Lecélèbre scientifique Stephen Hawking s'est exprimé au sujet de la vie après la mort. S'il réfute toute théorie liée aux dieux, il pense qu'il serait possible de Info. personnage Cité du vin et de la poésie, Mondstadt est le foyer d’une activité vinicole réputée à travers tout Teyvat. Diluc, le propriétaire du Domaine de l’Aurore, a la main mise sur la moitié de l’industrie du vin de Mondstadt. Il bénéficie ainsi non seulement de confortables rentrées d’argent, mais également d’un réseau d’informations conséquent via les discussions des clients. Le jeune homme est en quelque sorte le roi sans couronne de Mondstadt. Histoire du personnage 1 Débloqué au Niv. d'affinité 2 Le parfum de vin est toujours présent dans l’air à Mondstadt ; celui qui le suit arrive inévitablement au Domaine de l’Aurore tenu par Diluc. En dessous du nom du Domaine gravé sur une plaque en bois est inscrit la devise suivant "Toujours authentique." La plupart des Mondstadtois pensent que la devise s’applique à l’alcool produit par le Domaine, signifiant par là qu’il reste élaboré dans le souci de la tradition. Les chevaliers de l’Ordre de Favonius, plus pragmatiques, estiment généralement que la devise fait allusion à la longue histoire de support mutuel liant le Domaine de l’Aurore à la cité. Le Domaine de l’Aurore organise de temps à autre de somptueuses fêtes, durant lesquelles on voit de nombreux pères venus présenter leurs filles au jeune maître célibataire de Domaine. Ceci est toujours source d’amusement pour les autres invités, qui commentent la chose de la manière suivante "Mieux vaut que maître Diluc reste marié à son Domaine ; le vin y est tellement bon !" Diluc sait gérer n’importe quelle situation de manière impeccable ; l’homme est un gentleman sous toutes ses coutures. Histoire du personnage 2 Débloqué au Niv. d'affinité 3 Diluc n’aime pas parler du passé. "Si seulement Diluc faisait encore partie de l’Ordre…" Ainsi parlent souvent les plus anciens des chevaliers après quelques verres. Les événements auxquels ils font mention remontent à un passé lointain, à l’époque où le père de Diluc, maître Crepus, l’ancien propriétaire du Domaine de l’Aurore, souhaitait que son fils devienne le plus estimé des chevaliers de la Cité de la Liberté. Conformément à la volonté de son père, Diluc suivit un entraînement rigoureux faisant honneur au nom des Ragnvindr. Il passa ensuite les épreuves réservés aux chevaliers de l’Ordre, à la suite de quoi il prêta serment et rejoignit leurs rangs. Il fut rapidement promu et devint le plus jeune capitaine de cavalerie de l’histoire de l’Ordre. Ses missions et patrouilles firent bientôt de lui un visage familier à Mondstadt. Diluc était capable de garder le sang-froid du chevalier et une passion infaillible quelle que soit la mission qu’on lui avait confiée. Peu importe la difficulté du challenge lui faisant face, le courage de Diluc le portait toujours aux premières lignes, le soutien et les éloges de ses camarades le poussant à repousser ses limites. Mais l’éloge le plus cher à son cœur était le suivant "Beau travail ; ça c’est mon fils." Les mots de son père étaient sa principale source de motivation, et brûlaient tel un feu inextinguible en lui. Diluc était alors si jeune… Histoire du personnage 3 Débloqué au Niv. d'affinité 4 "Il suffit d’une seconde pour qu’une vie bascule." Le jour où son père prononça ces paroles fut aussi le dernier jour de la vie de chevalier de Diluc. Ce fut le jour où un monstre terrifiant attaqua le convoi dont lui et son père faisaient partie. Diluc n’eut pas le temps d’envoyer chercher de l’aide ; le monstre était plus puissant que n’importe quelle créature rencontrée jusqu’ici par le jeune capitaine, et eut rapidement le dessus. Diluc n’aurait jamais pu deviner l’issue du combat son père, qui n’avait jamais pu rejoindre l’Ordre et que les dieux ignoraient vint à bout du monstre à l’aide d’un pouvoir maléfique inconnu ; mais il en fut également victime, trépassant peu après dans les bras de son fils. Le cœur lourd, Diluc rentra au quartier général de l’Ordre, pour y recevoir un ordre stupéfiant de l’inspecteur Eroch "La vérité doit être cachée." Ce dernier dans le souci de préserver la réputation des chevaliers aux yeux du public, insista pour que l’événement soit décrit comme un simple accident infortuné. La requête était tellement outrageante que Diluc ne prit pas la peine de la discuter. Son père lui avait dit autrefois que le monde ne tournait jamais le dos à celui qui a la foi. Mais voilà que les chevaliers de l’Ordre piétinaient allègrement sa foi. Diluc ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’avait pensé son père sur le sujet lors de ses derniers instants. Le jeune homme quitta l’Ordre le jour même, laissant tout derrière lui, même son œil divin. Il jura de trouver la source du pouvoir maléfique ayant mis fin aux jours de son père, et de venger sa mort. Histoire du personnage 4 Débloqué au Niv. d'affinité 5 Après avoir renoncé à son œil divin, Diluc confia la gestion du Domaine de l’Aurore à la responsable des servantes, et quitta Mondstadt. Il parcourut les Septs Nations de Teyvat à la recherche de la vérité. Toutes ses pistes pointaient dans la même direction une organisation tentaculaire, les Fatui. Il apprit ainsi que l’organisation avait réussi à contrefaire des yeux divins ; les contrefaçons ainsi obtenues étaient appelées "yeux maléfiques". Ce type d’Œil permettait d’amplifier à l’extrême le pouvoir de son possesseur, mais présentait aussi le risque de se retourner contre celui-ci. C’était ceci qui avait causé la mort de son père. Son père avait-il acquis un tel objet sacrilège dans le but de l’utiliser pour faire le bien ? Diluc savait que probablement jamais il ne connaîtrait la réponse de cette question ; mais cela ne l’empêcha pas de poursuivre sa quête de vérité. Tel l’aigle partant en chasse, la détermination l’habitait, et aucune épreuve ne semblait pouvoir l’arrêter. Sa volonté ne faillit point, semblable à quelque vent sacré venant lever les brumes du mystère. Cachés dans l’ombre, les Onze Exécuteurs, dirigeants des Fatui, suivaient ses progrès avec attention. À plusieurs reprises son avancée l’avait amené à détruire