3 Les agents des caisses de mutualitĂ© sociale agricole mentionnĂ©s Ă  l'article L. 724-7 du code rural et de la pĂȘche maritime. A cet effet, ils agissent, chacun pour ce qui le concerne, conformĂ©ment aux rĂšgles de recherche et de constatation des infractions dĂ©terminĂ©es par les dispositions du code rural et de la pĂȘche maritime, du code de la sĂ©curitĂ© sociale et du
RĂ©diger ainsi cet article I. – Le code de la sĂ©curitĂ© sociale est ainsi modifiĂ© L’article L. 133‑6‑8 est ainsi rĂ©digĂ© Art. L. 133‑6‑8. - I. - Les cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dont sont redevables les travailleurs indĂ©pendants mentionnĂ©s au II bĂ©nĂ©ficiant des rĂ©gimes dĂ©finis aux articles 50‑0 et 102 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts sont calculĂ©es mensuellement ou trimestriellement en appliquant au montant de leur chiffre d’affaires ou de leurs recettes effectivement rĂ©alisĂ©s le mois ou le trimestre prĂ©cĂ©dent un taux global fixĂ© par dĂ©cret pour chaque catĂ©gorie d’activitĂ© mentionnĂ©e auxdits articles du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts de maniĂšre Ă  garantir un niveau Ă©quivalent entre le taux effectif des cotisations et contributions sociales versĂ©es et celui applicable aux mĂȘmes titres aux revenus des travailleurs indĂ©pendants ne relevant pas du rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article. Un taux global diffĂ©rent peut ĂȘtre fixĂ© par dĂ©cret pour les pĂ©riodes au cours desquelles le travailleur indĂ©pendant est Ă©ligible Ă  une exonĂ©ration de cotisations et de contributions de sĂ©curitĂ© sociale. Ce taux global ne peut ĂȘtre, compte tenu des taux d’abattement mentionnĂ©s aux articles 50‑0 ou 102 ter du mĂȘme code, infĂ©rieur Ă  la somme des taux des contributions mentionnĂ©s Ă  l’article L. 136‑3 du prĂ©sent code et Ă  l’article 14 de l’ordonnance n° 96‑50 du 24 janvier 1996 relative au remboursement de la dette sociale. Le montant annuel des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dont sont redevables les travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  la somme des montants minimum de cotisation fixĂ©s 1° Pour les professions artisanales, industrielles et commerciales, en application du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 612‑4, du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 612‑13, du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 633‑10 et du troisiĂšme alinĂ©a de l’article L. 635‑5 ; 2° Pour les professions libĂ©rales, en application du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 612‑4, du sixiĂšme alinĂ©a de l’article L. 642‑1 et, le cas Ă©chĂ©ant, de l’article L. 644‑2. II. - Les dispositions du prĂ©sent article s’appliquent aux travailleurs indĂ©pendants relevant des professions mentionnĂ©es aux 1° et 2° de l’article L. 621‑3 et Ă  ceux relevant de la Caisse interprofessionnelle de prĂ©voyance et d’assurance vieillesse. Le bĂ©nĂ©fice de ces dispositions peut ĂȘtre Ă©tendu, par dĂ©cret aprĂšs consultation des conseils d’administration des organismes de sĂ©curitĂ© sociale concernĂ©s, Ă  tout ou partie des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues par les autres travailleurs indĂ©pendants. III. - Le rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article cesse de s’appliquer Ă  la date Ă  laquelle les travailleurs indĂ©pendants cessent de bĂ©nĂ©ficier des rĂ©gimes dĂ©finis aux articles 50‑0 et 102 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Par dĂ©rogation, le rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article cesse de s’appliquer au 31 dĂ©cembre de l’annĂ©e au cours de laquelle sont exercĂ©es les options prĂ©vues au 4 de cet article 50‑0 et au 5 de cet article 102 ter. IV. - Les cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues par les conjoints collaborateurs des travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article sont calculĂ©es, Ă  la demande de ces derniers, soit sur la base d’un revenu forfaitaire, soit sur la base d’un pourcentage du chiffre d’affaires ou des recettes du chef d’entreprise. V. - Les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret. » B. - L’article L. 133‑6‑8‑1 est ainsi rĂ©digĂ© Art. L. 133‑6‑8‑1. - I. - Les travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l’article L. 133‑6‑8 dĂ©clarent chaque mois, ou au maximum chaque trimestre, leur chiffre d’affaires ou leurs recettes, y compris lorsque leur montant est nul. Les modalitĂ©s d’application Ă  ces travailleurs indĂ©pendants des dispositions prĂ©vues Ă  l’article L. 242‑12‑1 et aux chapitres III et IV du titre IV du livre II, et notamment les majorations et pĂ©nalitĂ©s applicables en cas de dĂ©faut ou de retard de dĂ©claration, sont dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret en Conseil d’État. Les cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues par les conjoints collaborateurs de ces travailleurs indĂ©pendants sont recouvrĂ©es simultanĂ©ment dans les mĂȘmes formes et conditions que celles dues personnellement par ces travailleurs indĂ©pendants. II. - Les cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues par les travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l’article L. 133‑6‑8 font l’objet d’une rĂ©gularisation, dans les conditions dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d’État, lorsque le montant annuel des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dont ces cotisants sont redevables est infĂ©rieur au montant minimum prĂ©vu aux