chantée pendant la campagne assistance à la grande pêche 1971 - 1972 C'est moi le Commandant Bourdais bis Au port on ne me voit jamais bis Quelques fois Saint Jean quelques fois Saint Pierre Sans devant dessus sans devant derrière Mais c'est en mer que j'suis surtout Sans devant derrière et sans dessus dessous bis Rouler je fais ça bord sur bord bis Mais de préférence à tribord bis Car on m'a construit d'une drôle de manière Sans devant dessus sans devant derrière Mais malgré tout je tiens debout Sans devant derrière et sans dessus dessous bis Au Nord je vais user souvent bis Mes fonds d'culotte sur d'autres bancs bis Et je tourne en rond au cercle polaire Sans devant dessus sans devant derrière Dans la banquise ou n'importe ou Sans devant derrière et sans dessus dessous bis Je vais là où sont les poissons bis Car c'est là que les pécheurs vont bis Ont leur donne du courrier et des pommes de terre Sans devant dessus sans devant derrière De la salade ou bien des choux Sans devant derrière et sans dessus dessous bis Quand je vais chercher sur les bancs bis Le soleil du bonnet Flamand bis Je n'en suis pas loin qu'on y voie plus guère Sans devant dessus sans devant derrière Et quand j'y suis plus rien du tout Sans devant derrière et sans dessus dessous bis Quant à Saint Pierre on mouille un temps bis Les Saint Pierraises en font autant bis Elles parlent français à notre manière Sans devant dessus sans devant derrière Aiment danser et faire tout Sans devant derrière et sans dessus dessous Sur les bancs il ne fait pas beau temps bis Ca branle même assez souvent bis On me voit tanguer d'avant en arrière Sans devant dessus sans devant derrière Tanguer danser rouler surtout Sans devant derrière et sans dessus dessous bis Quand je me suis fait mouiller bis Et que je commence à rouiller bis On gratte et on pique ma coque entière Sans devant dessus sans devant derrière On r'met du gris un peu partout Sans devant derrière et sans dessus dessous bis Mais tout ça ne vaut pas Lorient bis On n'y sera dans pas longtemps bis On ira en perm' une semaine entière Sans devant dessus sans devant derrière Puis on recommencera le tout Sans devant derrière et sans dessus dessous bis Eh, petit marin, n’ai pas de chagrin Loin de ta brune Tu seras consolé, par les vahinés Au clair de lune Qu’importe la douleur, de ta queue en fleur Si t’en baise une Tu seras papa par désir cracra Loin de ta voilà que s’termine la campagne Tu vas rentrer au pays natal Tu vas retrouver ta compagne Qui elle ne sait rien de ton mal Et découvrant la pourriture Qu’elle tient, écoeurée dans ses mains Que tu as laissé en pâture Là-bas sur le sol tahitienElle te dit alors, regagne ton bord Ou te barcasse Te ramènera vers ta médina Vieux dégueulasse Ne me touche pas, éloigne-toi de moi Laisse ma conasse Et vas retrouver toutes tes vahinés Vieux vieux aller à Nort nous partons, Adieu filles de Nantes ! Mais dans deux jours nous reviendrons Vous revoir mes charmantes ! Avant qu'on appareille, Vidons une bouteille, REFRAIN Puis hisse la toile et foutons le camp Pour aller voir Gueule de Serpent ! Quand sans mouiller nous passerons Devant la Jonnelière, A la santé de Beaufreton Nous viderons nos verres. Le muscadet qui brille, Fait regretter les n'arrêtons pas à Gâchet L'équipe en est morose Viè ne venez pas nous chercher. Adieu la tante Rose. Le cidre qui pétille, Nous fait aimer les au pont de Sucé, Nous démâtons dare dare; Pauvres équipiers, faut vous passer D'anguille à la tartare. Le beurre blanc et l'anguille Nous font aimer les vent debout à Port-Mulon; On envie le Pyroscaphe, Car pour aller à Nort c'est long, Quand on pousse à la gaffe La gaffe et la godille font regretter les filles. Amène la voile, il n'y a pas plan, Le diable emporte Gueule de serpent !Dans le port de Saigon Il est une jonque chinoise Mystérieuse et sournoise Dont on ne connaît pas le nom Et le soir dans l'entrepont Quand la pluie se fait complice Les Européens s'y glissent Cherchant des coussins le gris du petit jour Les lanternes qui se voilent Sont de petites étoiles Qui s'éteignent tour à tour Dans le soir aux parfums lourds Au grès de la fumée lente Le fumeur se représente Les plus beaux rêves d' on dit que le bonheur N'existe pas sur la terre Que l'aile de mes chimères Viennent nous conduire ailleurs Au paradis enchanteur Pleins de mystérieux mensonges Dans l'ivresse de mes songes J'ai laissé partir mon Refrain Opium poison de rêve Fumée qui monte au ciel C'est toi qui nous élève Au paradis artificiel Je vois ton doux visage Les yeux de mon aimée Parfois j'imagine son image Dans un nuage de fumée.