plusieurs bastions de l’organisation, et les Onze durent intervenir. Diluc échappa de peu à la mort de leurs mains grâce à l’intervention d’un observateur venant des pays du nord, faisant partie d’un vaste réseau de renseignement. Celui-ci lui apprit l’avoir suivi pendant un certain temps et approuver ses méthodes. D’avoir ainsi frôlé la mort poussa Diluc à l’introspection et à remettre en question son passé et la colère qui l’avait habité depuis si longtemps. Conscient qu’il avait encore à apprendre, il décida de rejoindre le réseau souterrain. Tout comme lorsqu’il avait rejoint l’Ordre de Favonius, Diluc se plongea corps et âme dans son travail, et son talent lui valut de grimper les échelons au sein de l’organisation. Celle-ci était composée de volontaires, et nombreux étaient ceux qui avaient abandonné une excellente situation pour la rejoindre, quand ce n’était pas leur nom. Travailler aux côtés de ces nouveaux compagnons lui permettrait-il de recouvrer la foi qu’il avait perdue suite à la mort de son père ? Histoire du personnage 5 Débloqué au Niv. d'affinité 6 "Toujours authentique." L'origine de cette devise est contestée, mais pour Diluc, son sens est on ne peut plus clair. "Le mal ne peut rester impuni. Ne te contente jamais de la médiocrité ; le jour finit toujours par se lever." Le voyage solitaire de Diluc dura plus de trois ans, et c’est un jeune homme ayant mûri qui revint lors de la quatrième année à Mondstadt pour reprendre les affaires de sa famille, et devenir le nouveau patron du Domaine de l’Aurore. Au cours des quatre années passés, la traîtrise de l’inspecteur Eroch avait été démontrée, et l’homme avait été banni des chevaliers de l’Ordre. Le Grand Maître de l’Ordre, Varka, parti mené une expédition loin de la cité, avait été remplacé par une jeune femme au nom de Jean, qui occupait à présent le poste de Grande Maîtresse suppléante. Le retour du propriétaire du Domaine de l’Aurore aurait en théorie dû être un événement à Mondstadt, mais passa presque inaperçu. Toute la cité avait son attention portée sur un mystérieux "Gardien de Mondstadt". On en savait peu à son sujet. Une légère odeur de brûlé l’accompagnait, et un éclair de flammes rougeoyantes avait à plusieurs reprises révélé sa silhouette avant qu’elle ne disparaisse aussitôt dans les ténèbres de la nuit. Les monstres qui depuis longtemps posaient problème aux environs de Mondstadt gisaient à présent sans vie à la sortie de la cité. Les bandits les plus recherchés de la ville furent découverts ligotés et suspendus par les pieds à la statue de la grande-place. Les chevaliers de l’Ordre, qui s’étaient réunis pour en finir une bonne fois pour toute avec un Mage de l’Abîme responsable de nombre de crimes dans la cité, le trouvèrent à leur grande surprise mort à leur arrivée… La nouvelle qu’un ange-gardien protégeait Mondstadt, sujet préféré des conversations avinées, se répandit comme une traînée de poudre à travers la ville. On lui a même récemment donné un surnom le "Héros de la Nuit". Au yeux des autres, il semble que Diluc ne porte guère le fameux héros dans son cœur ; il fronce les sourcils en une expression d’aversion à chaque fois que le nom lui parvient aux oreilles. Elzer, de l'Association des entreprises du vin, est sans doute l'une des très rares personnes à savoir pourquoi, depuis qu'il a posé la question suivante à Diluc "Vous jouez la comédie pour éviter que les chevaliers de l'Ordre ne découvrent de qui il s'agit et que son identité ne soit révélée ?" À quoi Diluc répondit simplement, les sourcils toujours froncés "C'est un surnom tellement stupide." Cidre du Domaine de l’Aurore Débloqué au Niv. d'affinité 4 Diluc a beau tenir l’industrie du vin entre ses mains, il n’en est pas pour autant amateur d’alcool. À sa demande, le Domaine de l’Aurore a mis au point différents breuvages non alcoolisés, initiative qui fut saluée par tous les habitants de Mondstadt qui pour une raison ou une autre ne peuvent boire d’alcool, mais aiment malgré tout siroter quelque chose de temps en temps. Parmis ces boissons figure en haut de la liste le cidre de pomme, dont la production mensuelle est presque égale à celle du vin de dent-de-lion. Pour certains, son succès est dû aux exigences de Diluc en matière de goût et de qualité, que l’on ne voit jamais boire autre chose que des boissons délicates et onéreuses. Pour d’autres, la raison de l’invention d’un tel breuvage réside dans le fait que tout alcool est un rappel douloureux de son père décédé. Lorsqu’on le presse, Diluc répond toujours que l’alcool lui fait tourner la tête, et l’empêche de travailler correctement. Mais la question demeure pourquoi le propriétaire d’un domaine vinicole a-t-il besoin de garder les idées claires à toute heure du jour et de la nuit ?… Œil divin Débloqué au Niv. d'affinité 6 Maître Crepus eut deux grands regrets dans la vie ne pas avoir réussi à devenir chevalier, et n'avoir jamais obtenu d'œil divin. Lorsque Diluc reçut le sien, il pensa tout de suite qu'il s'agissait d'un signe des dieux venant cautionner l'idéal qu'il partageait avec son père. Enfin, il allait pouvoir faire honneur aux attentes de ce dernier. À peine quelques années plus tard mourrait maître Crepus. La flamme d'idéal et d'espoir qui brûlait dans l'artéfact de Diluc mourut elle aussi, emportée le soir de ce jour fatidique par la pluie qui tombait en trombes sur Mondstadt. Aussi généreuse et charitable que pût se montrer une personne, la mort ne faisait de cadeau à personne, et pouvait survenir sans avertissement. Une vie dédiée à la justice prenait donc fin ainsi, et... rien d'autre ? Les deux rêves de son père, être détenteur d'un œil divin et faire partie des chevaliers de l'Ordre, paraissaient à présent aussi inutiles l'un que l'autre aux yeux de Diluc. Si posséder l'artéfact ne permettait même pas de protéger les personnes les plus chères à son cœur, alors à quoi bon ? Et c'est ainsi que Diluc abandonna l'un comme l'autre. Lorsque le jeune homme réalisa la futilité et la fragilité de sa propre existence, son artéfact devint un poids, pas plus utile à ses yeux qu'un œil maléfique. Seules lui importaient dorénavant les flammes capables de brûler plus fort que toutes