deuxiĂšme, troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as du I de cet article. » ; C. - L’article L. 133‑6‑8‑2 est abrogĂ© ; D. - L’article L. 161‑1‑1 est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© Pour les travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l’article L. 133‑6‑8, l’exonĂ©ration de cotisations de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue au prĂ©sent article cesse de s’appliquer, dans les conditions dĂ©finies par dĂ©cret, Ă  la date Ă  laquelle ces travailleurs indĂ©pendants cessent de bĂ©nĂ©ficier des rĂ©gimes prĂ©vues aux articles 50‑0 et 102 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Dans ce cas, les cotisations dues au titre de la part du chiffre d’affaires ou de recettes excĂ©dant les seuils fixĂ©s Ă  ces articles 50‑0 et 102 ter font l’objet d’une rĂ©gularisation Ă©mise par l’organisme chargĂ© du calcul et de l’encaissement des cotisations sociales. » ; E. - L’article L. 161‑1‑3 est abrogĂ©. II. - Le code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts est ainsi modifiĂ© A. - L’article 50‑0 est ainsi modifiĂ© 1° Le cinquiĂšme alinĂ©a du 1 est ainsi modifiĂ© a Les mots Sous rĂ©serve du b du 2, » sont supprimĂ©s ; b Les mots cesse de s’appliquer au titre » sont remplacĂ©s, dans leurs deux occurrences, par les mots continue de s’appliquer jusqu’au 31 dĂ©cembre » ; 2° À la seconde phrase du b du 2, aprĂšs le mot annĂ©e » sont insĂ©rĂ©s les mots qui suit celle » ; B. - L’article 102 ter est ainsi modifiĂ© 1° Le 3 est ainsi modifiĂ© a Les mots Sous rĂ©serve du 6, » sont supprimĂ©s ; b Les mots cesse de s’appliquer au titre » sont remplacĂ©s par les mots continue de s’appliquer jusqu’au 31 dĂ©cembre » ; 2° À la seconde phrase du b du 6, aprĂšs le mot annĂ©e » sont insĂ©rĂ©s les mots qui suit celle » ; C. - L’article 151‑0 est ainsi modifiĂ© 1° Le 3° du I est ainsi rĂ©digĂ© 3° Ils sont soumis au rĂ©gime prĂ©vu Ă  l’article L. 133‑6‑8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. » ; 2° Au premier alinĂ©a du IV, les mots au deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 133‑6‑8 » sont remplacĂ©s par les mots Ă  l’article L. 611‑8 » ; 3° Le 3° du IV est abrogĂ© ; D. - Au premier alinĂ©a de l’article 1609 quatervicies B, les mots ayant optĂ© pour le » sont remplacĂ©s par les mots bĂ©nĂ©ficiant du ». III. - A. - Le I du prĂ©sent article s’applique aux cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues au titre des pĂ©riodes courant Ă  compter d’une date fixĂ©e par dĂ©cret et au plus tard Ă  compter du 1er janvier 2016. B. - Le II du prĂ©sent article s’applique aux exercices clos et aux pĂ©riodes d’imposition arrĂȘtĂ©es Ă  compter du 31 dĂ©cembre 2015. »
Codede commerce. PREMIÈRE PARTIE - LÉGISLATIVE (Art. L. 110-1 - Art. L. 960-4) DEUXIÈME PARTIE - RÉGLEMENTAIRE (Art. R. 121-1 - Art. R. 976-1) TROISIÈME PARTIE - ARRÊTÉS (Art. A. 123-1 - Art. A. 823-37) FonctionnalitĂ©s. Imprimer. TĂ©lĂ©charger. Envoyer par email. Modifier la taille du texte. Élargir. InsĂ©rer dans un dossier. Copier l'URL . Flow mode container; Les conditions Imprimer DĂ©finition de l'activitĂ© Transport routier de marchandises Ă  titre onĂ©reux pour le compte d'autrui au moyen de vĂ©hicules motorisĂ©s dont le poids total autorisĂ© en charge est infĂ©rieur Ă  3,5 tonnes y compris vĂ©hicules de moins de 4 roues scooter, moto, mobylette, triporteur.... Nature de l'activitĂ© CFE compĂ©tent Jusqu'au 31 dĂ©cembre 2022 Chambre de commerce et d'industrie A partir du 1er janvier 2023 Guichet unique obligatoire INPI A noter Dans le cadre de la mise en place de la rĂ©forme du guichet unique dĂ©cret 2020-946 du 30 juillet 2020 il est dĂ©sormais possible de rĂ©aliser toutes les dĂ©marches de crĂ©ation de l’entreprise au lien suivant. Le CFE compĂ©tent laisse place au guichet unique durant une pĂ©riode transitoire depuis le 1er avril 2021, jusqu’au 1er janvier 2023. La rĂ©forme vise Ă  simplifier le traitement des dossiers en assignant un interlocuteur unique aux crĂ©ateurs d’entreprise qui servira d’intermĂ©diaire avec tous les organismes impliquĂ©s. Contexte Les Ă©lĂ©ments ci-dessous sont donnĂ©s Ă  titre d'information. MalgrĂ© le soin apportĂ© Ă  leur rĂ©daction et Ă  leur actualisation, les informations indiquĂ©es dans cette fiche ne peuvent en aucune maniĂšre engager la responsabilitĂ© de Bpifrance CrĂ©ation. Pour finaliser vos dĂ©marches, rapprochez-vous des autoritĂ©s compĂ©tentes. Tout ouvrir Les conditions d'installation Obligation de dĂ©signer un gestionnaire de transport L'entreprise qui souhaite exercer une activitĂ© de dĂ©mĂ©nagement doit dĂ©signer un gestionnaire de transport, qui doit ĂȘtre une personne physique rĂ©sidant dans l'Union europĂ©enne. La dĂ©signation du gestionnaire de transport s'effectue au moyen d'un formulaire CERFA selon le cas CERFA n° 16092, n° 16093 ou n° 16094 adressĂ© lors de la demande d’autorisation d’exercer la profession voir Les dĂ©marches Ă©tape par Ă©tape » - Demander l'autorisation d'exercer la profession de transporteur routier de marchandises ». Ce gestionnaire doit diriger de façon effective et permanente ses activitĂ©s de transport et les missions du gestionnaire de transport sont notamment les suivantes - la gestion de l'entretien des vĂ©hicules affectĂ©s Ă  l'activitĂ© de transport de l'entreprise, - la vĂ©rification des contrats et des documents de transport, - la comptabilitĂ© de base, - l'affectation des chargements ou des services aux conducteurs et aux vĂ©hicules, - la vĂ©rification des procĂ©dures