Cest pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Mais elle prend pas la femme Qui préfère la campagne La mienne m'attend au port Au bout de la jetée L'horizon est bien mort Dans ses yeux délavés Assise sur une bitte D'amarrage, elle pleure Son homme qui la quitte La mer c'est son malheur [Refrain] Dès que le vent

C'est pas l'homme qui prend la mer C´est la mer qui prend l'homme, Tatatin Moi la mer elle m'a pris Je me souviens un Mardi J'ai troqué mes santiags Et mon cuir un peu zone Contre une paire de docksides Et un vieux ciré jaune La suite des paroles ci-dessous J´ai déserté les crasses Qui me disaient "Sois prudent" La mer c'est dégueulasse Les poissons baisent dedans Dès que le vent soufflera Je repartira Dès que les vents tourneront Nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C´est la mer qui prend l´homme Moi la mer elle m'a pris Au dépourvu tans pis J'ai eu si mal au cœur Sur la mer en furie Que j'ai vomi mon quatre heures Et mon minuit aussi Je me suis cogné partout Je ai dormi dans des draps mouillés Ça m'a coûté ses sous C´est de la plaisance, c'est le pied Dès que le vent soufflera Je repartira Dès que les vents tourneront Nous nous en allerons Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Mais elle prend pas la femme Qui préfère la campagne La mienne m'attend au port Au bout de la jetée L´horizon est bien mort Dans ses yeux délavés Assise sur une bitte D'amarrage, elle pleure Son homme qui la quitte La mer c'est son malheur Dès que le vent soufflera Je repartira Dès que les vents tourneront Nous nous en allerons C'est pas l´homme qui prend la mer C'est la mer qui prends l'homme Moi la mer elle m'a pris Comme on prend un taxi Je ferai le tour du monde Pour voir à chaque étape La suite des paroles ci-dessous Si tous les gars du monde Veulent bien me lâcher la grappe J'irais aux quatre vents Foutre un peu le boxon Jamais les océans N'oublieront mon prénom Dès que le vent soufflera Je repartira Dès que les vents tourneront Nous nous en allerons Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prends l'homme Moi la mer elle m'a pris Et mon bateau aussi Il est fier mon navire Il est est beau mon bateau C'est un fameux trois mats Fin comme un oiseau Tabarly, Pageot Kersauson ou Riguidel Naviguent pas sur des cageots Ni sur des poubelles Dès que le vent soufflera Je repartira Dès que les vents tourneront Nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prends l'homme Moi la mer elle m'a pris Je me souviens un Vendredi Ne pleure plus ma mère Ton fils est matelot Ne pleure plus mon père Je vis au fil de l'eau Regardez votre enfant Il est parti marin Je sais c'est pas marrant Mais c'était mon destin Dès que le vent soufflera Je repartira Dès que les vents tourneront Nous nous en allerons Dès que le vent soufflera Je repartira Dès que les vents tourneront Nous nous en allerons Dès que le vent soufflera Nous repartira Dès que les vents tourneront Je me n'en allerons Les internautes qui ont aimé "Dès Que Le Vent Soufflera" aiment aussi

Tatatie m'insulte car elle dit que j'ai déposé la plainte mais c'est pas elle qui prend les coups. Tu dois reconnaître tous les coups et reconnaitre que tu
Nous repartira Je me n'en allerons De lapin! Paroles C'est Pas L'homme Qui Prend La Mer - Renaud Renaud C'est pas l'homme qui prend la mer - YouTube Paroles C'est pas l'homme qui prend la mer de Renaud C'est Pas L'homme Qui Prend La Mer, C'est La Mer Qui Prend L'homme - Paroles C'est Pas L'homme Qui Prend La Mer - Renaud Ayant fait un baccalauréat littéraire, il continue à lire des ouvrages comme Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline. De lapin Merci à dandan pour cettes paroles Paroles powered by LyricFind Renaud C'est pas l'homme qui prend la mer - YouTube Si tu sautes pas, le film s'arrête là… Je suis tombé vendredi sur cet article de BFM TV, qui parle de borner les risques de l'intrapreneuriat pour éviter la surcharge de travail… Du coup, j'ai pas