autres, et la détermination qui l'habitait à présent. Car seules les flammes seraient capables de venir à bout de la glace immobilisant la main de la justice, et seule une détermination inébranlable pourrait guider sa poursuite de la vérité. Lorsque Diluc rentra à Mondstadt, des années plus tard, son œil divin l'accompagnait à nouveau. Les années d'entraînement et d'adversité avaient chassé définitivement toute trace d'insouciance et d'innocence chez le jeune homme, et l'avaient changé en un héros capable de faire à nouveau honneur à l'héritage de son père. Depuis, il parcourt la cité à la nuit tombée, combattant pour Mondstadt. Il ne parle jamais de son passé, pas plus qu'il ne le renie. Pour l'âme perdue, peut-être que l'œil divin est tel un don des dieux, une lumière les guidant dans les ténèbres. Mais pour celui qui avance avec détermination, l'œil divin n'est que le prolongement de sa propre force, le moyen de canaliser sa propre puissance. Un tribut aux expériences qui ont fait de lui la personne qu'il est devenue, et un témoignage de l'existence qu'il a parcourue. Lamort est un produit de la pensée et de la croyance. Dans le fond, le problème pour le suicide serait de trop y croire. Lacan est à l’opposé de Cioran (« la vie est supportable uniquement avec l'idée qu'on puisse la quitter quand on veut »). Lacan : « La mort est du domaine de la foi. Qu’est-ce donc que la mort, du point de vue chrétien ? Celui qui meurt connaît, d’expérience, la conséquence dernière du péché. Il endosse la pleine responsabilité de l’agir de l’homme, se soumet à la vérité et au jugement, non d’ailleurs dans l’isolement et le désespoir, mais inclus dans la Rédemption qu’opère l’amour de Dieu. La mort n’est plus l’obscurité redoutable, suprême conséquence du péché, elle fait bien plutôt participer l’homme à cette transformation par laquelle la magnanimité de Dieu a changé la fin en un nouveau commencement. Elle est le passage qui mène à la vie nouvelle. Vers la Lumière, © Anne Gallot Et nous retrouvons là cet arc, dont il fut parlé. Dans le Christ, l’être de l’homme subsiste à nouveau, allant à Dieu et venant de lui. Non pas seulement de nouveau », mais en une modalité neuve, prodigieuse modalité de l’Incarnation du Fils de Dieu. Dans la foi nous devons y prendre part, non de par notre être, propre et de plein droit, mais par grâce. Néanmoins, réellement ; Paul ne cesse de redire que l’existence humaine est vie du Christ dans l’homme et de l’homme dans le Christ. En lui, pour chacun de nous aussi, l’arc s’élève et se projette à nouveau ; quant à la mort, elle est l’obscurité que traverse l’arc. La vie nouvelle qui fait suite à la mort n’est pas simple durée permanente de l’âme, que son immatérialité rend indestructible. La mort serait alors telle que Platon l’a pensée la libération des limites et des pesanteurs du corps, pour atteindre la liberté d’une existence purement spirituelle. Ce que le Christ a conquis de haute lutte et a annoncé à un tout autre sens, d’une dimension toute divine, et en même temps profondément accordée au plus intime de nous-mêmes le salut, non de l’âme seule, mais de tout l’homme ; la rénovation de l’homme par la puissance créatrice de Dieu. La mort garantit le sérieux de ce salut et de cette rénovation, car sans elle le contenu du message du Christ serait pure imagination. La mort du Christ est la manière dont il a fondé cette rénovation dans la réalité de l’être. Notre mort à nous sera la manière dont nous y participerons dans la droiture. La vie nouvelle qui succédera à la mort n’est pas une extension de la vie terrestre jusqu’au domaine de l’au-delà, ni le simple accomplissement de la fondamentale volonté de vivre. En ce cas, la mort ne serait qu’une irruption d’une forme de vie en une autre, une transmutation commandée par une loi interne de son être, analogue au processus par lequel le papillon se glisse hors du cocon décomposé. Ce que le Christ a opéré et annoncé n’est pas nécessité ontologique mais grâce. La nouvelle existence vient en qualité de don gratuit de l’acte créateur de Dieu elle est en même temps accomplissement de l’homme, dont c’est le mystère de subsister, en dernière analyse, non par la loi, mais par la rencontre avec Dieu et avec sa liberté aimante. Quant à la mort, elle est cette dure barrière qui sépare cette liberté d’amour de tous les jeux de l’arbitraire. La mort du Christ est la grave affaire du Dieu aimant notre mort, la grave affaire de l’homme qui est aimé de Dieu. Puisqu’il faut partir, © Anne Gallot La vie nouvelle qui doit faire suite à la mort s’enracine dans les rapports personnels avec le Christ. Il est difficile d’exprimer la différence les concepts et les mots doivent être transposés à un autre plan. Ce qu’on trouve de l’autre côté » de la mort n’est pas une surélévation de ce qui est de ce côté-ci » ; ce n’est pas que le sens de l’éternel éclate simplement à nos yeux, ni que l’abîme de la Divinité s’entrouvre et se communique, ou quelque chose de la sorte, cela repose plutôt entièrement sur la personne du Christ. La vie éternelle, c’est communier à la consommation de sa vie, de cette vie à laquelle il a accédé à travers la mort. Le fait que le Christ nous aime et nous appelle à entrer dans cet amour rend possible la vie éternelle. Qu’il nous donne libéralement la communauté de l’amour, fonde et conserve cette vie. C’est dans l’amour qui va jusqu’à la Rédemption que le Christ a assumé notre destinée. En ce même amour, il nous fait participer à la sienne. Dans le mystère de la foi et de la nouvelle naissance, nous pénétrons jusqu’à la consommation de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ. Ainsi la mort est cette suprême démarche que, la main dans la main du Christ, nous risquons hardiment vers la grande promesse. Tout ce que la mort peut apporter d’oppression et de dislocation, d’impuissance et d’agonie, tout cela contient la mort du Christ, mais ce n’est là que l’une des faces tournées vers nous de cette réalité dont l’autre face se nomme Résurrection. Romano Guardini, Les fins dernières, p. 21-22 Parcoureznotre sélection de domaine de la foi : vous y trouverez les meilleures pièces uniques ou personnalisées de nos boutiques.