en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. Le gestionnaire de transport doit justifier d'un lien rĂ©el avec l'entreprise, il peut ĂȘtre - dirigeant, propriĂ©taire ou actionnaire de cette entreprise ; s'il n'est pas salariĂ© de l'entreprise, il doit exercer cette fonction Ă  titre onĂ©reux et avoir statutairement le pouvoir d'engager l'entreprise ou avoir reçu une dĂ©lĂ©gation Ă  cet effet, - salariĂ©, s'il dĂ©tient, de par son contrat de travail, les autorisations de pouvoir et de signature qui y sont affĂ©rentes, - ou, dans une entreprise individuelle, le chef d'entreprise lui-mĂȘme. Pour pouvoir se voir reconnaĂźtre la qualitĂ© de gestionnaire de transport, la personne physique doit donc - DĂ©tenir la capacitĂ© professionnelle, - Assurer des missions de responsabilitĂ©, - DĂ©tenir des dĂ©lĂ©gations de pouvoirs et de signature, - Avoir un lien rĂ©el avec l’entreprise, - Être rĂ©munĂ©rĂ©e, - Ne pas cumuler les noter si l'entreprise a un caractĂšre familial et qu'elle utilise au maximum 5 vĂ©hicules, les fonctions de gestionnaire de transport peuvent Ă©galement ĂȘtre assurĂ©es, y compris Ă  temps partiel, par le conjoint du chef d'entreprise, par son partenaire pacsĂ© ou par une personne possĂ©dant un lien de parentĂ© direct avec lui. Cette possibilitĂ© est Ă©tendue aux EURL, aux SARL dont les associĂ©s ont un lien de parentĂ© direct avec le chef d'entreprise et aux la fiche n°7 de la circulaire du 2 mai 2013 modifiant la circulaire du 4 mai 2012 relative Ă  l'accĂšs Ă  la profession de transporteur routier et Ă  l'accĂšs au marchĂ© du transport routier Le gestionnaire de transport est mentionnĂ© au registre Ă©lectronique national des entreprises de transport. Dans le cas d'un groupe d'entreprises, une personne physique, salariĂ©e ou dirigeant d'une entreprise du groupe, peut ĂȘtre nommĂ©e gestionnaire de transport d'une ou plusieurs entreprises du groupe. Si l'entreprise ne dispose pas en son sein d'un gestionnaire de transport, elle peut dĂ©signer une personne physique qu'elle habilite par contrat Ă  exercer, pour son compte, les tĂąches de gestionnaire de transport. Ce contrat doit notamment prĂ©ciser les responsabilitĂ©s assumĂ©es par la personne dĂ»ment dĂ©signĂ©e, dans l'intĂ©rĂȘt de l'entreprise cocontractante et en toute indĂ©pendance Ă  l'Ă©gard de toute entitĂ© pour laquelle cette entreprise exĂ©cute des transports. Le contrat est joint au formulaire Cerfa prĂ©citĂ©. En outre, le gestionnaire de transport doit respecter les conditions de rĂ©sidence, de capacitĂ© professionnelle et d'honorabilitĂ© voir les rubriques ci-dessous. Articles R3211-43 Ă  R3211-45 du code des transports et article 2 de l'arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2011 CapacitĂ© professionnelle du gestionnaire de transport Le gestionnaire de transport doit ĂȘtre titulaire d'une attestation de capacitĂ© professionnelle en transport routier lĂ©ger de marchandises. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet de rĂ©gion aux personnes qui justifient - soit avoir rĂ©ussi un examen Ă©crit obligatoire portant sur un rĂ©fĂ©rentiel de connaissances dĂ©fini par le ministre chargĂ© des transports, selon la liste de matiĂšres figurant en annexe 1 du rĂšglement CE n° 1071/2009 du 21 octobre 2009 ; - soit ĂȘtre titulaires du baccalaurĂ©at professionnel . "Exploitation des transports", . ou "Transport". Condition de rĂ©sidence du gestionnaire de transport Limitation d'activitĂ© du gestionnaire de transport L’entreprise qui ne dispose pas en son sein de gestionnaire de transport peut dĂ©signer une personne physique qu’elle habilite, par contrat, Ă  exercer pour son compte les tĂąches qui incombent au gestionnaire de transport. Cette facultĂ© ne concerne pas le cas des groupes d’entreprises de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises. La personne dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport au sein d'une entreprise de transport - ne peut pas simultanĂ©ment ĂȘtre dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport en qualitĂ© de prestataire extĂ©rieur dans une autre entreprise de transport, - ne peut pas ĂȘtre gestionnaire salariĂ© Ă  temps partiel dans une entreprise de transport routier et agent salariĂ© dans une autre entreprise. La personne dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport en qualitĂ© de prestataire extĂ©rieur Ă  l'entreprise sous contrat de prestation de services avec elle peut diriger au maximum les activitĂ©s de transport - soit de 2 entreprises de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises, - soit d'une entreprise de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises et d'une entreprise de transport public routier de personnes, dĂšs lors qu'elle possĂšde Ă©galement l'attestation de capacitĂ© professionnelle affĂ©rente au transport public routier de personnes. Dans ces deux hypothĂšses, le nombre cumulĂ© de vĂ©hicules motorisĂ©s des deux entreprises et pouvant ĂȘtre gĂ©rĂ© par le gestionnaire de transport est limitĂ© Ă  20. Articles R 3211-45 et R3211-46 du code des transports, circulaire du 4 mai 2012 relative Ă  l’accĂšs Ă  la profession de transporteur routier et Ă  l’accĂšs au marchĂ© du transport routier Conditions d'honorabilitĂ© Il doit ĂȘtre satisfait Ă  l'exigence d'honorabilitĂ© professionnelle par chacune des personnes suivantes - l'entreprise, personne morale, - le gestionnaire de transport. Et, notamment, selon la forme juridique de l'entreprise - le commerçant, chef d'entreprise individuelle, - les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e, - les