Pasde bébés à la consigne. 15,629 likes · 15 talking about this. Pas de bébés à la consigne est un collectif, créé en 2009, qui défend un accueil
l'essentiel Comme un peu partout en France, les professionnelles de la petite enfance Ă©taient dans la rue, ce mardi 30 mars, pour sâopposer Ă la rĂ©forme de lâaccueil du jeune enfant. Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne !" Avec ce slogan reprenant le nom de leur collectif, les professionnels de la petite enfance ont manifestĂ©, ce 30 mars, en dĂ©but dâaprĂšs-midi, dans les rues de Carcassonne. Lâobjet de leur mĂ©contentement lâarticle 99 de la loi dâAccĂ©lĂ©ration et de simplification de lâaction publique Asap sur la rĂ©forme de lâaccueil des jeunes enfants. Une loi portĂ©e par Adrien Taquet, secrĂ©taire dâĂtat en charge de lâEnfance et des Familles auprĂšs du ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ©, publiĂ©e le 8 dĂ©cembre dernier et dont le dĂ©cret dâapplication est prĂ©vu pour septembre. "Cette rĂ©forme compile tout un tas de petites choses qui nivellent lâaccueil des plus petits par le bas", certifie Delphine Le Douarec, reprĂ©sentante de la FĂ©dĂ©ration nationale des Ă©ducateurs de jeunes enfants Fneje. Parmi elles, la rĂ©duction du nombre de mĂštres carrĂ©s dĂ©volu Ă chaque bĂ©bĂ© les normes actuelles sont fixĂ©es Ă 7 m2 et devraient passer Ă 5 m2. "Cette disposition est clairement faite pour Paris oĂč le manque de locaux est flagrant. Mais, ici ! De fait, quand un gestionnaire va vouloir construire une crĂšche, il va sâorienter vers des bĂątiments plus petits⊠qui lui reviendront moins cher. Et le bien-ĂȘtre des enfants, on en fait quoi ?", peste Marie-JosĂ©e AlbĂ©rola, responsable de crĂšche Ă Narbonne. De mĂȘme, la baisse de qualification on pourra diriger une crĂšche sans expĂ©rience ; un apprenti sera comptĂ© dans les taux horaires ou lâaugmentation du nombre de bĂ©bĂ©s par encadrant de cinq pour un on passerait Ă six pour un inquiĂštent les manifestantes "Et pour les sorties ? Aujourdâhui, câest un adulte pour deux enfants logique, on nâa que deux mains. Mais Ă lâavenir, ce sera jusquâĂ un pour cinq ! Comment va-t-on faire, sachant quâun enfant qui marche, il faut lui tenir la main, sinon, il sâĂ©chappe ? Pareil pour lâouverture et la fermeture des structures nous sommes systĂ©matiquement deux, ce sera un Ă partir de septembre", souligne encore Delphine Le compensationEn guise de compensation, lâarticle 99 de la loi Asap prĂ©voit dâaccorder une demi-heure dâanalyse de pratique par personne et par mois "Mais nous lâavons dĂ©jĂ mis en pratique dans beaucoup de structures et sur un volant dâheures plus large. Parce quâon fait de plus en plus de soutien Ă la parentalitĂ© ou dâaccompagnement dâenfants en difficultĂ©s. Ă Narbonne, par exemple, lâanalyse des pratiques, câest trois heures par mois. Notre mĂ©tier a beaucoup Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es", prĂ©cise Marie JosĂ©e les professionnelles de la petite enfance, toutes les mesures engagĂ©es visent Ă "crĂ©er des places de crĂšches sans donner de moyens, au contraire". VoilĂ pourquoi environ 80 dâentre elles ont battu le pavĂ© ce mardi aprĂšs-midi "Ce qui peut paraĂźtre peu mais on ne veut pas, non plus, pĂ©naliser les enfants et les parents des sections ont fermĂ© mais les autres sont restĂ©es ouvertes avec des personnels montrant clairement sur un brassard leur opposition Ă cette loi", conclut Delphine Le Douarec.NibĂ©bĂ©s ni parents Ă la consigne ! Lâaccueil et lâĂ©coute, par les professionnel·le·s de la petite enfance, des parents qui leur confient quotidiennement leurs enfants sont primordiaux. Dans les lieux dâaccueil de la petite enfance, la qualitĂ© de la rencontre avec les familles constitue un enjeu essentiel pour offrir aux tout
Carpentras: "Pas de bébés à la consigne !", le personnel des crÚches manifeste contre la réforme Taquet Abonnez-vous à partir de 1 ⏠Découvrez nos offres
CommuniquĂ© de presse du collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne" dont la FSU Territoriale est membre. AprĂšs le drame survenu la semaine derniĂšre dans une microâcrĂšche de la ville de Lyon, nous nous associons trĂšs sincĂšrement Ă la douleur de la famille, et nous rappelons que seuls les services de police et de justice sont fondĂ©s Ă faire la lumiĂšre sur cet Ă©vĂ©nement tragique. Tout en faisant preuve de la plus grande prudence quant aux liens Ă Ă©tablir entre cela et la situation gĂ©nĂ©rale des crĂšches, le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne rappelle quâil alerte depuis des annĂ©es sur la dĂ©gradation des conditions dâaccueil des jeunes enfants, notamment en structures collectives, et sur celle des conditions de travail des Le collectif sâest mobilisĂ© depuis 2018 avec de trĂšs nombreux collĂšgues pour dĂ©noncer la rĂ©forme, dite loi ASAP, des modes dâaccueil portĂ©e par le gouvernement Macron, qui aboutit encore Ă dĂ©qualifier les mĂ©tiers de la petite enfance et Ă dĂ©rĂ©glementer le secteur. Nous avons fait des propositions, nous avons manifestĂ© mais nâavons jamais Ă©tĂ© entendus, pas plus que la Commission des 1000 premiers jours qui a Ă©galement proposĂ© vainement au gouvernement de rĂ©hausser les standards dâaccueil en crĂšche. Depuis longtemps, nous affirmons que rester seul en accueil collectif avec un ou plusieurs enfants ne permet pas de garantir la sĂ©curitĂ© des enfants et des professionnels. Avant les dĂ©crets dĂ©rogatoires adoptĂ©s durant la crise sanitaire, seules les microâcrĂšches avaient cette possibilitĂ© rester seul jusquâĂ 3 enfants, aujourdâhui toutes les structures collectives peuvent utiliser cette disposition. Par ailleurs les conditions dâaccueil sont devenues extrĂȘmement compliquĂ©es manque de personnel, dĂ©gradation des taux dâencadrement, recours Ă du personnel peu qualifiĂ©, possibilitĂ© dâaccueil en surnombre des enfants tous les jours. Ces situations du quotidien conduisent les au bord de pratiques quâils jugent euxâmĂȘmes potentiellement maltraitantes, selon de nombreux tĂ©moignagescf. Sâil est bien Ă©vident que la responsabilitĂ© civile et pĂ©nale est engagĂ©e pour tous les professionnels du secteur et que chacun doit rĂ©pondre de ses actes, les questions se posent quant aux responsabilitĂ©s des pouvoirs publics et Ă celles des gestionnaires des Ă©tablissements dâaccueil, de garantir une rĂ©glementation et son application pour offrir des conditions dâaccueil aux jeunes enfants, en toute sĂ©curitĂ© psychique et physique dans tous les modes dâaccueil. Documents associĂ©s
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