Du sein des églises remonte souvent cette question Pourquoi ne voit-on plus les miracles ? – Nous ne pouvons pas accuser Dieu puisqu’il ne change pas dans sa fidélité, dans sa bonté, … et le sacrifice de Christ est toujours suffisant pour notre salut et notre guérison. – Nous ne pouvons pas accuser le monde de ce fait puisque Dieu est souverain et qu’il fait ce qu’il veut. Par contre, la matérialisme de notre monde nous a entrainé dans une attraction des choses terrestres et non plus des trésors célestes. – Nous ne pouvons accuser le diable car Dieu est plus puissant et que Jésus nous donne la force de lui résister. Cependant, nous nous sommes peut-être laissés gentiment endormir, tenter par les alléchantes propositions dans nos pensées de ne plus faire d’effort dans le domaine spirituel et de nous reposer sur nos acquis. -> Nous pouvons donc en conclure qu’il faut nous accuser, nous, chrétiens, non pas pour nous accabler mais pour nous faire prendre conscience qu’il faut nous réveiller et que l’on a perdu certaines fondamentaux. Arrêtons de chercher à droite ou à gauche de nouvelles solutions pour appâter les âmes » et revenons à l’évidence il nous faut d’abord croire, avoir la foi ! Avant la prière car si nous prions sans croire, notre prière est vaine. Croyons que rien n’est impossible à Dieu, croyons en SA parole, croyons au Saint-Esprit envoyé pour nous, croyons à la puissance de délivrance, de salut et de guérison qui se dégage du sacrifice de la croix de Christ ! Dieu nous appelle à nous réveiller et à croire totalement ! Et si nous croyons, nous pourrons alors voir les miracles en priant avec foi, dépendant de sa grâce… Hébreux 116 Or sans la foi, il est impossible de lui être agréable car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Voici ci-joint la prédication apportée au Refuge intitulée Le défi de la foi » fais partie de la série Les défis du chrétien au XXIème siècle » Benjamin LAMOTTE Benjamin LAMOTTE Pasteur en région parisienne, Benjamin est le fondateur de Vital Radio et initiateur de projets de partage de l'Evangile comme Spirit of Word. Il aime communiquer sa passion pour Dieu et pour sa Parole. 157 articles
Lafoi sans les œuvres est morte parce qu'elle révèle un cœur qui n'a pas vraiment été transformé par Dieu. Si nous avons été régénérés par le Saint-Esprit, cette transformation doit se manifester dans notre vie. Nos œuvres se caractériseront par notre obéissance à Dieu. Notre foi invisible se manifestera par les fruits de l
Le 9 octobre 1981 la peine de mort était abolie en France. En 2018, le pape François a procédé à une modification du Catéchisme de l’Église catholique en s’opposant catégoriquement à la peine de mort et en la jugeant d’inadmissible ». L'encyclique du catéchisme Lettre aux évêques à propos de la nouvelle formulation du N° 2267 du Catéchisme de l’Eglise catholique sur la peine de mort au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 1er août 2018 par le Cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer. Lire la lettre des évêques L’Église enseigne, à la lumière de l’Évangile, que la peine de mort est une mesure inhumaine qui blesse la dignité personnelle » et elle s’engage de façon déterminée, en vue de son abolition partout dans le monde N. 2267 du Catéchisme de l’Église catholique Fratelli Tutti Dans sa dernière encyclique, Fratelli tutti », le Pape François qualifie la peine de mort de fausse réponse qui ne résout pas les problèmes. L’encyclique Fratelli tutti » C’est le jour de la fête de Saint François d’Assise que le Pape François signe cette lettre encyclique qu’il a intitulée Fratelli tutti », expression en italien tirée d’un écrit du Saint qui s’adressait à tous ses frères et[...] Il est une autre façon d’éliminer l’autre, qui ne concerne pas les pays mais les personnes. C’est la peine de mort. Saint Jean-Paul II a affirmé de manière claire et ferme qu’elle est inadéquate sur le plan moral et n’est pas nécessaire sur le plan n’est pas possible de penser revenir sur cette position. Aujourd’hui, nous disons clairement que la peine de mort est inadmissible »et l’Église s’engage résolument à proposer qu’elle soit abolie dans le monde entier. N°263 de l’encyclique Fratelli Tutti Dans le Nouveau Testament, alors que l’on demande aux individus de ne pas se rendre justice eux-mêmes cf. Rm 12, on reconnaît la nécessité que les autorités imposent des peines à ceux qui font le mal cf. Rm 13, 4 ; 1P 2, 14. En effet, la vie en commun, structurée autour de communautés organisées, a besoin de règles de coexistence dont la violation libre exige une réponse adaptée ». Cela implique que l’autorité publique légitime peut et doit infliger des peines proportionnées à la gravité des délits » et que l’indépendance nécessaire dans le domaine de la loi »doit être garantie au pouvoir judiciaire. N°264 de l’encyclique Fratelli Tutti Sur Twitter StreamJacques Lacan "La mort est du domaine de la foi" by lewisiscrazy on desktop and mobile. Play over 265 million tracks for free on SoundCloud.

PHOTOS. Après la mort de JFK, la relève politique de la famille Kennedy est assurée Reuters Reuters KENNEDY - La relève est assurée. Alors que les États-Unis commémorent les 50 ans de la disparition du président John F. Kennedy, la lignée familiale est toujours représentée dans la vie politique américaine. Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Japon, désigné par Barack Obama, n'est autre que Caroline Kennedy, fille du défunt président. Quant à Joseph Kennedy III, petit-neveu de JFK, il a été élu en 2012 à la Chambre des représentants, signant le retour sur les bancs du Congrès de la dynastie politique la plus célèbre des Etats-Unis. En effet, en 2010, Patrick Kennedy, un autre neveu du défunt président, avait annoncé son intention de ne pas se représenter à la Chambre, mettant fin à plus de soixante années de présence continue du clan familial au Parlement américain. Joseph Kennedy III et Caroline Kennedy ont donc repris le flambeau familial. Mais ils ne sont pas les seuls à s'être investis dans le domaine politique comme on peut le découvrir dans le diaporama ci-dessous Suite de l'article après le diaporama Patrick Joseph Kennedy 1858-1929 - Le grand-père de JFK est le premier de la famille à entrer dans la sphère politique il fut élu à la Chambre des représentants puis sénateur du Massachussets. Joseph Patrick Kennedy 1888-1969 - Joseph Patrick Kennedy au milieu sur la photo est considéré comme le patriarche de la famille. Surnommé "Joe", le père de JFK a d'abord prospéré dans les affaires avant de se tourner vers la politique. Proche de Roosevelt, il sera nommé ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni entre 1938 et 1940. Marié à Rose Fitzgerald, ils auront ensemble neuf enfants. John Fitzgerald Kennedy 1917-1963 - D'abord élu à Chambre