associĂ©s et les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s en nom collectif SNC, - le prĂ©sident du conseil d'administration, les membres du directoire et les directeurs gĂ©nĂ©raux des sociĂ©tĂ©s anonymes, - le prĂ©sident et les dirigeants des sociĂ©tĂ©s par actions simplifiĂ©es. Ces personnes ne doivent pas avoir fait l'objet de condamnations telles que - interdictions d'exercer une profession commerciale ou industrielle, - infractions dĂ©lictuelles concernant notamment la sĂ©curitĂ© routiĂšre, les temps de conduite et de repos des conducteurs ou l'exercice de l'activitĂ© sans autorisation. Les personnes physiques qui ne rĂ©sident pas en France ou qui rĂ©sident en France depuis moins de 5 ans doivent prouver qu'elles satisfont dans leur Ă©tat de rĂ©sidence Ă  la condition d'honorabilitĂ© R3211-24 Ă  R3211-31 du code des transports Conditions financiĂšres L'entreprise doit disposer de capitaux propres et de rĂ©serves d'un montant au moins Ă©gal Ă  - 1 800 € pour le 1er vĂ©hicule, - 900 € pour chaque vĂ©hicule noter pour les entreprises Ă©tablies en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique ou Ă  La RĂ©union, ce montant est fixĂ© Ă  600 € par vĂ©hicule suivant pour les vĂ©hicules n'excĂ©dant pas un poids maximum autorisĂ© de 3,5 tonnes. A dĂ©faut de capitaux et de rĂ©serves suffisants, l'entreprise peut prĂ©senter des garanties accordĂ©es par un ou plusieurs organismes financiers se portant caution de l'entreprise pour les montants indiquĂ©s ci-dessus. Toutefois, ces garanties ne peuvent pas excĂ©der la moitiĂ© de la capacitĂ© financiĂšre le montant de capitaux et de rĂ©serves correspond au montant total des capitaux propres de l'entreprise, dĂ©duction faite des montants du capital souscrit non appelĂ© et du capital souscrit appelĂ© non versĂ©. Articles R3511-6, R3211-7, R3211-32 Ă  R3211-35 du code des transports et article 4 de l'arrĂȘtĂ© du 3 fĂ©vrier 2012 Conditions d'Ă©tablissement Une entreprise qui souhaite exercer cette activitĂ© doit disposer d'un Ă©tablissement. Cette exigence d'Ă©tablissement est satisfaite quand l'entreprise - dispose en France du siĂšge de l'entreprise ou pour une entreprise Ă©trangĂšre, de son Ă©tablissement principal, - dispose de locaux oĂč sont conservĂ©s ses principaux documents d'entreprise, les documents se rapportant Ă  l'activitĂ© de transport et l'original de la licence de transport, - dispose d'un ou de plusieurs vĂ©hicules immatriculĂ©s, dĂ©tenus en pleine propriĂ©tĂ©, en location-vente, en location, en crĂ©dit-bail. Cette obligation peut ĂȘtre satisfaite aprĂšs obtention de l'autorisation d'exercer la profession de transporteur, de dĂ©mĂ©nageur et de loueur de vĂ©hicules industriels avec conducteur, - dirige effectivement et en permanence les activitĂ©s relatives Ă  ces vĂ©hicules au moyen d'Ă©quipements administratifs adaptĂ©s et d'installations techniques appropriĂ©es. L’exigence d’établissement d’une entreprise de transport routier, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises est satisfaite lorsque l’entreprise - dispose en France d'un Ă©tablissement rĂ©fĂ©rencĂ© dans la nomenclature d'activitĂ©s française code NAF de l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques INSEE et constituant le siĂšge de l'entreprise ou, pour une entreprise Ă©trangĂšre, son Ă©tablissement principal, - dispose en France, le cas Ă©chĂ©ant hors de son siĂšge ou de son Ă©tablissement principal, de locaux, Ă©galement rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la nomenclature d'activitĂ©s française de l'INSEE, dans lesquels l'entreprise conserve ses principaux documents d'entreprise en application des articles R. 3113-20 et R. 3211-21 du code des transports. Articles 3 et 5 du rĂšglement CE n°1071/2009 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 21 octobre 2009, articles R3211-19 Ă  R32116-23 du code des transports et arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2011 modifiĂ© par l’arrĂȘtĂ© du 22 octobre 2020. Les dĂ©marches Ă©tapes par Ă©tapes Le cas Ă©chĂ©ant, enregistrer les statuts de la sociĂ©tĂ© L'enregistrement des actes de crĂ©ation de sociĂ©tĂ©s a Ă©tĂ© supprimĂ© en 2015. Toutefois, les statuts de la sociĂ©tĂ©, une fois datĂ©s et signĂ©s, doivent obligatoirement ĂȘtre enregistrĂ©s auprĂšs du service des impĂŽts des entreprises SIE lorsque - les statuts ont Ă©tĂ© Ă©tablis par un acte notariĂ©, un acte d’huissier ou une dĂ©cision de justice ; - les statuts comportent un apport d’immeuble, de parts ou d’actions. A noter si vous prenez la dĂ©cision de passer par le guichet unique, le SIE sera directement informĂ© sans que vous ayez besoin de leur transmettre des documents complĂ©mentaires. Pour en savoir plus Demander une attestation de capacitĂ© professionnelle Le gestionnaire de transport doit demander une attestation de capacitĂ© professionnelle voir ci-dessus la rubrique "Conditions d'installation - CapacitĂ© professionnelle" Ă  la direction rĂ©gionale de l'environnement, de l'amĂ©nagement et du logement DREAL, Ă  la DRIEAT en Ile-de-France, ou Ă  la DEAL en Outre-mer. La capacitĂ© professionnelle pour les vĂ©hicules de plus de 3,5 tonnes est validĂ©e d'une des 3 façons suivantes - Par un examen Ă©crit - Par les diplĂŽmes - Par l'expĂ©rience professionnelle de direction dans une entreprise de transport routier pendant 10 ans prĂ©cĂ©dant le 4 dĂ©cembre 2009. A noter Pour le transport lĂ©ger de marchandises moins de 3,5 tonnes, un stage de formation permet d'obtenir la