trouvé meilleur titre qu'une ligne du Philosophe M. Elie Yaffa. Pas très bienveillant dans le feedback, je commence par le non » quand même On a tendance à trop opposer intra et entrepreneur, en concédant souvent que le premier prend le beurre et l'argent du beurre. Surtout l'argent du beurre d'ailleurs vu des seconds. Mais en fait, tous les très bons intrapreneurs que j'ai croisés sur une base d'environ 600 s'apparentent énormément à des entrepreneurs, notamment dans la prise de risque, sauf que le risque est différent. Et pour ceux dont les projets internes continuent encore aujourd'hui, ils ont bien compris qu'il faut faire avant de demander. Donc nous, chez CreateRocks, on conseille à tous les futurs intra de s'engager dés le début, et s'engager implique d'en faire plus que le temps qu'on nous accorde, voir même avant que l'on nous en accorde. Paroles C'est pas l'homme qui prend la mer de Renaud Dès que le vent soufflera je repartira Dès que les vents tourneront nous nous en allerons. Au dépourvu, tant pis J'ai eu si mal au cœur Sur la mer en furie Qu'j'ai vomi mon quatre-heures Et mon minuit aussi J'me suis cogné partout J'ai dormi dans des draps mouillés Ça m'a coûté des sous C'est d'la plaisance, c'est l'pied! Dès que les vents tourneront nous nous en allerons Oh oh oh oh hisse oh Mais elle prend pas la femme Qui préfère la campagne. La mienne m'attend au port Au bout de la jetée L'horizon est bien mort Dans ses yeux délavés, Assise sur une bitte D'amarrage, elle pleure Son homme qui la quitte, La mer c'est son malheur! Comme on prend un taxi Je f'rai le tour du monde Pour voir à chaque étape Si tous les gars du monde Veulent bien m'lâcher la grappe, J'irai aux quatre vents Foutre un peu le boxon Jamais les océans N'oublieront mon prénom Et mon bateau aussi Il est fier mon navire Il est beau mon bateau C'est un fameux trois-mâts Fin comme un oiseau! Tabarly Pajeot Kersauzon et Riguidel Naviguent pas sur des cageots Ni sur des poubelles! Julien Barletta, étudiant lyonnais raconte son histoire à travers ses deux passions la musique et la plongée. Il nage droit vers son rêve. Ce jeune brun de 19 ans, né en Suisse mais vivant en France est en possession d'un Baccalauréat littéraire. Il a décidé de rester dans cette branche en suivant une formation de journalisme à HEJ Lyon. Un amour profond pour Renaud Lorsqu'il évoque ce chanteur phare de la musique française, il a des étoiles pleins les yeux. Ça a été ma révélation quand j'avais six ans, j'aime ses textes qui prennent parti pour des choses de la vie quotidienne comme l'amour, l'humour mais surtout la politique », explique-t-il. En évoquant les rapports compliqués entre Renaud et la presse, Julien coupe court en ajoutant Je ne compte pas être un journaliste people ou d'une presse généraliste qui donne une mauvaise image de sa personne. Personnellement, je souhaite me diriger vers le journalisme en rapport avec la plongée. C'est donc une toute autre forme de journalisme, après je ne suis pas fermé. C'est Pas L'homme Qui Prend La Mer, C'est La Mer Qui Prend L'homme - Dans le film Divergente, on ne règle pas le cas des divergents » en créant une nouvelle caste qui s'appelle les divergents », hein? Autre exemple qui m'est cher dans Matrix, si l'oracle avait dit à Neo qu'il était l'élu, à votre avis, aurait-il sauvé Morpheus? Voiture de luxe pour femmes Bureau sur cremaillere Grille des Nombres de 1 à 100 Jeux de mario caddie Paroles C'est Pas L'homme Qui Prend La Mer - Renaud Jean-Louis Aubert - Dès que le vent soufflera écoutez avec les paroles Deezer Toutes les annonces immobilières de Appartement à vendre à Moulins-lès-Metz 57160 Pain au chocolat surgelé france C'est Pas L'homme Qui Prend La Mer, C'est La Mer Qui Prend L'homme - C’est pas l’Homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’Homme » – Aris Djennadi Armoire affinage fromage professionnel la Garage ouvert 24 24
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