des représentants puis sénateur, JFK sera élu président des Etats-Unis à 46 ans, âge faisant de lui le plus jeune président élu. Il sera assassiné le 22 novembre 1963. Au-delà du charisme de JFK, le mythe autour du président doit beaucoup à sa femme Jacqueline Bouvier, surnomée Jackie. Cette dernière est décédée en 1994. Caroline Bouvier Kennedy 1957-X - La fille de JFK et Jackie Kennedy a été tour à tour avocate, écrivaine et éditrice. Soutien de Barack Obama, elle vient d'être nommée ambassadrice des Etats-Unis au Japon. Elle est la première femme à occuper ce poste. John Fitzgerald Kennedy Jr 1960-1999 - La mort de "John John", fils de JFK et Jackie Kennedy, dans le crash du petit avion qu'il pilotait le 16 juillet 1999 achèvera de donner corps au mythe de la malédiction censée entourer la famille Kennedy. John Bouvier Kennedy Schlossberg 1993-X - Fils de Caroline, John Bouvier Kennedy Schlossberg est l'unique petit-fils de JFK. Etudiant à Yale, il a déjà fait part de son intention de reprendre le flambeau familial en poursuivant une carrière politique. Robert Francis Kennedy 1925-1968 - Frère de JFK, Robert, surnommé "Bob" fut ministre de la Justice sous sa présidence. En 1964, il devient sénateur de l'Etat de New York. Quatre ans plus tard, il aspire à prendre la Maison-Blanche. Mais, comme son frère, il sera assassiné par balles en 1968 alors qu'il venait de remporter la primaire dans l'Etat de Californie. Avec Ethel Skakel, sa femme, ils auront onze enfants. Joseph Patrick Kennedy II 1952-X - Elu à la Chambre des représentants pendant près de dix ans 1986-1999, le fils aîné de Robert Kennedy a finalement mis un terme à sa carrière politique pour se consacrer à Citizens Energy Corporation, organisation à but non lucratif. Robert Francis Kennedy Jr - Le troisième enfant de Robert Kennedy, ex-substitut du procureur de New York, est désormais avocat. C'est également un grand défenseur de la cause environnementale. Il est à la tête de Waterkeeper Alliance, un regroupement d'associations qui oeuvrent contre la pollution de l'eau. Joseph Patrick Kennedy III 1980-X - C'est le petit-fils de Robert Kennedy et donc le petit-neveu de JFK. Passé par Harvard et Standford, cet avocat a été élu à la Chambre des représentants en 2012. Membre du parti démocrate, il représente le retour du nom Kennedy au Congrès après le retrait de son cousin Patrick Joseph Kennedy II. Edward Moore Kennedy - Frère cadet de John et Robert Kennedy, Edward sera un membre important du parti démocrate américain. Il a été sénateur du Massachussetts de 1962 à sa mort en 2009. Patrick Joseph Kennedy II 1967-X - Comme son père Edward, il est membre du parti démocrate. De 1995 à 2011, il est élu du Massachusetts à la Chambre des représentants. Patrick Joseph Kennedy II a été un ardent partisan d'une réforme de la santé. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 12 Patrick Joseph Kennedy 1858-1929 - Le grand-père de JFK est le premier de la famille à entrer dans la sphère politique il fut élu à la Chambre des représentants puis sénateur du Massachussets. Mais la dynastie Kennedy n'a pas seulement été marquée par l'engagement de ses membres dans la chose publique. Leur vie privée a en effet régulièrement fait la "une" des médias. "La malédiction des Kennedy frappe encore", titrait The Independent l'an dernier après le suicide d'une belle-fille de Bobby Kennedy, accréditant l'idée, ignominieuse pour certains, selon laquelle le clan le plus scruté d'Amérique vivrait une éternelle tragédie grecque. Comment expliquer sinon qu'à "chaque fois qu'un Kennedy est sur le point de toucher au but, il est condamné à en payer le prix fort"?, se demande Edward Klein dans La Malédiction des Kennedy. "Il faut remonter à la Grèce antique, aux Atrides, aux figures légendaires d'Agamemnon, Clytemnestre, Oreste et Electre, pour trouver une famille soumise à une série de calamités aussi époustouflante", écrit-il. Car la litanie de drames qu'a vécus le clan est à la mesure de sa démesure. De drames en drames Depuis l'assassinat du président John F. Kennedy, le clan a dû faire face au meurtre de son frère Bobby en 1968, au décès par overdose de David, fils de ce même Bobby, en 1984, ou encore à la mort dans un accident de ski de Michael, autre fils de Bobby, en 1997. Dernier drame en date le suicide de Mary Richardson Kennedy, deuxième femme de Bobby Junior, en mai 2012. Mais, c'est bien la mort de John John, fils de JFK et Jackie Kennedy, dans le crash du petit avion qu'il pilotait le 16 juillet 1999 qui achèvera de donner corps au mythe de la malédiction. Pourtant, le mot avait déjà été repris à son compte 30 ans plus tôt par Ted Kennedy, frère de JFK et de Bobby et sénateur du Massachusetts. Dans un discours télévisé tout en contrition, le jeune espoir démocrate revient sur l'accident de l'Oldsmobile qu'il conduisait et qui finit sa course dans un bras d'eau sur l'île de Chappaquiddick, tuant sa passagère Mary Jo Kopechne. Une malédiction? "Absurde" "Une affreuse malédiction s'est-elle abattue sur tous les Kennedy?", se demande ainsi Ted Kennedy dans son intervention du 25 juillet 1969, un peu plus d'un an après l'assassinat de son frère Bobby. Certains partisans de la théorie du complot interrogent les astres à grand renfort d'horoscopes du patriarche Joe Kennedy, le père de JFK, Bobby et Ted, pour expliquer les affres du clan. Des arguments qui tiennent de l'irrationnel et qui ont le don d'irriter Thomas Maier, journaliste et auteur de "The Kennedys America's Emerald Kings", une somme sur la dynastie. "Parler de malédiction, un peu comme si une déité se vengeait des Kennedy pour quelque chose qu'ils auraient fait, est absurde et injurieux à l'égard de la foi" catholique des Kennedy, explique-t-il à l'AFP. Et de souligner qu'avec Joe Kennedy, représentant au Congrès et petit-fils de Bobby, la famille en est à sa "quatrième génération au service de l'intérêt général". "Toutes les familles n'ont pas donné trois sénateurs, un président et deux candidats à la présidence", renchérit Larry Sabato, politologue à l'université de Virginie, dans une interview accordée à l'AFP. "La théorie de la malédiction est très populaire parce que nous ne cessons de nous intéresser à cette famille. Nous connaissons chacun de ses membres", dit-il. "La rencontre d'Hollywood et de Washington" L'accident d'avion de John John en 1999, qui avait aussi coûté la vie à sa femme Carolyn et à sa belle-soeur Lauren Bessette, avait ainsi poussé non seulement la famille Kennedy mais "le pays tout entier à prendre le deuil", comme le soulignait le Guardian dans son édition du 23 juillet 1999. Si l'histoire des enfants chéris de l'Amérique continue à fasciner et intriguer, c'est sans doute parce qu'ils incarnent "la rencontre d'Hollywood et de Washington", explique Larry Sabato.