capacitĂ© d'exercice. L'expĂ©rience professionnelle exigĂ©e est de 2 ans. Demander l'autorisation d'exercer la profession de transporteur routier de marchandises A noter l'entreprise doit Ă©tablir une dĂ©claration de capacitĂ© financiĂšre Ă  l'aide de la fiche de calcul insĂ©rĂ©e dans ce formulaire cerfa. Cette fiche de calcul devra ĂȘtre signĂ©e par le reprĂ©sentant lĂ©gal de l'entreprise. Le prĂ©fet dispose d'un dĂ©lai de 3 mois, Ă©ventuellement prorogeable d'un mois si le dossier prĂ©sentĂ© est incomplet, pour se prononcer sur cette demande. AprĂšs instruction du dossier, et si celui-ci est recevable, le prĂ©fet dĂ©livre une attestation permettant Ă  l'entreprise d'effectuer les formalitĂ©s de dĂ©claration d'entreprise auprĂšs du CFE. L'autorisation dĂ©finitive sera dĂ©livrĂ©e une fois ces formalitĂ©s effectuĂ©es, sur prĂ©sentation de l'extrait du Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s. L'activitĂ© ne pourra dĂ©buter qu'Ă  compter de l'obtention de cette autorisation. A noter Les entreprises ayant obtenues cette autorisation sont inscrites au registre Ă©lectronique national des entreprises de transport par route et l'inscription Ă  ce registre donne lieu Ă  la dĂ©livrance d'une licence de transport intĂ©rieur en cas d'utilisation de vĂ©hicules de moins de 3,5 tonnes ou circulant sous couvert d'un certificat WW DPTC ou d'une licence communautaire en cas d'utilisation de vĂ©hicules de plus de 3,5 tonnes. Ces licences sont dĂ©livrĂ©es pour une durĂ©e maximale de 10 ans renouvelable et ne peuvent faire l'objet d'un transfert Ă  un tiers. Elles sont accompagnĂ©es d'autant de copies conformes numĂ©rotĂ©es que l'entreprise dispose de vĂ©hicules. Articles R3211-7 Ă  R3211-12 du code des transports et article 2 de l'arrĂȘtĂ© du 3 fĂ©vrier 2012 ProcĂ©der aux formalitĂ©s de dĂ©claration d'entreprise Quelques aspects de la rĂ©glementation de l'activitĂ© Obligation de conserver Ă  bord de chaque vĂ©hicule certains documents et notamment - une copie conforme de la licence de transport intĂ©rieur la licence doit ĂȘtre conservĂ©e au sein de l'entreprise, - la lettre de voiture nationale ou internationale, qui doit ensuite ĂȘtre conservĂ©e pendant deux ans par l’entreprise, - le cas Ă©chĂ©ant, le document justificatif de la location du vĂ©hicule avec ou sans conducteur, - en cas de cabotage, la lettre de voiture internationale relative au transport international prĂ©alable auquel est subordonnĂ©e l'activitĂ© de cabotage et les lettres de voiture relatives Ă  chaque opĂ©ration de cabotage rĂ©alisĂ©e. Article R3411-13 du code des transports, article 6 de l'arrĂȘtĂ© du 16 novembre 1999 et articles 4 et 5 de l'arrĂȘtĂ© du 9 novembre 1999 Contrat de transport Tout contrat de transport public de marchandises doit comporter des clauses particuliĂšres, telles que Obligation d'informer les clients de la quantitĂ© de gaz Ă  effet de serre Ă©mise pour rĂ©aliser la prestation Il est obligatoire d'informer les clients sur les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre gĂ©nĂ©rĂ©es par leurs L1431-3 du code des transports Pour en savoir plus, consulter le guide mĂ©thodologique "Information COÂČ des prestations de transport" disponible sur le site de l'ADEME Obligations Le transporteur est garant de la perte des objets transportĂ©s, sauf cas de force majeure, ainsi que des avaries autres que celles qui proviennent du vice propre de la chose ou de la force L133-1 du code de commerce Conditions relatives Ă  la sous-traitance Les transporteurs routiers peuvent recourir Ă  la sous-traitance s'ils ont la qualitĂ© de commissionnaire de transport. Pour en savoir plus, consulter la fiche "commissionnaire de transport". Toutefois, les entreprises de transport peuvent recourir Ă  la sous-traitance sans ĂȘtre inscrites au Registre des commissionnaires de transport, Ă  condition que le montant des opĂ©rations sous-traitĂ©es ne dĂ©passe pas 15% du chiffre d'affaires annuel de l'activitĂ© de transport routier de marchandises de l'entreprise. L'entreprise doit enregistrer dans l'ordre chronologique et, s'il y a lieu, par Ă©tablissement secondaire, chacune des opĂ©rations de transport confiĂ©es Ă  des sous-traitants. Voir le contrat type applicable aux transports publics routiers de marchandises exĂ©cutĂ©s par des sous-traitants .Articles L3224-1 et R3224-1 du code des transports et arrĂȘtĂ© du 19 novembre 1999 Respecter le code de la route, notamment en matiĂšre de vitesse, de poids et dimensions, d'interdiction de circulation, de transports exceptionnels et de visites techniques. Respecter la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©tachement du transporteur routier Depuis l'entrĂ©e en vigueur le 2 fĂ©vrier 2022 de la directive 2020/1057 "Lex Specialis" du Parlement europĂ©en et du conseil de l'Union europĂ©enne, des modalitĂ©s d’application spĂ©cifiques s'appliquent dans le cadre du dĂ©tachement des conducteurs routiers effectuant des prestations de services internationales de transport. En vertu de l'article 1er de la directive, ces rĂšgles s'appliquent aux conducteurs employĂ©s par des entreprises Ă©tablies dans un Etat membre prenant la mesure transnationale visĂ©e Ă  l'art. 1er §3 point a de la directive 96/71/CE. Pour en savoir plus sur les formalitĂ©s dĂ©claratives Respecter les normes de sĂ©curitĂ© et d'accessibilitĂ©. Si les locaux sont ouverts au public, les obligations relatives aux ERP - Ă©tablissements recevant du public - doivent ĂȘtre respectĂ©es - en termes de sĂ©curitĂ© incendie, des mesures de prĂ©vention et de sauvegarde propres Ă  assurer la sĂ©curitĂ© des personnes doivent ĂȘtre mises en place, - en termes d'accessibilitĂ©, l'accĂšs aux locaux, notamment pour les personnes en situation de handicap, doit ĂȘtre assurĂ©. Convention collective Transport routier et activitĂ©s auxiliaires du transport Textes de rĂ©fĂ©rence Autres activitĂ©s rĂ©glementĂ©es autour de ce mĂ©tier Selonl'article L. 132-1, alinĂ©a 1 du Code de commerce « le commissionnaire est celui qui agit en son propre nom ou sous un nom social pour le compte du commettant [] ». Lune des caractĂ©ristiques du contrat de la commission est la libertĂ© laissĂ©e au commissionnaire pour mener 4 Action rĂ©cusroire d¶un an. Article L.133-6 du Code du Commerce. L¶action en