Cest la bonne nouvelle de Dieu. C’est que les hommes pécheurs peuvent être gratuitement (sans devoir le mériter) sauvés de la condamnation qu’ils méritaient (la mort) à cause de leur péché, par le moyen de la foi en Jésus-Christ et de son œuvre à la croix (mort et résurrection). Je ne peux qu’être d’accord sur ce point
Société Religion Ce serait pour mieux accepter la mort, disent les historiens des religions, que l'homme, dans un lointain passé, s'est inventé un au-delà. La foi pour mieux vaincre le deuil ? Dans "Le monde sans vous" Albin Michel, 2011, Sylvie Germain revisite à la lumière de la foi sa douleur après la mort de ses parents. votre livre "Les échos du silence", vous questionnez l'image d'un Dieu fragile... Il n'y a pas de champ plus paradoxal que celui de la foi, alors... Beaucoup ont insisté sur cette dimension de fragilité de Dieu - fragile dans la mesure où on conçoit un Dieu "en attente" de reconnaissance de la part des hommes, aux antipodes, donc, d'une conception d'un Dieu de toute-puissance imposant sa loi aux spiritualité aide-t-elle à vivre, et particulièrement à surmonter la perte de ceux qu'on aime ? Elle n'est pas une "aide" au sens d'un soutien psychologique. Tout deuil d'un être proche reste un arrachement, suivi d'un très long chagrin. Mais le fait de porter ce deuil à l'inconnu de l'"après" instaure une relation inédite avec la spiritualité. La foi maintient le souvenir des défunts dans un très vaste espace de doute fait-il partie de votre expérience de la foi ? Il en fait partie intégrante. Certains croyants, comme certains athées d'ailleurs, car l'athéisme est un mode de croyance puisqu'il ne dispose pas davantage de preuves quant à la "vérité" qu'il professe, ne connaissent pas le doute. Mais je m'interroge sur le fondement de leur certitude. Il se peut qu'il ne soit composé que d'un mélange de préjugés, d'habitude, de paresse intellectuelle ou d'un besoin de consolation. Car l'athéisme peut se montrer source d'apaisement pour la pensée, alors soulagée du tourment lié au mystère de ce qui advient après la mort. Mais la foi n'est pas une donnée établie une fois pour toutes, c'est un don qu'il faut constamment réapprendre à vous êtes intéressée à la mystique, notamment à Etty Hillesum, cette jeune juive néerlandaise morte à Auschwitz, à laquelle vous avez consacré une biographie. Pourquoi ? Il y a des témoignages spirituels qui nous ouvrent des perspectives lumineuses - quitte à ce que l'obscurité se reforme ensuite, tant on se sent parfois dépassé par certaines expériences intérieures. Mais les écouter, les méditer - sans s'interdire d'être en désaccord - fait partie de la dynamique de la foi. Ces voix extrêmes, celles d'Etty Hillesum, de Maître Eckhart, de Thérèse de Lisieux, et d'autres encore, nous apportent un souffle et une énergie neufs. Vaincre le deuil Romancière et essayiste, Sylvie Germain vit sa croyance comme un lien. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement " La foi est un don qu'il faut constamment réapprendre à recevoir "
Lascience peut-elle prouver/réfuter les dieux, les êtres spirituels, la vie après la mort, la métaphysique, les âmes, les esprits, la réincarnation, la religion et la spiritualité ou ces choses sont-elles au-delà du domaine des sciences naturelles ?

La religion est un phénomène culturel qui présente à la fois un caractère individuel et une dimension collective. Si la foi croyance qui dépasse la raison s'oppose à la raison, elles ont tout de même des liens. La religion crée du lien social, apporte un remède face à la dureté de la vie ou à l'angoisse de la mort. Son universalité invite à questionner son origine. IL'homme et son rapport à la religion La religion est le propre de l'homme et désigne tout autant la croyance individuelle de l'être humain que la communauté religieuse. On peut reconnaître le fait religieux à certaines caractéristiques. ADéfinir la religion La notion de religion recouvre un ensemble de réalités. Elle désigne la foi d'un individu mais également l'identité culturelle partagée avec une communauté. L'étymologie du mot religion » est multiple Religare signifie relier » la religion relie l'homme à Dieu et rassembler » les hommes entre eux. Religere signifie recueillir » cela renvoie à l'idée d'observance, de scrupule. La religion peut signifier la croyance, c'est-à-dire quelles sont les convictions en lesquelles on croit. En tant que croyance, la religion renvoie à la foi, en ce que l'on croit que l'on ne peut pas prouver, pas démontrer. Croyance La croyance est un acte de confiance, c'est l'action d'être certain que quelque chose existe ou va arriver, c'est la certitude par laquelle l'esprit admet quelque chose. La croyance n'est pas forcément religieuse. Foi La foi est synonyme de croyance, et plus particulièrement de croyance religieuse. La foi désigne le fait de croire ce qui dépasse la raison. La religion exprime également l'identité culturelle, c'est-à-dire la communauté religieuse à laquelle on appartient. En ce sens, la religion s'entend comme la pratique de rites, de cultes. La religion est donc à la fois un système de croyances auquel un individu adhère et une notion de communauté religieuse et culturelle. La religion apparaît surtout comme étant propre à l'homme. L'être humain est le seul être vivant à procéder à des cérémonies mortuaires. On retrouve même des traces de cultes que les hommes vouaient aux morts durant la Préhistoire. En ce sens, l'homme semble donc être un animal religieux. Par ailleurs, la religion a un lien avec la mort, et plus précisément avec la conscience qu'a l'homme d'être mortel. BLes caractéristiques du fait religieux On parle de fait religieux pour caractériser non pas le sentiment ou la croyance qu'éprouve un individu à l'égard de sa foi, mais pour désigner les occurrences, dans la culture, de ces croyances. Pour distinguer ce qui relève du religieux et ce qui n'en relève pas, il est possible d'utiliser la distinction entre le sacré et le profane. Dans son travail sur la religion, le sociologue Émile Durkheim insiste sur cette séparation qui s'opère dans la société entre les choses relevant du domaine du sacré et celles relevant du domaine du profane. Sacré Le sacré regroupe les choses, les lieux, les objets, les personnes ou les moments qu'une culture donne à interpréter comme autant de manifestations d'une puissance supérieure, bénéfique ou maléfique. Profane Le profane est tout simplement le non-sacré. Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c'est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelée Église, tous ceux qui y adhèrent. »Les Formes élémentaires de la vie religieuse le système totémique en AustralieCe sur quoi insiste Durkheim ici, c'est la division du monde entre les réalités sacrées et les réalités profanes. Pour lui, cette distinction constitue le dénominateur commun de toutes les insiste sur un autre aspect de la religion son caractère unificateur. En effet, pour lui, la religion ne fait pas que proposer une distinction entre le sacré et le profane, elle est aussi ce qui permet aux hommes de constituer une communauté. Nous ne rencontrons pas, dans l'histoire, de religion sans Église. Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées qui unissent en une même communauté morale tous ceux qui y adhèrent. »Les Formes élémentaires de la vie religieuse le système totémique en AustralieDans cette citation, Durkheim souligne qu'une religion est nécessairement collective. Cette propriété suit de la définition de la religion comme ensemble solidaire de croyances et de rites, c'est-à-dire impliquant une communauté. C'est cette communauté qu'il appelle Église ». Pour Durkheim, une religion est donc toujours l'affaire d'une communauté qui y adhère. Ce n'est pas un simple système de pensées. De plus, il n'y a pas non plus de religion au sens sociologique du terme sans pratique religieuse, c'est-à-dire sans rituels. Du point de vue sociologique, la religion est donc un ensemble de pratiques et de rites communs à une communauté qui y adhère et qui repose, au sein d'une même société, sur la distinction du sacré et du profane. CLes différentes positions sur le fait religieux Concernant le fait religieux, il existe plusieurs positions on peut être athée, agnostique ou bien croyant. Athéisme L'athéisme est le fait de ne pas croire en Dieu. Agnosticisme L'agnosticisme est le fait de douter de l'existence de Dieu, c'est affirmer qu'on ne peut que spéculer sur son existence. IILes liens entre foi et raison La foi et la raison peuvent s'opposer, mais on peut également trouver des liens entre les deux, des connexions. AL'opposition entre foi et raison On oppose souvent foi et raison, comme s'il existait deux sphères distinctes. 1Des définitions opposées La foi traduit la confiance en Dieu, l'obéissance de celui qui croit en une force supérieure, même s'il ne comprend pas tout. La raison repose sur des preuves, sur la justification, elle ne repose pas sur une croyance. Étymologiquement, la foi du latin fides signifie la confiance. Ainsi, le fidèle est celui qui s'en remet intégralement à Dieu, même s'il ne peut prouver son existence ni déchiffrer sa volonté. Dans la Bible, Abraham obéit lorsque Dieu lui demande de sacrifier Isaac, son fils unique, même s'il ne sait pas quelle sera l'utilité de son acte. En ce sens, la foi semble bien s'opposer au savoir et la raison, qui exigent preuve et justification. Mais ce qui caractérise plus encore cette opposition entre la foi et le savoir tient probablement au caractère absolument certain des vérités révélées, là où les vérités proposées par les sciences ont conscience de leur caractère provisoire. Bertrand Russell insiste sur cette différence entre une croyance religieuse et une théorie scientifique. Science et Religion, Religion and Sciencetrad. Philippe-Roger Mantoux, Paris, © Gallimard, coll. Folio essais 1990, 1935 Alors que la vérité religieuse est révélée une fois pour toutes et est tenue pour toujours absolument vraie, la science sait qu'elle ne peut prétendre ni à un savoir exact ni à une connaissance entière achevée du l'on oppose foi et raison, c'est également à cause de la misologie des théologiens ceux qui étudient les questions religieuses, c'est-à-dire leur haine de la raison. La raison est considérée comme impie, comme rejetant la religion. 2La séparation en deux sphères Si l'on peut accuser la foi de prétendre délivrer des vérités certaines dans le domaine du savoir, il est aussi possible de souligner que, pour ce qui est du domaine de la foi, la raison n'a pas à intervenir. Autrement dit, il importerait de délimiter strictement ces domaines que constituent la foi et le savoir. Blaise Pascal insiste largement sur cette distinction. Selon lui, foi et savoir sont deux ordres distincts qu'il ne convient généralement pas de faire se rejoindre. Concernant la foi, il souligne qu'elle ne peut pas être l'objet d'un raisonnement ou d'une conviction la foi se sent avec le cœur, elle ne peut faire l'objet de démonstration rationnelle. Ainsi, si la foi doit être évacuée du domaine de la connaissance, la raison doit, dans le domaine de la foi, et même de certains principes fondamentaux, céder sa place au cœur. BLes connexions entre religion et raison Il existe des connexions entre religion et raison ainsi, on peut penser que la religion et la raison expriment différemment la vérité, ou encore que la raison permet d'éclairer la religion. 1Deux façons différentes d'exprimer la même chose Les liens entre les vérités issues de la foi et celles formulées par la raison ne doivent pas nécessairement être pensés en termes d'exclusion. Il est en effet possible de penser que la religion et la raison constituent deux façons différentes d'exprimer la vérité, sans qu'il y ait nécessairement à choisir entre l'une ou l'autre. C'est en un sens l'idée qu'exprime le philosophe Alain. En effet, celui-ci s'attache à produire une interprétation rationnelle de la religion. Pour lui, les religions ne seraient que l'expression métaphorique de ce que la philosophie exprime sous forme de concepts. On peut penser que la parabole du Bon Samaritain dans la Bible qui illustre le devoir d'être bon envers son prochain est l'expression métaphorique de l'impératif catégorique théorisé par Emmanuel Kant Agis de façon telle que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans toute autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme moyen ». Les dieux sont nos métaphores, et nos métaphores sont nos pensées. »En fait, les vérités de la religion et les vérités de la raison seraient les mêmes, simplement exprimées sous des formes différentes. 2La raison pour éclairer la religion Pour Averroès, la vraie religiosité implique l'usage de la raison le philosophe est celui qui voit les vérités sans voile, et leur connaissance est le culte qu'il rend à Dieu. Pour Averroès, la foi et la raison ne peuvent pas être contraires elles sont les deux expressions possibles de la vérité. Pourtant, il arrive souvent que les vérités de la foi et celles de la raison se contredisent. En réalité, cette contradiction n'est qu'apparente c'est que la vérité, dans le discours religieux, c'est-à-dire issu des textes sacrés, est recouverte d'un voile. La solution pour accéder à la vérité est alors de faire usage de sa raison, qui est la meilleure part de l'homme. Ainsi, lorsqu'il y a un conflit entre la religion et la raison, il revient à l'homme d'interpréter le texte sacré, afin qu'il s'accorde aux énoncés de la raison. C'est donc le recours à l'interprétation qui permet de résoudre les oppositions apparentes. Au siècle des Lumières, la raison va aussi tenter de rendre la religion