Selon l’article L 133-6 du code de commerce, les actions pour pertes, retards et avaries se prescrivent Ă  compter du jour oĂč la marchandise aurait dĂ» ĂȘtre livrĂ©e ou du jour de la livraison. Une action rĂ©cursoire est intentĂ©e dans le mois de l’exercice de l’action contre le garanti. La prescription s’applique aussi au commissionnaire de transport. Toutefois, l’action pour rupture brutale de relations commerciales Ă©tablies, fussent-elles nĂ©es d’un contrat de transport, n’est pas soumise Ă  la prescription annale de l’article L. 133-6 du code de commerce. Dans cette affaire, un commissionnaire de transport a confiĂ© durant une quinzaine d’annĂ©es Ă  un transporteur des tournĂ©es rĂ©guliĂšres de livraisons de produits frais. PrĂ©tendant qu’il a mis fin partiellement et sans prĂ©avis aux relations commerciales Ă©tablies, le transporteur l’a assignĂ© en dommages-intĂ©rĂȘts un an et demi plus tard. Mais le tribunal juge la procĂ©dure tardive. La Cour de cassation au contraire estime que cet article n’a pas Ă  s’appliquer, en renvoyant dans un tel cas Ă  la prescription de droit commun de cinq ans. Ce qui est logique dans la mesure oĂč les relations commerciales mĂȘme entre professionnels du secteur ne dĂ©coulent pas des obligations nĂ©es du contrat de transport. Il existe d’autres cas oĂč la prescription issue de l’article L 133-6 du code de commerce ne peut ĂȘtre invoquĂ©e valablement. Notamment dans l’hypothĂšse d’une action purement probatoire. Un transporteur condamnĂ© en rĂ©fĂ©rĂ© et sous astreinte Ă  produire des bons de livraison pour des marchandises livrĂ©es depuis plus d’un an ne peut pas se retrancher derriĂšre la prescription pour Ă©chapper Ă  cette condamnation. Suspension et interruption de la prescription Tout dĂ©lai de prescription peut ĂȘtre suspendu, notamment en cas d’impossibilitĂ© d’agir pour dĂ©fendre son droit et Ă  condition que l’ignorance ait une juste raison. Dans cette hypothĂšse, la suspension en arrĂȘte temporairement le cours, sans effacer le dĂ©lai dĂ©jĂ  couru. Depuis la loi de 2008 rĂ©formant les dĂ©lais de prescriptions, celle-ci est suspendue par les tentatives d’arrangement amiable telle la mĂ©diation ou la conciliation. Et elle recommence Ă  courir pour six mois aprĂšs la fin des opĂ©rations. De plus, les parties pourront ajouter aux causes lĂ©gales de suspension ou d’interruption des nouveaux motifs en insĂ©rant dans leur contrat une clause permettant Ă  cet effet l’envoi d’une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. En revanche, l’interruption efface le dĂ©lai de prescription acquis et fait courir un nouveau dĂ©lai de mĂȘme durĂ©e que l’ancien. Dans une affaire opposant une personne Ă  un dĂ©mĂ©nageur, celui-ci accusait rĂ©ception de divers courriers recommandĂ©s confirmant la rĂ©serve Ă©mise sur la dĂ©claration de fin de travail et demandait Ă  sa cliente de lui transmettre les justificatifs de remplacement et/ou rĂ©paration des objets endommagĂ©s ainsi que les factures d’achat d’origine. Il lui proposait d’étudier son dossier et lui adresserait sa proposition d’indemnitĂ©. Mais il n’a pas reconnu sa responsabilitĂ© et ne s’est pas engagĂ© Ă  rĂ©parer le dommage. L’affaire en est restĂ©e lĂ  un certain temps. Mais quand la cliente a saisi le tribunal, le dĂ©mĂ©nageur a invoquĂ© la prescription de son action qui, selon lui, n’avait pas Ă©tĂ© interrompue. Effectivement, les juges lui ont donnĂ© raison. La prescription peut aussi ĂȘtre suspendue lorsque le juge accepte une demande d’expertise ou une mesure d’instruction prĂ©sentĂ©e avant tout procĂšs. Et la question se pose donc de savoir si cette disposition peut se combiner avec l’action rĂ©cursoire visĂ©e Ă  l’alinĂ©a 4 de l’article L 133-6. L’action rĂ©cursoire Cette action permet Ă  celui qui exĂ©cute une obligation comportant plusieurs dĂ©biteurs de demander Ă  chacun d’eux leur part de la dette commune. En matiĂšre de transport, une action rĂ©cursoire doit se rattacher Ă  une action principale nĂ©e de l’exĂ©cution d’un contrat de transport et non pas lors d’un contrat de dĂ©pĂŽt par exemple. Par ailleurs, il n’existe pas d’action rĂ©cursoire sans action principale. Et notamment si un commissionnaire de transport est actionnĂ© en responsabilitĂ©, il lui faut exercer son recours en garantie dans le dĂ©lai de l’alinĂ©a 4 de l’article L 133-6 du code de commerce, mais le donneur d’ordres doit, lui, agir en responsabilitĂ© contre le transporteur dans le dĂ©lai d’un an, visĂ© au mĂȘme article. La loi n’opĂ©rant pas de distinction, l’article 2229 du code civil, qui suspend la prescription quand le juge fait droit Ă  une demande de mesure d’instruction avant tout procĂšs, s’applique Ă  l’action rĂ©cursoire de l’article alinĂ©a 4. Il en est ainsi quand une partie au contrat demande au tribunal en rĂ©fĂ©rĂ© de faire nommer un expert, avant toute action au fond. L’ordonnance dĂ©signant un expert est opposable Ă  toutes les parties Ă  l’instance chaĂźne du transport et assureur responsabilitĂ© civile du voiturier. — A retenir Les actions pour pertes, retards et avaries se prescrivent sous un an. Mais l’action rĂ©cursoire doit ĂȘtre engagĂ©e dans le mois. L’action pour rupture brutale de relations commerciales Ă©tablie n’est pas soumise Ă  la prescription annale. Plusieurs causes permettent d’interrompre ou de suspendre le dĂ©lai, mais les parties peuvent y ajouter des causes contractuelles comme une lettre recommandĂ©e. AgnĂšs Franconie
Lenouvel article L. 526-6 du code de commerce dĂ©finit l’entrepreneur individuel Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e : tout en Ă©tant strictement rĂ©servĂ©e aux seules personnes physiques, l’affectation du patrimoine est accessible Ă  tout entrepreneur, sans distinction d’activitĂ© professionnelle. À l’image de la fiducie, le patrimoine affectĂ© peut ĂȘtre constituĂ© de biens, droits ou Code de la sĂ©curitĂ© socialeChronoLĂ©gi Article L640-1 - Code de la sĂ©curitĂ© sociale »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 14 juin 2018 Naviguer dans le sommaire du code Sont affiliĂ©es aux rĂ©gimes d'assurance vieillesse et invaliditĂ©-dĂ©cĂšs des professions libĂ©rales les personnes exerçant l'une des professions suivantes 1° mĂ©decin, Ă©tudiant en mĂ©decine mentionnĂ© au 4° de l'article L. 646-1, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, auxiliaire mĂ©dical, psychothĂ©rapeute, psychologue, ergothĂ©rapeute, ostĂ©opathe, chiropracteur, diĂ©tĂ©ticien ; 2° notaire, huissier de justice, personne ayant la qualitĂ© de commissaire-priseur judiciaire ou habilitĂ© Ă  diriger les ventes dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 321-4 du code de commerce, syndic ou administrateur et liquidateur judiciaire, agréé, greffier, expert devant les tribunaux, expert automobile, personne bĂ©nĂ©ficiaire de l'agrĂ©ment prĂ©vu par l'article L. 472-1 du code de l'action sociale et des familles, courtier en valeurs, arbitre devant le tribunal de commerce, expert-comptable, agent gĂ©nĂ©ral d'assurances ; 3° Architecte, architecte d'intĂ©rieur, Ă©conomiste de la construction, gĂ©omĂštre, ingĂ©nieur-conseil, maĂźtre d'Ɠuvre ; 4° Artiste non mentionnĂ© Ă  l'article L. 382-1, guide confĂ©rencier ; 5° VĂ©tĂ©rinaire ; 6° Moniteur de ski titulaire d'un brevet d'Etat ou d'une autorisation d'exercer mettant en Ɠuvre son activitĂ© dans le cadre d'une association ou d'un syndicat professionnel, quel que soit le public auquel il s'adresse ; 7° Guide de haute montagne ; 8° Accompagnateur de moyenne termes de l'article 50 X de la loi n° 2016-1827 du 23 dĂ©cembre 2016, les dispositions du prĂ©sent article s'appliquent aux travailleurs indĂ©pendants crĂ©ant leur activitĂ© 1° A compter d'une date fixĂ©e par dĂ©cret, et au plus tard le 1er janvier 2018, pour ceux qui relĂšvent de l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ;2° A compter d'une date fixĂ©e par dĂ©cret, et au plus tard le 1er janvier 2019, pour ceux ne relevant pas du mĂȘme article L. 133-6-8.
ArticleL133-6 Version en vigueur depuis le 22 décembre 2007 Modifié par LOI n°2007-1787 du 20 décembre 2007 - art. 26 (V) Les actions pour avaries, pertes ou retards, auxquelles peut donner lieu contre le voiturier le contrat de transport, sont prescrites dans le délai d'un an, sans préjudice des cas de fraude ou d'infidélité.
Article 26Version en vigueur depuis le 20 juin 2014I. et modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Art. L612-4, Art. L612-13, Art. L613-4, Art. L613-7, Art. L613-7-1, Art. L633-10, Art. L635-1, Art. L635-5, Art. L642-1, Art. L642-2-1, Art. L645-2, Art. L133-6-7-2, Art. L242-11-LOI n° 2012-1404 du 17 dĂ©cembre 2012 Art. 11 A abrogĂ© les dispositions suivantes -Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Art. L642-2 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Art. L642-2-1 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Art. L645-2 A abrogĂ© les dispositions suivantes -Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Art. L612-5 prĂ©sent article s'applique aux cotisations et aux contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues au titre des pĂ©riodes courant Ă  compter du 1er janvier 2015. dĂ©rogation au A du prĂ©sent III, le b du 1° et le 6° du I du prĂ©sent article et le 1° du III et le V de l'article L. 133-6-7-2 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, dans sa rĂ©daction rĂ©sultant du prĂ©sent article, s'appliquent aux cotisations et aux contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues au titre des pĂ©riodes courant Ă  compter d'une date fixĂ©e par dĂ©cret et, au plus tard, Ă  compter du 1er janvier 2016. ArticleL133-6 du Code monĂ©taire et financier : consulter gratuitement tous les Articles du Code monĂ©taire et financier . Le Code monĂ©taire et financier regroupe les lois relatives au droit monĂ©taire et financier français. Gratuit : Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code monĂ©taire et financier ci-dessous : Article L133-6. EntrĂ©e en vigueur 2018-01-13. I. - Une opĂ©ration de paiement est Émettre des rĂ©servesVous avez fait appel Ă  une sociĂ©tĂ© de dĂ©mĂ©nagement. Vous constatez, le jour du dĂ©mĂ©nagement, que des meubles ont Ă©tĂ© dĂ©tĂ©riorĂ©s ou perdus. Seconde possibilitĂ© vous constatez de tels dommages aprĂšs le dĂ©part du dĂ©mĂ©nageur. Vous souhaitez