plus rationnelle. En effet, à un moment où la raison tente d'affirmer son autonomie par rapport à la religion, de nombreux philosophes sont amenés à critiquer l'absurdité de certains dogmes et à vivement condamner l'intolérance et l'oppression dont est responsable une certaine forme de religion. Voltaire, dans le conte philosophique Candide, fait la critique de certaines formes de religion le rigorisme hollandais, l'Inquisition espagnole ou les jésuites au écrite par plusieurs philosophes des Lumières et dirigée par Diderot, présente des critiques massives de la religion. Sans être pour autant athées, les philosophes préconisaient le retour à une religion naturelle débarrassée de certains rites inutiles et de certaines croyances qu'ils jugeaient absurdes. La religion naturelle s'oppose à la fois aux religions instituées, c'est-à-dire aux institutions liées à une religion telles que le clergé et l'Église, et aux religions révélées, c'est-à-dire aux vérités auxquelles doit adhérer le croyant. La religion naturelle prône donc un rapport immédiat à Dieu et préconise l'usage de la raison à deux niveaux pour déceler la présence de Dieu dans le monde, à travers les lois de la nature, et pour adopter une attitude morale dans la conduite de sa vie. Il s'agit donc d'une forme de déisme, prônant l'existence d'une morale universelle celle que nous enseigne la raison. Ainsi, les enseignements de la religion naturelle sont accessibles à l'homme par l'usage de sa seule raison. Déisme Le déisme est une doctrine selon laquelle la raison peut permettre d'accéder à la connaissance de l'existence de Dieu, sans accepter une religion sa Lettre sur la tolérance, John Locke distingue très clairement les attributions de l'État, en insistant sur le fait que ce n'est pas à lui de prendre en charge l'âme des sujets. Dans un moment de l'histoire du Royaume-Uni marqué par d'importants conflits religieux, Locke entend dans cette lettre plaider en faveur de la tolérance des diverses religions au sein de l'État. Ainsi, il est essentiel pour lui de reconnaître qu'en matière de pratique religieuse comme de croyance, le choix doit être laissé à chaque individu. En un sens, Locke ouvre ainsi la voie à la reconnaissance de la neutralité de l'État en matière de religion. IIILes raisons de l'universalité de la religion La religion est universelle pour plusieurs raisons. L'une d'elles est qu'elle permet de donner un sens à la mort. Elle crée également du lien social. Enfin, la religion donne une réponse à la dureté de la vie. ALe besoin de donner du sens à la mort Qu'on la considère dans sa dimension individuelle la croyance, ou bien dans sa dimension collective ensemble de pratiques et de croyances propres à une société ou communauté donnée, la religion apparaît comme un phénomène universel. Comment expliquer ce besoin universel de trouver du sens à l'existence par le biais de la religion ? Il est possible de dire, avec Sigmund Freud, que la religion répond à un besoin psychologique de l'homme face à sa finitude, c'est-à-dire sa conscience d'être mortel. En effet, selon lui, la religion est une croyance qui découle de trois désirs fondamentaux Un besoin affectif de protection Dieu apparaît alors comme une sorte de projection de la figure du père. Un besoin intellectuel de compréhension du monde et de soi-même La religion se propose ainsi d'apporter une réponse aux grandes questions métaphysiques que se pose l'homme Quelle est l'origine du monde ? Quel est le sens de la vie ?. Enfin, un besoin moral de justice C'est ce qu'exprime l'image du Jugement dernier, tout comme l'idée d'un paradis, d'un enfer, et d'un dieu qui voit tous les actes des hommes et sonde leurs intentions. Les idées religieuses qui professent d'être des dogmes, ne sont pas le résidu de l'expérience ou le résultat final de la réflexion elles sont des illusions, la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanité ; le secret de leur force est la force de ces désirs. »Contrairement à l'idée selon laquelle les dogmes religieux exprimeraient une forme de sagesse pratique, le résultat de l'expérience ou de la réflexion, Freud affirme ici qu'il s'agit d'illusions. Plus précisément, ces dogmes religieux, traductions de désirs enracinés dans la nature de l'homme, tiennent justement leur force de la puissance des désirs dont ils sont issus. BLa création d'un lien social Outre l'aspect psychologique, le caractère universel du fait religieux tient peut-être aussi à son rôle dans la constitution d'une société. Comme le souligne Durkheim dans Les Formes élémentaires de la vie religieuse, la religion est essentiellement une forme de lien social. En d'autres termes, la religion est ce qui lie les hommes entre eux à l'intérieur d'une société donnée. Il est néanmoins possible de souligner une lente disparition de cette forme du lien social, dans la mesure où s'effectue un transfert de la religiosité dans la sphère privée/individuelle. Marcel Gauchet l'évoque notamment dans Le Désenchantement du monde 1985. Il y montre ainsi que les sociétés occidentales modernes sont sécularisées et sont donc en train de sortir de la religion. En effet, le phénomène religieux relève de plus en plus d'un choix individuel, tandis que la société tend à se structurer en dehors de toute référence à une communauté religieuse. CUne réponse à la dureté de la vie Il est enfin possible de suggérer que la religion constitue une réponse à la dureté des conditions d'existence. C'est ce que veut dire Karl Marx, lorsqu'il énonce que la religion est l'opium du peuple ». En effet, la religion naît dans un contexte de misère matérielle, d'incapacité à maîtriser les conditions d'existence. La religion fonctionnerait ainsi comme une drogue, car en prétendant délivrer l'homme de la sensation de souffrance, en lui promettant une vie meilleure après la mort, elle lui donne de l'espoir. Or, elle ne le délivre pas des causes réelles de sa souffrance au contraire, elle le maintient dans l'inaction et l'empêche ainsi de se révolter contre une situation inacceptable. Elle sert de bonheur illusoire du peuple » afin de consoler les hommes de la misère réelle. La religion se révèle être surtout, selon Marx, l'instrument utilisé par la classe dominante pour endormir » les prolétaires en leur faisant croire à l'avènement d'un monde meilleur, dans un au-delà imaginaire. La religion est la théorie universelle de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d'honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, le fondement universel de sa consolation et de sa justification. »Contribution à la critique de la philosophie du droit de HegelLa religion prétend justifier l'existence du monde tel qu'il est en renvoyant le bonheur à la vie après la mort.

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  • la mort est du domaine de la foi