faire valoir vos droits et ĂȘtre indemnisĂ©e. TĂ©lĂ©charger en .docx TĂ©lĂ©charger en .doc TĂ©lĂ©charger en .odt Ce que dit la loi Le dĂ©mĂ©nageur est responsable automatiquement pour les pertes et avaries de la chose objet du transport, sauf force majeure et vice de la chose. La faute du client peut parfois ĂȘtre invoquĂ©e. Des rĂšgles spĂ©cifiques sont prĂ©vues dans le Code de la consommation quand le contrat de dĂ©mĂ©nagement est conclu entre un professionnel et un consommateur. Pour engager la responsabilitĂ© du dĂ©mĂ©nageur, il vous appartient de faire Ă©tat des dommages consĂ©cutifs au dĂ©mĂ©nagement. Vous pouvez le faire en Ă©mettant des rĂ©serves Ă  la livraison. Si celles-ci ne sont pas contestĂ©es par le dĂ©mĂ©nageur, cela vous dispense d’une protestation motivĂ©e. Si le dĂ©mĂ©nageur conteste ces dommages, vous devez Ă©mettre des rĂ©serves motivĂ©es par lettre recommandĂ©e, ceci dans les 10 jours Ă  compter de la rĂ©ception des objets transportĂ©s. Cette protestation faite par lettre recommandĂ©e, idĂ©alement avec accusĂ© de rĂ©ception, dans ce dĂ©lai de 10 jours produit ses effets mĂȘme en l'absence de rĂ©serves formulĂ©es Ă  la livraison. Vous constatez les avaries aprĂšs le dĂ©part des dĂ©mĂ©nageurs et mĂȘme si vous n’avez pas Ă©mis de rĂ©serves Ă  la livraison vous devez aussi Ă©mettre vos rĂ©serves dans ce mĂȘme dĂ©lai de 10 jours par lettre recommandĂ©e, idĂ©alement avec accusĂ© de rĂ©ception. La loi parle d’un dĂ©lai de 10 jours calendaires rĂ©volus Ă  compter de la rĂ©ception des Ă©lĂ©ments transportĂ©s. Cela signifie que tous les jours du calendrier doivent ĂȘtre pris en compte pour le calcul samedis, dimanches et jours fĂ©riĂ©s y compris le dernier jour. On entend par protestations motivĂ©es celles qui prĂ©cisent les meubles concernĂ©s ainsi que la nature de la mauvaise exĂ©cution allĂ©guĂ©e. Article L. 224-63 du Code de la consommation et article L. 133-1 du Code de commerce. Article 3 de l’arrĂȘtĂ© du 27 avril 2010 relatif Ă  la publicitĂ© des prix des prestations de dĂ©mĂ©nagement. Ce que vous pouvez faire Si vous avez Ă©mis des rĂ©serves non contestĂ©es par le dĂ©mĂ©nageur, demandez une indemnisation par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception LRAR. Dans les autres cas, vous devez rĂ©diger votre protestation motivĂ©e Ă  la suite des avaries dans le dĂ©lai de 10 jours Ă  compter de la rĂ©ception des objets transportĂ©s. En cas de contestation du dĂ©mĂ©nageur, vous avez un an pour agir en justice. Article L. 133-6 du Code de commerce. Devant quel tribunal agir Sauf cas particuliers, lorsque vous saisirez le tribunal, vous devrez justifier avoir rĂ©alisĂ© des dĂ©marches en vue de parvenir Ă  une rĂ©solution amiable du litige art. 54 du Code de procĂ©dure civile. Il s’agit, par exemple, d’évoquer les diffĂ©rents courriers que vous avez Ă©crits ainsi que les dĂ©lais laissĂ©s pour vous rĂ©pondre. À dĂ©faut, le juge pourra vous inviter Ă  procĂ©der Ă  une tentative de rĂšglement amiable de votre litige avant de vous adresser Ă  nouveau Ă  lui. Retrouvez notre fiche Devant quel tribunal agir ? » À noter Ce modĂšle de lettre a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par le Service d’Information Juridique de l’UFC-Que Choisir. ComposĂ© de juristes, il rĂ©pond aux questions des abonnĂ©s Ă  Que Choisir afin de leur indiquer la marche Ă  suivre pour venir Ă  bout de la plupart des problĂšmes de consommation qu’ils peuvent rencontrer dans leur vie quotidienne produits dĂ©fectueux et prestations de services peu satisfaisantes, contentieux en matiĂšre d’assurance ou de banque, litiges locataires-propriĂ©taires, questions relatives Ă  la copropriĂ©tĂ© etc. Attention ce modĂšle de lettre n’a pas vocation Ă  se substituer Ă  des conseils personnalisĂ©s qui pourraient vous ĂȘtre fournis par nos associations locales ou par des professionnels du droit. Il a pour objet de vous proposer une argumentation que vous jugez pertinente au regard de votre situation. dĂ©rogatoirevisĂ© aux articles L. 133-2, L. 133-24, L 314-12 et L. 314-5 du Code monĂ©taire et financier. La Convention est Ă©tablie en conformitĂ© avec les dispositions concernant les services et opĂ©rations de paiement mentionnĂ©es aux articles L 133-1 et suivants et L 314-1 et suivants du Code monĂ©taire et financier. Les
ï»żArticle L133-6 EntrĂ©e en vigueur 2007-12-22 Les actions pour avaries, pertes ou retards, auxquelles peut donner lieu contre le voiturier le contrat de transport, sont prescrites dans le dĂ©lai d'un an, sans prĂ©judice des cas de fraude ou d'infidĂ©litĂ©. Toutes les autres actions auxquelles ce contrat peut donner lieu, tant contre le voiturier ou le commissionnaire que contre l'expĂ©diteur ou le destinataire, aussi bien que celles qui naissent des dispositions de l'article 1269 du code de procĂ©dure civile, sont prescrites dans le dĂ©lai d'un an. Le dĂ©lai de ces prescriptions est comptĂ©, dans le cas de perte totale, du jour oĂč la remise de la marchandise aurait dĂ» ĂȘtre effectuĂ©e, et, dans tous les autres cas, du jour oĂč la marchandise aura Ă©tĂ© remise ou offerte au destinataire. Le dĂ©lai pour intenter chaque action rĂ©cursoire est d'un mois. Cette prescription ne court que du jour de l'exercice de l'action contre le garanti. Dans le cas de transports faits pour le compte de l'Etat, la prescription ne commence Ă  courir que du jour de la notification de la dĂ©cision ministĂ©rielle emportant liquidation ou ordonnancement dĂ©finitif.
CyfM.
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